Rappelons que l’exploitation des minerais dans la zone des Niayes, notamment à Diogo, avait attiré l’attention des Sénégalais après quatre années d’exploitation, sans grande satisfaction. Le constat est général, on note toujours la présence des routes qui sont toujours défectueuses, des pistes latéritiques non entretenues, ce qui provoque le soulèvement de particules. Bref, l’environnement est maussade, sans compter aussi les impactés qui expriment toujours leur désespoir. Aujourd'hui la GC0, une entreprise minière franco-australienne, déroule actuellement ses activités à Lompoul plus précisément dans le désert. C'est un projet qui concerne la région de Thiès et de Louga au Sénégal. Il est détenu en majorité par le groupe français Eramet.
Lompoul, le théâtre des rêves perdus
En 2021, j'avais alerté dans mon article intitulé : Le projet d'exploitation minière à Lompoul : entre espoir et incertitude. Avant l'arrivée de cette société, les populations de la Commune de Diokoul Diawrigne, n'ayant aucune information concrète, avaient des interpellations et des rêves en errance. Aujourd'hui, la montagne a accouché une souris et la réalité est devenue palpante avec des promesses non tenues comme l'emploi des jeunes, les financements et l'accompagnement psychosocial des impactés. En plus, des catastrophes vont impacter sur l'humanité dans les années à venir dans cette zone.
Dans un passé récent, des autorités étatiques allaient jusqu'à proférer des sortes de menaces, se rangeant catégoriquement auprès de la GCO. En effet, certaines font croire à la population que c'est un projet d'État du Plan Sénégal Émergeant (PSE); d'autres soutiennent la propagande et la promotion pour des raisons personnelles et purement pécuniaires au détriment de leur peuple.
Nous assistons, de nos jours, à Lompoul à des endroits barrés où le troupeau a perdu le chemin de l'exil à la recherche d'endroit fertile et verdoyant. La GCO exploite aussi des champs sans ou avec des rénumérations modiques ou très insuffisantes. Des maraîchers sont au chômage continu car ils n'ont plus de moyens de subsistance tout en gardant leur dignité. Des agriculteurs qui détenaient par mois ou par année des revenues très importantes se trouvent actuellement dans des situations inconfortables. Ils crient leur ras-le-bol à cause de la baisse de la nappe après le passage de la GCO. Nous assistons aussi à des familles déplacées ou disloquées laissant derrière des patrimoines ou des souvenirs qui ont participé à forger des humanités, tout cela à cause de la mauvaise gestion de la société minière.
La société détruit plus qu'elle ne répare...
D'ailleurs, Lompoul sera aux oubliettes. Ce qui faisait notre fierté, notre patrimoine disparaîtra à jamais. Nos futurs enfants vont entendre raconter ce fameux bijou avec simplement des photos à l'appui. Le tourisme à Lompoul est mort à cause de la disparition du désert. Depuis plusieurs semaines, la société opère sur les dunes de sable avec tout son matériel, perturbant la quiétude des touristes. Une situation très déplorable !
Combien de familles vont souffrir ? Les vendeuses d'objets d'art qui n'avaient que ce métier pour nourrir leur progéniture, que vont-elles faire maintenant ? Le père au chômage retrouvera-t-il rapidement un travail face aux préoccupations quotidiennes ? Des conséquences très néfastes sur notre vie en société constituent le bilan de la GCO sous le complice de certaines autorités.
Des sources révèlent qu'ils ont programmé un désert artificiel en remplacement à l'œuvre de Dieu. Quelle ignorance ! Pitoyablement, ce désert artificiel se trouve dans une autre commune que celle de Diokoul Diawrigne dans la région de Louga.
La population de Lompoul habite presque sur des dunes de sable. D'ici quelques années, rien ne pourra plus arrêter le vent ou les orages. Nous craignons la destruction de maisons ou de toits. C'est évident. Ce qui nous restait comme bouclier a été raser par la société d'exploitation minière avec son cortège de poussières pouvant occasionner toutes sortes de maladies.
Aujourd'hui toute la zone de Lompoul est derrière son maire M. Gora Gaye devant une société minière qui ne respecte pas ses engagements et qui ne respecte non plus les populations avec la complicité des autorités locales et étatiques.
Cependant la Commune de Diokoul Diawrigne fait confiance aux nouvelles autorités en l'occurrence son Excellence M Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son premier Ministre Ousmane SONKO et son Ministre de l'énergie Birame Soulèye Diop. Si elles ne peuvent pas arrêter l'exploitation, ce que la population souhaite pour sauver leur zone, que ces autorités veillent au respect des normes sociales et environnementales pour le bien-être de tous.
Abdoulaye Seck,
Citoyen sénégalais,
Habitant de Lompoul dans la Commune de Diokoul Diawrigne
Lompoul, le théâtre des rêves perdus
En 2021, j'avais alerté dans mon article intitulé : Le projet d'exploitation minière à Lompoul : entre espoir et incertitude. Avant l'arrivée de cette société, les populations de la Commune de Diokoul Diawrigne, n'ayant aucune information concrète, avaient des interpellations et des rêves en errance. Aujourd'hui, la montagne a accouché une souris et la réalité est devenue palpante avec des promesses non tenues comme l'emploi des jeunes, les financements et l'accompagnement psychosocial des impactés. En plus, des catastrophes vont impacter sur l'humanité dans les années à venir dans cette zone.
Dans un passé récent, des autorités étatiques allaient jusqu'à proférer des sortes de menaces, se rangeant catégoriquement auprès de la GCO. En effet, certaines font croire à la population que c'est un projet d'État du Plan Sénégal Émergeant (PSE); d'autres soutiennent la propagande et la promotion pour des raisons personnelles et purement pécuniaires au détriment de leur peuple.
Nous assistons, de nos jours, à Lompoul à des endroits barrés où le troupeau a perdu le chemin de l'exil à la recherche d'endroit fertile et verdoyant. La GCO exploite aussi des champs sans ou avec des rénumérations modiques ou très insuffisantes. Des maraîchers sont au chômage continu car ils n'ont plus de moyens de subsistance tout en gardant leur dignité. Des agriculteurs qui détenaient par mois ou par année des revenues très importantes se trouvent actuellement dans des situations inconfortables. Ils crient leur ras-le-bol à cause de la baisse de la nappe après le passage de la GCO. Nous assistons aussi à des familles déplacées ou disloquées laissant derrière des patrimoines ou des souvenirs qui ont participé à forger des humanités, tout cela à cause de la mauvaise gestion de la société minière.
La société détruit plus qu'elle ne répare...
D'ailleurs, Lompoul sera aux oubliettes. Ce qui faisait notre fierté, notre patrimoine disparaîtra à jamais. Nos futurs enfants vont entendre raconter ce fameux bijou avec simplement des photos à l'appui. Le tourisme à Lompoul est mort à cause de la disparition du désert. Depuis plusieurs semaines, la société opère sur les dunes de sable avec tout son matériel, perturbant la quiétude des touristes. Une situation très déplorable !
Combien de familles vont souffrir ? Les vendeuses d'objets d'art qui n'avaient que ce métier pour nourrir leur progéniture, que vont-elles faire maintenant ? Le père au chômage retrouvera-t-il rapidement un travail face aux préoccupations quotidiennes ? Des conséquences très néfastes sur notre vie en société constituent le bilan de la GCO sous le complice de certaines autorités.
Des sources révèlent qu'ils ont programmé un désert artificiel en remplacement à l'œuvre de Dieu. Quelle ignorance ! Pitoyablement, ce désert artificiel se trouve dans une autre commune que celle de Diokoul Diawrigne dans la région de Louga.
La population de Lompoul habite presque sur des dunes de sable. D'ici quelques années, rien ne pourra plus arrêter le vent ou les orages. Nous craignons la destruction de maisons ou de toits. C'est évident. Ce qui nous restait comme bouclier a été raser par la société d'exploitation minière avec son cortège de poussières pouvant occasionner toutes sortes de maladies.
Aujourd'hui toute la zone de Lompoul est derrière son maire M. Gora Gaye devant une société minière qui ne respecte pas ses engagements et qui ne respecte non plus les populations avec la complicité des autorités locales et étatiques.
Cependant la Commune de Diokoul Diawrigne fait confiance aux nouvelles autorités en l'occurrence son Excellence M Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son premier Ministre Ousmane SONKO et son Ministre de l'énergie Birame Soulèye Diop. Si elles ne peuvent pas arrêter l'exploitation, ce que la population souhaite pour sauver leur zone, que ces autorités veillent au respect des normes sociales et environnementales pour le bien-être de tous.
Abdoulaye Seck,
Citoyen sénégalais,
Habitant de Lompoul dans la Commune de Diokoul Diawrigne
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