Si ce n’est pas Karim Wade, c’est Victor Kantoussan ou Victor Tendeng, serait –on tenté de dire. Ces trois noms sont ceux qui sont revenus le plus lors des déclarations Cheikh Diallo, ancien directeur de CD-Média groupe, devant la CREI.
Me Souley Macodou Fall, à l’instar des autres avocats de la partie civile, du parquet spécial et des magistrats du siège, est inlassablement revenu sur la manière dont a été constitué le groupe de presse et qui en était le propriétaire.
Cheikh Diallo sans broncher de répondre que : « C’est Karim Wade qui a constitué la société stylo en main. C’est lui qui payait les salaires et assurait les charges »
Quant à Victor Tendeng et Victor Kantoussan, s’ils ne livraient pas le matériel roulant pour le fonctionnement du groupe de presse, ils étaient chargés de l’acheminement des sommes d’argent destinées au paiement des salaires.
Revenant sur les raisons pour lesquelles, il a changé d’avis, par rapport à sa déclaration lors de l’enquête préliminaire, Cheikh Diallo d’avouer avoir été meurtri par la démarche des avocats de Karim Wade. La lettre qu’il qualifie de mise en demeure, que Me Seydou Diagne et sa bande lui ont fait parvenir par l’entremise de Victor Tendeng, lui demandant de justifier des biens ne lui appartenant pas, en est à l’origine.
« Je ne comprends toujours pas pourquoi les avocats de Karim Wade m’ont envoyé cette lettre qui est une mise en demeure, me demandant de justifier les voitures et le matériel de bureau de CD Média. Je n’ai pas compris ce coup de poignard et j’attendais le moment opportun pour en discuter avec Karim Wade » argue-t-il.
Et de tempérer : « Je ne suis ni témoin à charge, ni témoin à décharge. Je suis simplement un manifestant de la vérité. Karim Wade n’est pas mon ennemi. Je ne dis que la vérité ».
A se fier aux dires de Cheikh Diallo, CD Media était une entreprise de presse dans laquelle tout ou presque tout, était fait dans l’informel. Aucun contrat de travail n’a en effet été établi pour le PCA, encore moins pour les journalistes. Du moins à en croire l’ancien collaborateur de Karim Wade à l’Agence National pour l’Organisation de la Conférence (ANOCI).
« Aucun journaliste n’avait un contrat de travail. Même le PCA. On était dans une relation de confiance. On faisait des décharges. Mais Karim Wade m’avait demandé, de ne faire aucun contrat de travail aux employés de CD Média » a affirmé l’ancien journaliste au Matin.
En somme, tant que les salaires étaient payés, on ne se préoccupait pas de la provenance de l’argent et il fallait apparemment ne pas laisser de traces.
Me Souley Macodou Fall, à l’instar des autres avocats de la partie civile, du parquet spécial et des magistrats du siège, est inlassablement revenu sur la manière dont a été constitué le groupe de presse et qui en était le propriétaire.
Cheikh Diallo sans broncher de répondre que : « C’est Karim Wade qui a constitué la société stylo en main. C’est lui qui payait les salaires et assurait les charges »
Quant à Victor Tendeng et Victor Kantoussan, s’ils ne livraient pas le matériel roulant pour le fonctionnement du groupe de presse, ils étaient chargés de l’acheminement des sommes d’argent destinées au paiement des salaires.
Revenant sur les raisons pour lesquelles, il a changé d’avis, par rapport à sa déclaration lors de l’enquête préliminaire, Cheikh Diallo d’avouer avoir été meurtri par la démarche des avocats de Karim Wade. La lettre qu’il qualifie de mise en demeure, que Me Seydou Diagne et sa bande lui ont fait parvenir par l’entremise de Victor Tendeng, lui demandant de justifier des biens ne lui appartenant pas, en est à l’origine.
« Je ne comprends toujours pas pourquoi les avocats de Karim Wade m’ont envoyé cette lettre qui est une mise en demeure, me demandant de justifier les voitures et le matériel de bureau de CD Média. Je n’ai pas compris ce coup de poignard et j’attendais le moment opportun pour en discuter avec Karim Wade » argue-t-il.
Et de tempérer : « Je ne suis ni témoin à charge, ni témoin à décharge. Je suis simplement un manifestant de la vérité. Karim Wade n’est pas mon ennemi. Je ne dis que la vérité ».
A se fier aux dires de Cheikh Diallo, CD Media était une entreprise de presse dans laquelle tout ou presque tout, était fait dans l’informel. Aucun contrat de travail n’a en effet été établi pour le PCA, encore moins pour les journalistes. Du moins à en croire l’ancien collaborateur de Karim Wade à l’Agence National pour l’Organisation de la Conférence (ANOCI).
« Aucun journaliste n’avait un contrat de travail. Même le PCA. On était dans une relation de confiance. On faisait des décharges. Mais Karim Wade m’avait demandé, de ne faire aucun contrat de travail aux employés de CD Média » a affirmé l’ancien journaliste au Matin.
En somme, tant que les salaires étaient payés, on ne se préoccupait pas de la provenance de l’argent et il fallait apparemment ne pas laisser de traces.
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