Le principal accusé a écopé de "dix ans de prison" et les autres de deux à sept ans devant une cour de Salé, ville jumelle de Rabat.
Ces hommes sont originaires de Tanger dans le nord du pays. Ils étaient poursuivis pour "constitution de bande en vue de perpétrer des actes terroristes", "vandalisme" et "tentative de porter gravement atteinte à l'ordre public", a-t-elle ajouté. Ils étaient également accusés d'avoir tenu des réunions publiques sans autorisation préalable.
Leurs avocats avaient réclamé qu'ils soient innocentés "faute de preuves". Les autorités marocaines annoncent régulièrement le démantèlement de "cellules terroristes". La dernière en date a été démantelée début juillet avec l'arrestation de neuf personnes soupçonnées de faire la propagande et de recruter pour le compte du groupe jihadiste Etat islamique.
Au Maroc, les mesures de sécurité ont été renforcées l'an dernier, au même titre que la législation antiterroriste. Depuis, des dizaines de peines de prison ferme ont été prononcées dans le cadre "d'affaires de terrorisme".
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