Au lieu d'être un scrutin purement local, les « midterms » sont toujours un test pour l'administration en place : peu de présidents les ont remportées. Les républicains en sont bien conscients. Ils ont donc mis les bouchées doubles pour mobiliser les électeurs, dont 40% sont peu motivés pour aller voter.
On sait que les républicains sont plus nombreux à se déplacer pour ce scrutin que les démocrates. Cela joue donc en leur faveur. De plus, ces élections semblent s'être transformées en un référendum pro ou anti-Obama. D'autant plus que les couacs autour du programme d'assurance maladie, de la gestion des dossiers Ebola ou du groupe Etat islamique, ou l'absence de réforme sur l'immigration ont placé le président au plus bas dans les sondages.
Au lieu d'être une plateforme de débat sur les lois à voter et les réformes à faire passer, ce scrutin extrêmement coûteux se résume à une course à l'électeur notamment dans les huit Etats clés que se disputent républicains et démocrates. Si le Sénat devait basculer à droite, Barack Obama aurait bien du mal à mettre en place ses réformes durant les deux dernières années de son mandat.
■ Colorado: le conservatisme du candidat républicain passe mal auprès des femmes
Dans le Colorado, à l’ouest des Etats-Unis, où la course pour le siège de sénateur s’annonce très serrée, les démocrates ont concentré l’essentiel de leur campagne sur les droits des femmes. La raison : leur adversaire républicain a affiché par le passé des positions très conservatrices sur l’avortement et la contraception.
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