Le module d'exploration Chang'e-4 s'est posé sans encombre à 10h26 heure de Pékin (2h26 TU), a rapporté l'agence Chine nouvelle. L'engin, qui avait quitté la Terre le 8 décembre 2018, a envoyé une photo de la surface lunaire au satellite Queqiao, en orbite autour de la Lune, a indiqué la télévision publique CCTV. Contrairement à la face de la Lune la plus proche de la Terre, qui est toujours tournée vers notre planète et qui avait été notamment explorée par les missions Appolo, aucune sonde ni aucun module d'exploration n'avait encore jamais touché le sol de l'autre côté. La face cachée est montagneuse et accidentée, parsemée de cratères, alors que la face visible offre de nombreuses surfaces planes pour se poser.
Pékin se préparait depuis des années à cette opération particulièrement difficile du point de vue technologique. Un des défis majeurs consistait à parvenir à communiquer avec le robot lunaire : la face cachée étant toujours orientée dans le sens opposé à la Terre, il n'y a pas de « ligne de mire » directe pour transmettre les signaux, sauf à installer un relais. La Chine avait donc lancé en mai 2018 un satellite baptisé Queqiao (« Le Pont de la pie »), positionné en orbite lunaire de façon à relayer les ordres et les données échangées entre la Terre et le module.
Nuit lunaire
Pendant la nuit lunaire - qui dure 14 jours terrestres - les températures tombent à -173°C. Pendant la journée - aussi équivalente à 14 jours terrestres - elles peuvent atteindre 127°C. Et, pour encore corser la difficulté, le Chang'e-4 a été envoyé en direction d'une région du pôle sud de la Lune, le bassin Aitken, dont le terrain est particulièrement complexe et escarpé. L'engin doit notamment mener des études portant sur les basses fréquences radio, les ressources en minéraux et la culture des tomates et d'autres plantes. « Palais céleste »
C'est la deuxième fois que la Chine envoie un engin explorer la surface lunaire après le petit robot motorisé Yutu (« Lapin de jade ») en 2013. Celui-ci était resté actif pendant 31 mois. Pékin prévoit déjà de lancer l'an prochain un Chang'e-5 pour recueillir des échantillons et les ramener sur Terre. La Chine investit des milliards dans son programme spatial, piloté par l'armée. Elle place des satellites en orbite, pour son compte (observation de la Terre, télécommunications, système de géolocalisation Beidou) ou pour d'autres pays. Elle espère également envoyer prochainement un robot sur Mars et des humains sur la Lune.
Pékin a dévoilé en novembre une réplique de sa première grande station spatiale (« Palais céleste ») qui devrait être opérationnelle aux alentours de 2022 et succéder à l'ISS, la Station spatiale internationale. L'ISS associe Etats-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada, mais sa retraite est programmée pour 2024.
Pékin se préparait depuis des années à cette opération particulièrement difficile du point de vue technologique. Un des défis majeurs consistait à parvenir à communiquer avec le robot lunaire : la face cachée étant toujours orientée dans le sens opposé à la Terre, il n'y a pas de « ligne de mire » directe pour transmettre les signaux, sauf à installer un relais. La Chine avait donc lancé en mai 2018 un satellite baptisé Queqiao (« Le Pont de la pie »), positionné en orbite lunaire de façon à relayer les ordres et les données échangées entre la Terre et le module.
Nuit lunaire
Pendant la nuit lunaire - qui dure 14 jours terrestres - les températures tombent à -173°C. Pendant la journée - aussi équivalente à 14 jours terrestres - elles peuvent atteindre 127°C. Et, pour encore corser la difficulté, le Chang'e-4 a été envoyé en direction d'une région du pôle sud de la Lune, le bassin Aitken, dont le terrain est particulièrement complexe et escarpé. L'engin doit notamment mener des études portant sur les basses fréquences radio, les ressources en minéraux et la culture des tomates et d'autres plantes.
C'est la deuxième fois que la Chine envoie un engin explorer la surface lunaire après le petit robot motorisé Yutu (« Lapin de jade ») en 2013. Celui-ci était resté actif pendant 31 mois. Pékin prévoit déjà de lancer l'an prochain un Chang'e-5 pour recueillir des échantillons et les ramener sur Terre. La Chine investit des milliards dans son programme spatial, piloté par l'armée. Elle place des satellites en orbite, pour son compte (observation de la Terre, télécommunications, système de géolocalisation Beidou) ou pour d'autres pays. Elle espère également envoyer prochainement un robot sur Mars et des humains sur la Lune.
Pékin a dévoilé en novembre une réplique de sa première grande station spatiale (« Palais céleste ») qui devrait être opérationnelle aux alentours de 2022 et succéder à l'ISS, la Station spatiale internationale. L'ISS associe Etats-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada, mais sa retraite est programmée pour 2024.
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