France, Portugal, Allemagne, Espagne. Dans l'histoire de l'Euro et de la Coupe du monde, il faut remonter à 2006, et au titre mondial de l'Italie, pour trouver un champion en dehors de ce quatuor.
C'est dire si le niveau s'annonce époustouflant du moins en théorie.
L'Allemagne menacée
L'affiche la plus relevée, Portugal-Allemagne (16h00), peut déjà plonger un cador dans le doute. Battus sans démériter par la France (1-0) pour leurs débuts dans le groupe F, les Allemands seraient en sérieux danger d'élimination en cas de nouveau revers à Munich face aux équipiers de Cristiano Ronaldo.
Avec zéro point au bout de deux journées, la Mannschaft devrait terminer par une victoire sur la Hongrie, de préférence large, pour soigner sa différence de buts et tenter de passer parmi les quatre meilleurs troisièmes.
Equation plus simple pour les Portugais, champions d'Europe en titre, qui seraient assurés de passer en huitièmes en cas de victoire, avant même leur choc contre la France pour le compte de la troisième journée.
Les Bleus s'ambiancent
Pour la France aussi, l'enjeu comptable est simple: une victoire face à la Hongrie à Budapest (13h00), et les Bleus verront les huitièmes, quoi qu'il advienne ensuite face au Portugal.
La nouveauté pour eux sera de jouer, pour la première fois depuis le début de la pandémie, dans un stade plein à l'ambiance brûlante. Mais la Puskas Arena sera probablement peu acquise à leur cause, puisque la Hongrie jouera à domicile.
Contre l'adversaire le plus accessible de ce "groupe de la mort", les choix tactiques du sélectionneur Didier Deschamps seront scrutés: va-t-il remanier largement son onze, lui qui a jusque-là donné peu de temps de jeu à ses remplaçants?
Le choix n'est pas anodin pour une sélection régulièrement citée parmi les favorites de l'Euro, et qui doit donc se préparer pour un long tournoi.
D'un côté, elle doit éviter un faux pas à Budapest face à des Hongrois handicapés par les blessures et qui ont craqué en ouverture (3-0) contre le Portugal.
D'un autre côté, la troisième journée sera chargée en émotion, contre les Portugais qui avaient privé les Bleus d'un sacre à domicile à l'Euro-2016 en les battant en finale (1-0 a.p.).
Pour les Hongrois, une défaite serait quasiment éliminatoire: ils devraient alors vaincre l'Allemagne et espérer passer parmi les meilleurs troisièmes, malgré leur différence de buts plombée par le 3-0 encaissé contre le Portugal.
L'Espagne enfin lancée ?
L'Espagne, enfin, devra lancer son tournoi face à la Pologne (19h00) à Séville.
La Roja a été une des grandes déceptions de la première journée, en livrant 90 minutes de domination stérile face à la Suède (0-0).
Nouvelle chance face aux équipiers de Robert Lewandowski, assommés par la Slovaquie (2-1) en ouverture, et qu'une défaite mettrait en très mauvaise posture.
Vendredi, la Suède a pris la tête de ce groupe E, en battant la Slovaquie (1-0) grâce à un penalty d'Emil Forsberg.
C'est dire si le niveau s'annonce époustouflant du moins en théorie.
L'Allemagne menacée
L'affiche la plus relevée, Portugal-Allemagne (16h00), peut déjà plonger un cador dans le doute. Battus sans démériter par la France (1-0) pour leurs débuts dans le groupe F, les Allemands seraient en sérieux danger d'élimination en cas de nouveau revers à Munich face aux équipiers de Cristiano Ronaldo.
Avec zéro point au bout de deux journées, la Mannschaft devrait terminer par une victoire sur la Hongrie, de préférence large, pour soigner sa différence de buts et tenter de passer parmi les quatre meilleurs troisièmes.
Equation plus simple pour les Portugais, champions d'Europe en titre, qui seraient assurés de passer en huitièmes en cas de victoire, avant même leur choc contre la France pour le compte de la troisième journée.
Les Bleus s'ambiancent
Pour la France aussi, l'enjeu comptable est simple: une victoire face à la Hongrie à Budapest (13h00), et les Bleus verront les huitièmes, quoi qu'il advienne ensuite face au Portugal.
La nouveauté pour eux sera de jouer, pour la première fois depuis le début de la pandémie, dans un stade plein à l'ambiance brûlante. Mais la Puskas Arena sera probablement peu acquise à leur cause, puisque la Hongrie jouera à domicile.
Contre l'adversaire le plus accessible de ce "groupe de la mort", les choix tactiques du sélectionneur Didier Deschamps seront scrutés: va-t-il remanier largement son onze, lui qui a jusque-là donné peu de temps de jeu à ses remplaçants?
Le choix n'est pas anodin pour une sélection régulièrement citée parmi les favorites de l'Euro, et qui doit donc se préparer pour un long tournoi.
D'un côté, elle doit éviter un faux pas à Budapest face à des Hongrois handicapés par les blessures et qui ont craqué en ouverture (3-0) contre le Portugal.
D'un autre côté, la troisième journée sera chargée en émotion, contre les Portugais qui avaient privé les Bleus d'un sacre à domicile à l'Euro-2016 en les battant en finale (1-0 a.p.).
Pour les Hongrois, une défaite serait quasiment éliminatoire: ils devraient alors vaincre l'Allemagne et espérer passer parmi les meilleurs troisièmes, malgré leur différence de buts plombée par le 3-0 encaissé contre le Portugal.
L'Espagne enfin lancée ?
L'Espagne, enfin, devra lancer son tournoi face à la Pologne (19h00) à Séville.
La Roja a été une des grandes déceptions de la première journée, en livrant 90 minutes de domination stérile face à la Suède (0-0).
Nouvelle chance face aux équipiers de Robert Lewandowski, assommés par la Slovaquie (2-1) en ouverture, et qu'une défaite mettrait en très mauvaise posture.
Vendredi, la Suède a pris la tête de ce groupe E, en battant la Slovaquie (1-0) grâce à un penalty d'Emil Forsberg.
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