Les élèves de l’école élémentaire de Gawdil, un village de la commune de Ronkh, dans le département de Dagana (nord), n’étudient plus faute d’enseignant, a déploré le chef du chef dudit village et l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Dagana qui évoque un gel de l’établissement scolaire à cause de son faible effectif.
« Cette école est fermée parce que nous n’avons pas d’enseignants. L’IEF de Dagana y avait envoyé un enseignant qui était ponctuel et assidu pour la première année, mais à cause des absences successives lors de l’année suivante, les enfants sont gagnés par le découragement », a expliqué le chef de village de Gawdil, Hamady Demba Bâ.
Il a indiqué que les absences de l’enseignant ont poussé les habitants à réagir, car ne comprenant pas cette situation dans cet établissement ouvert depuis 2008 avec deux salles de classe. Il a rappelé que les populations du village s’organisaient pour assurer le transport de l’enseignant, afin de faciliter ses déplacements et maintenir les élèves en classe.
Le secrétaire général de l’IEF de Dagana, Mbaye Diakhaté, préfère parler de ”gel des activités” de l’école.
« Je préfère parler de gel pour utiliser le terme approprié car, si dans un système éducatif il arrive un moment où il est mis fin peut-être à l’activité dans une école, on dit que l’école est gelée, et c’est le cas pour ce village », a-t-il précisé. Il signale avoir demandé au planificateur et au chargé des ressources humaines de l’IEF de l’édifier sur la question. Selon lui, « le constat est qu’au gré des déplacements des populations, l’enseignant se retrouvait avec des effectifs dérisoires, et parfois, sans effectif ».
Il a rappelé que la circonscription de Dagana est la plus étendue parmi les académies de Saint-Louis. Aussi a-t-elle toujours eu un problème de personnel avec des déficits qui ne sont pas conjoncturels mais structurels.
« En général, dans un établissement, si un enseignant est sous utilisé, c’est-à-dire quand il n’a pas d’apprenants, l’autorité est chargée de faire un arbitrage par rapport aux ressources à sa disposition, car dans d’autres lieux, la demande est forte, et les attentes sont énormes. Et c’est ce qui a aujourd’hui causé ce gel au niveau de cette école”, a-t-il justifié.
Il indique rapporte l’Aps que ce gel est une suspension provisoire des activités de l’école, soulignant qu’il faudra attendre que la situation revienne à la normale. Pour ce faire, dit-il, la communauté, les parents doivent s’engager à accompagner l’école en enrôlant tous les enfants qui sont en âge d’être scolarisés.
« Cette école est fermée parce que nous n’avons pas d’enseignants. L’IEF de Dagana y avait envoyé un enseignant qui était ponctuel et assidu pour la première année, mais à cause des absences successives lors de l’année suivante, les enfants sont gagnés par le découragement », a expliqué le chef de village de Gawdil, Hamady Demba Bâ.
Il a indiqué que les absences de l’enseignant ont poussé les habitants à réagir, car ne comprenant pas cette situation dans cet établissement ouvert depuis 2008 avec deux salles de classe. Il a rappelé que les populations du village s’organisaient pour assurer le transport de l’enseignant, afin de faciliter ses déplacements et maintenir les élèves en classe.
Le secrétaire général de l’IEF de Dagana, Mbaye Diakhaté, préfère parler de ”gel des activités” de l’école.
« Je préfère parler de gel pour utiliser le terme approprié car, si dans un système éducatif il arrive un moment où il est mis fin peut-être à l’activité dans une école, on dit que l’école est gelée, et c’est le cas pour ce village », a-t-il précisé. Il signale avoir demandé au planificateur et au chargé des ressources humaines de l’IEF de l’édifier sur la question. Selon lui, « le constat est qu’au gré des déplacements des populations, l’enseignant se retrouvait avec des effectifs dérisoires, et parfois, sans effectif ».
Il a rappelé que la circonscription de Dagana est la plus étendue parmi les académies de Saint-Louis. Aussi a-t-elle toujours eu un problème de personnel avec des déficits qui ne sont pas conjoncturels mais structurels.
« En général, dans un établissement, si un enseignant est sous utilisé, c’est-à-dire quand il n’a pas d’apprenants, l’autorité est chargée de faire un arbitrage par rapport aux ressources à sa disposition, car dans d’autres lieux, la demande est forte, et les attentes sont énormes. Et c’est ce qui a aujourd’hui causé ce gel au niveau de cette école”, a-t-il justifié.
Il indique rapporte l’Aps que ce gel est une suspension provisoire des activités de l’école, soulignant qu’il faudra attendre que la situation revienne à la normale. Pour ce faire, dit-il, la communauté, les parents doivent s’engager à accompagner l’école en enrôlant tous les enfants qui sont en âge d’être scolarisés.
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