L’histoire dépasse le cadre d’un simple fait divers et heurte l’entendement judiciaire. Etre escroquée de 600 000 francs et risquer d’être emprisonnée en plus ! voilà le double traumatisme que vit l’infortunée Mariama Baldé. Cette vendeuse dans une boutique multiservices à la commune de Vélingara a vu sa vie basculer un matin du mois d’août passé. C’est aux environs de 10 heures le jour des faits qu’un conducteur de moto-taxi débarque dans sa boutique pour lui demander de répondre au téléphone à quelqu’un qui voulait lui parler. Au bout du fil, un certain Mamadou Diedhiou, « gendarme » en service à la brigade de Vélingara. L’individu décline ainsi son identité et dresse son portrait à elle.
Pour la commerçante, cela ne faisait guère de doute : ce pandore c’est celui qu’elle venait de croiser au portail de la gendarmerie pendant qu’elle se rendait à son lieu de travail. Mirage ! On ne sait trop pourquoi, mais la pauvre Mariama Baldé s’empresse de répondre à la demande du soi-disant homme en bleu. Elle lui fait deux transferts d’argent via Orange money et Wari pour un montant total de 600 000 francs auquel s’ajoutent les frais de transaction.
Puis, comme émergeant d’un songe cauchemardesque, le réveil sera brutal pour cette dame quand elle se rend compte de certaines bizarreries sur les numéros des destinataires après avoir effectué les opérations. En panique, Mariama Baldé prend la direction de la brigade de gendarmerie de la localité pour porter plainte. Face au commandant Mamadou Diagne, elle narre sa mésaventure. C’est ainsi que ce dernier lui remet une note réquisitoire à remettre à la direction de la Sonatel pour les besoins de l’enquête.
Bizarre ! Depuis quand les victimes s’adressent-elles directement aux opérateurs de téléphonie pour les cas d’arnaque ?
Revirement de la situation
Si elle a fait preuve d’une telle « naïveté », c’est que Mariama Baldé entretiendrait de bonnes relations avec des éléments de la gendarmerie en service dans cette ville. Beaucoup d’entre eux constitueraient sa fidèle clientèle. Mis au parfum de telles accointances entre la victime et ses propres éléments, le commandant Diagne serait entré dans tous ses états. Et depuis lors, les déboires de la commerçante auraient commencé.
A plusieurs reprises, elle aurait été convoquée à la brigade, non pas pour les besoins de l’enquête, mais pour des injonctions afin qu’elle ferme sa bouche pour ne pas ternir l’image des gendarmes. La dernière en date, c’était dans le bureau président de tribunal, M Diouf.
Le commandant et la victime dans le bureau du juge …
Convoquée pour venir répondre au commandant de brigade Diagne, Mariama Baldé se verra conduire par celui-ci dans le bureau du président du tribunal départemental de Vélingara. Lequel lui aurait demandé de tourner la page de cette histoire d’arnaque si elle ne voulait pas se retrouver derrière les barreaux pour diffamation à l’encontre des gendarmes de la brigade. Pour équilibrer l’information reçue de la dame, Le Témoin s’est rapproché du commandant de brigade M. Diagne. « Je ne sais pas. J’ignore de quoi vous parlez », a-t-il répondu à nos interpellations dans son bureau aux environs de 18 heures. En attendant, entre tourmente et menaces, la dame Mariama Baldé n’a que ses yeux pour pleurer ses malheurs...
Le Témoin
Pour la commerçante, cela ne faisait guère de doute : ce pandore c’est celui qu’elle venait de croiser au portail de la gendarmerie pendant qu’elle se rendait à son lieu de travail. Mirage ! On ne sait trop pourquoi, mais la pauvre Mariama Baldé s’empresse de répondre à la demande du soi-disant homme en bleu. Elle lui fait deux transferts d’argent via Orange money et Wari pour un montant total de 600 000 francs auquel s’ajoutent les frais de transaction.
Puis, comme émergeant d’un songe cauchemardesque, le réveil sera brutal pour cette dame quand elle se rend compte de certaines bizarreries sur les numéros des destinataires après avoir effectué les opérations. En panique, Mariama Baldé prend la direction de la brigade de gendarmerie de la localité pour porter plainte. Face au commandant Mamadou Diagne, elle narre sa mésaventure. C’est ainsi que ce dernier lui remet une note réquisitoire à remettre à la direction de la Sonatel pour les besoins de l’enquête.
Bizarre ! Depuis quand les victimes s’adressent-elles directement aux opérateurs de téléphonie pour les cas d’arnaque ?
Revirement de la situation
Si elle a fait preuve d’une telle « naïveté », c’est que Mariama Baldé entretiendrait de bonnes relations avec des éléments de la gendarmerie en service dans cette ville. Beaucoup d’entre eux constitueraient sa fidèle clientèle. Mis au parfum de telles accointances entre la victime et ses propres éléments, le commandant Diagne serait entré dans tous ses états. Et depuis lors, les déboires de la commerçante auraient commencé.
A plusieurs reprises, elle aurait été convoquée à la brigade, non pas pour les besoins de l’enquête, mais pour des injonctions afin qu’elle ferme sa bouche pour ne pas ternir l’image des gendarmes. La dernière en date, c’était dans le bureau président de tribunal, M Diouf.
Le commandant et la victime dans le bureau du juge …
Convoquée pour venir répondre au commandant de brigade Diagne, Mariama Baldé se verra conduire par celui-ci dans le bureau du président du tribunal départemental de Vélingara. Lequel lui aurait demandé de tourner la page de cette histoire d’arnaque si elle ne voulait pas se retrouver derrière les barreaux pour diffamation à l’encontre des gendarmes de la brigade. Pour équilibrer l’information reçue de la dame, Le Témoin s’est rapproché du commandant de brigade M. Diagne. « Je ne sais pas. J’ignore de quoi vous parlez », a-t-il répondu à nos interpellations dans son bureau aux environs de 18 heures. En attendant, entre tourmente et menaces, la dame Mariama Baldé n’a que ses yeux pour pleurer ses malheurs...
Le Témoin
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