L’Union des routiers du Sénégal et le Syndicat national des conducteurs routiers du Mali ont décidé d’unir leurs forces pour aller en grève dès le 9 février prochain à partir de minuit. Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 30 janvier, à Thiès, le Secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, Gora Khouma, a informé que « les deux organisations ont déposé chacune un préavis de grève depuis le 7 janvier auprès des autorités de leurs pays respectifs et sont décidés, si rien n’est fait dans le sens d’une satisfaction des points inscrits sur leur plateforme revendicative, d’aller en mouvement».
Une manifestation à laquelle les routiers appellent tous les syndicats et organisations qui s’activent autour du transport. Entre autres points de revendications déjà déposés sur la table des autorités des deux Etats malien et sénégalais, M. Khouma cite « la renégociation des dispositions du Règlement 14 de l’Uemoa relatif à la charge à l’essieu ». Un règlement, explique-t-il, relatif à « l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules de transport lourd de marchandises dans la zone Uemoa ».
Selon le patron des routiers nationaux, « il est clair que toutes les conditions d’applicabilité de cette réglementation ne sont pas encore réunies ». Et d’expliquer que « quand un véhicule est autorisé à prendre un chargement de 20 tonnes à ne pas dépasser, même si le tonnage qu’il transporte est inférieur à celui autorisé, on lui demande de respecter scrupuleusement une répartition équitable de la charge entre le nombre d’essieux. Par exemple, s’il en a quatre, chaque essieu doit supporter 5 tonnes. Ce qui, à l’état actuel, est quasi impossible ».
Poursuivant, Gora Khouma estime que « nous ne pouvons présentement que nous limiter au poids indiqué. Quant à la répartition équitable du tonnage entre les essieux, nous ne pouvons pas l’assurer ».
Un autre point de la plateforme est relatif à « la réduction à trois des postes de contrôle allant d’une frontière à la capitale ». Les routiers maliens et sénégalais exigent que ces contrôles, « comme indiqué par l’Uemoa » précisent-ils, se fassent de façon groupée avec des équipes composées d’éléments de la Police, de la Gendarmerie, de la Douane, des Eaux, Forêts et Chasse et de la Direction des routes.
Selon Gora Khouma, ils veulent « un contrôle respectueux des normes, mais pas qu’un agent se pointe pour réclamer le permis de conduire et vous tourne le dos afin que vous (les Etats) le rejoigniez pour des arrangements ». Et de déplorer « une corruption pure et simple par-ci, par-là ». Les routiers disent vouloir des « contrôles sérieux et fiables ».
Au-delà, pense le Secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, « les maires des grandes villes ont le devoir d’aménager des aires de repos sécurisées pour les routiers puisqu’ils interdisent tous le stationnement des camions dans leur espace ». Car, explique-t-il, « il est difficile voire impossible aux transporteurs de boucler des centaines de kilomètres sans repos. Quand il est fatigué, a faim, a soif ou est somnolent, le routier n’a nulle part où stationner. A ce rythme, ce qui est certain est que les accidents vont se multiplier ».
D’autres points essentiels concernent « la non application du permis à points, la présence des carnets de reçus pour les amendes forfaitaires en application du tarif du décret en vigueur, la régulation de la circulation dans les villes en lieu et place des contrôles routiers, la baisse du prix du carburant et l’application de la convention collective ».
Le Témoin
Une manifestation à laquelle les routiers appellent tous les syndicats et organisations qui s’activent autour du transport. Entre autres points de revendications déjà déposés sur la table des autorités des deux Etats malien et sénégalais, M. Khouma cite « la renégociation des dispositions du Règlement 14 de l’Uemoa relatif à la charge à l’essieu ». Un règlement, explique-t-il, relatif à « l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules de transport lourd de marchandises dans la zone Uemoa ».
Selon le patron des routiers nationaux, « il est clair que toutes les conditions d’applicabilité de cette réglementation ne sont pas encore réunies ». Et d’expliquer que « quand un véhicule est autorisé à prendre un chargement de 20 tonnes à ne pas dépasser, même si le tonnage qu’il transporte est inférieur à celui autorisé, on lui demande de respecter scrupuleusement une répartition équitable de la charge entre le nombre d’essieux. Par exemple, s’il en a quatre, chaque essieu doit supporter 5 tonnes. Ce qui, à l’état actuel, est quasi impossible ».
Poursuivant, Gora Khouma estime que « nous ne pouvons présentement que nous limiter au poids indiqué. Quant à la répartition équitable du tonnage entre les essieux, nous ne pouvons pas l’assurer ».
Un autre point de la plateforme est relatif à « la réduction à trois des postes de contrôle allant d’une frontière à la capitale ». Les routiers maliens et sénégalais exigent que ces contrôles, « comme indiqué par l’Uemoa » précisent-ils, se fassent de façon groupée avec des équipes composées d’éléments de la Police, de la Gendarmerie, de la Douane, des Eaux, Forêts et Chasse et de la Direction des routes.
Selon Gora Khouma, ils veulent « un contrôle respectueux des normes, mais pas qu’un agent se pointe pour réclamer le permis de conduire et vous tourne le dos afin que vous (les Etats) le rejoigniez pour des arrangements ». Et de déplorer « une corruption pure et simple par-ci, par-là ». Les routiers disent vouloir des « contrôles sérieux et fiables ».
Au-delà, pense le Secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, « les maires des grandes villes ont le devoir d’aménager des aires de repos sécurisées pour les routiers puisqu’ils interdisent tous le stationnement des camions dans leur espace ». Car, explique-t-il, « il est difficile voire impossible aux transporteurs de boucler des centaines de kilomètres sans repos. Quand il est fatigué, a faim, a soif ou est somnolent, le routier n’a nulle part où stationner. A ce rythme, ce qui est certain est que les accidents vont se multiplier ».
D’autres points essentiels concernent « la non application du permis à points, la présence des carnets de reçus pour les amendes forfaitaires en application du tarif du décret en vigueur, la régulation de la circulation dans les villes en lieu et place des contrôles routiers, la baisse du prix du carburant et l’application de la convention collective ».
Le Témoin
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