Un report d'au moins un mois et demi, c'est ce qu'ont demandé les chefs d'Etat de la région réunis dimanche dernier lors d'un sommet à Dar es Salaam. Pour le moment, pas de nouveau calendrier, explique Willy Nyamitwe, conseiller en communication du président Pierre Nkurunziza :
« C’est sûr et certain qu’il n’y aura pas d’élections ce vendredi parce que le Burundi doit mettre en application la revendication du sommet de Dar es Salaam, tout en tenant compte des délais constitutionnels, confirme-t-il. Comme la Commission électorale nationale indépendante est un organe technique qui est chargé de mener toutes les activités en rapport avec les élections, nous attendons qu’elle puisse émettre un rapport définitif sur les dates probables pour les prochaines communales et législatives. »
Ne pas dépasser le délai constitutionnel, c'est ce que mettent en avant les autorités qui veulent à tout prix éviter une transition. Du côté de la communauté est-africaine, l'objectif est avant tout, à travers ce report et des discussions entre les acteurs politiques, de permettre la mise en place des conditions nécessaires à l'organisation d'élections démocratiques dans le pays.
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