Concernant ce qui s’est passé à Saint-Louis, c’est une situation vraiment déplorable. C’est touchant de voir des jeunes mourir en mer. Ça fait mal au cœur. Sur la question migratoire, c’est une chose qui nécessite une réflexion surtout au niveau des forces vives de la nation que ce soit les Politiques, les organisations de la société civile pour trouver des solutions. Ce qui s’est passé, n’est pas nouveau parce que ça fait des années qu’on vit cette situation. Le financement des jeunes n’est pas la seule solution. Il y’a des choses beaucoup plus profondes que ça et il faut essayer de mieux comprendre les causes profondes de la migration.
Quelles solutions préconisez-vous pour que cessent ces genres de catastrophes ?
Comme je l’ai dit la fois passée, la migration est un droit. Les Etats doivent travailler ensemble. Que ce soient les Etats africains ou européens et tous les Etats du monde, de trouver une solution pour permettre la mobilité des personnes. Parce que si on regarde bien ce qui est en train de se passer, c’est dû à des questions politiques et institutionnelles qui ne s’accommodent pas avec les pratiques sociales. Pour qu’une politique soit quelque chose de durable, il faut une symbiose avec les parties prenantes de la société. Actuellement les politiques que les Etats européens sont en train de développer c’est-à-dire la fermeture des frontières, cette politique facilite à renforcer le fait qu’il y’ ait plus de migration.
Quelles sont les causes fondamentales de la recrudescence de la migration irrégulière ?
En d’autres termes il y’ a aussi des causes économiques parce que la situation économique actuelle des pays africains, depuis des décennies est dans une crise de l’emploi. Parce que l’industrie ne marche pas bien, le secteur primaire aussi. Si je prends l’exemple du Sénégal plus de 100% des activités se trouvent dans le secteur primaire et l’Etat n’y investit pas beaucoup. On doit investir beaucoup dans la production, dans la transformation et le recyclage des ressources naturelles, halieutiques afin de permettre aux jeunes de pouvoir s’exercer. Actuellement les jeunes ont perdu de l’espoir de réussir dans le pays. Tout ce qu’ils ont envi c’est de migrer vers les autres destinations.
Il faut aussi essayer de trouver des solutions structurelles parce qu’également y’a la question de l’éducation, la formation professionnel pour qu’ils puissent permettre aux jeunes d’avoir des compétences, le savoir-faire.
Quel rôle doit jouer votre organisation en des cas pareils ?
Au niveau de notre organisation, nous avons une approche de respect de droit des migrants parce que comme je l’ai dit tantôt, la migration est un droit qui permet aux gens de pouvoir voyager librement, de pouvoir se rendre là où ils veulent. Il y’ a une perception de la migration au niveau du Sénégal. Pour que cette perception puisse apporter un changement par rapport à cette perception. Parce qu’ici (en Afrique en général et au Sénégal en particulier) les gens pensent que si tu ne migres pas, tu ne peux pas réussir et il faut qu’on essaye de faire savoir aux jeunes qu’il y’ a des perspectives au Sénégal et également leur parler de la réalité de la migration. Que ce soit les causes ou les droits de la migration, les questions d’intégration au niveau des pays d’accueil etc. afin de pouvoir prendre des décisions éclairées. Nous, notre ambition, c’est de les recenser sur la réalité de la migration pour éviter les préjugés sur la question migratoire et réhabiliter la thématique de la migration.
Quelles solutions préconisez-vous pour que cessent ces genres de catastrophes ?
Comme je l’ai dit la fois passée, la migration est un droit. Les Etats doivent travailler ensemble. Que ce soient les Etats africains ou européens et tous les Etats du monde, de trouver une solution pour permettre la mobilité des personnes. Parce que si on regarde bien ce qui est en train de se passer, c’est dû à des questions politiques et institutionnelles qui ne s’accommodent pas avec les pratiques sociales. Pour qu’une politique soit quelque chose de durable, il faut une symbiose avec les parties prenantes de la société. Actuellement les politiques que les Etats européens sont en train de développer c’est-à-dire la fermeture des frontières, cette politique facilite à renforcer le fait qu’il y’ ait plus de migration.
Quelles sont les causes fondamentales de la recrudescence de la migration irrégulière ?
En d’autres termes il y’ a aussi des causes économiques parce que la situation économique actuelle des pays africains, depuis des décennies est dans une crise de l’emploi. Parce que l’industrie ne marche pas bien, le secteur primaire aussi. Si je prends l’exemple du Sénégal plus de 100% des activités se trouvent dans le secteur primaire et l’Etat n’y investit pas beaucoup. On doit investir beaucoup dans la production, dans la transformation et le recyclage des ressources naturelles, halieutiques afin de permettre aux jeunes de pouvoir s’exercer. Actuellement les jeunes ont perdu de l’espoir de réussir dans le pays. Tout ce qu’ils ont envi c’est de migrer vers les autres destinations.
Il faut aussi essayer de trouver des solutions structurelles parce qu’également y’a la question de l’éducation, la formation professionnel pour qu’ils puissent permettre aux jeunes d’avoir des compétences, le savoir-faire.
Quel rôle doit jouer votre organisation en des cas pareils ?
Au niveau de notre organisation, nous avons une approche de respect de droit des migrants parce que comme je l’ai dit tantôt, la migration est un droit qui permet aux gens de pouvoir voyager librement, de pouvoir se rendre là où ils veulent. Il y’ a une perception de la migration au niveau du Sénégal. Pour que cette perception puisse apporter un changement par rapport à cette perception. Parce qu’ici (en Afrique en général et au Sénégal en particulier) les gens pensent que si tu ne migres pas, tu ne peux pas réussir et il faut qu’on essaye de faire savoir aux jeunes qu’il y’ a des perspectives au Sénégal et également leur parler de la réalité de la migration. Que ce soit les causes ou les droits de la migration, les questions d’intégration au niveau des pays d’accueil etc. afin de pouvoir prendre des décisions éclairées. Nous, notre ambition, c’est de les recenser sur la réalité de la migration pour éviter les préjugés sur la question migratoire et réhabiliter la thématique de la migration.
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