C’est le quatrième président démocratiquement élu depuis l’avènement de la démocratie en Guinée-Bissau en 1994. Mais dans ce petit pays de 1,5 million d’habitants, on ne compte plus les coups d’État et depuis quinze ans, rares sont les dirigeants qui ont pu finir leur mandat sans être renversés ou assassinés.
Les Bissau-Guinéens veulent maintenant tourner cette page sombre de leur histoire. Leur nouveau président, José Mario Vaz, élu en mai, est investi ce lundi. Plusieurs chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest sont attendus : Macky Sall du Sénégal, Yahya Jammeh de Gambie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, et Ibrahim Boubacar Keïta, du Mali, figurent parmi les hôtes de marque.
Côté lusophone, seul le Cap-Verdien Carlos Fonseca a fait le déplacement. L’Angola, le Brésil, le Mozambique et le Portugal sont représentés par des ministres. Plus de 5000 hommes ont été mobilisés pour garantir la sécurité pendant l’investiture ; une investiture qui marque le retour de la Guinée-Bissau à la normalité constitutionnelle.
Source : Rfi.fr
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso