Samedi, en fin de matinée, l'armée congolaise a reconnu avoir dû se retirer de Kibumba, à 25 kilomètres au nord de Goma, mais disait préparer une contre-offensive. Le M23, de son côté, déclarait ne pas avoir l'intention de poursuivre sa progression vers Goma, sauf en cas de provocation. Les FARDC et le M23 s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.
Le porte-parole de l'ONU a précisé que l'armée gouvernementale et la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo, la Mnusco, « essaient d'enrayer l'avancée du M23 vers Goma et Kibati ». Cette dernière localité est à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma et entre 60 000 et 80 000 personnes sont réfugiées dans un camp tout proche de la ville.
La réunion d’urgence du Conseil de sécurité a été convoquée après l’échec des hélicoptères de combat de l’ONU à empêcher la chute de Kibumba, explique notre correspondant à New York, Karim Lebhour. Les forces de la Monusco se sont maintenant positionnées à 20 kilomètres de Goma pour tenter de bloquer l’avancée des rebelles. Le Conseil a condamné cette percée du M23. L’ONU dit craindre qu’une chute de Goma ne jette sur les routes des centaines de milliers de réfugiés.
Le Conseil a également posé la question de l’approvisionnement en armes du mouvement rebelle. Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous affirme que le M23 dispose désormais de canons de 120 mm et de lunettes de vision nocturne qui ont permis aux rebelles de lancer leur offensive au milieu de la nuit.
Les diplomates du Conseil suspectent le Rwanda, mais disent ne pas avoir de preuves formelles de l’implication de Kigali. Le secrétaire général Ban Ki-moon a tout de même appelé le président rwandais Paul Kagamé pour lui demander d’user de son influence sur le M23 pour stopper cette offensive.
Le porte-parole de l'ONU a précisé que l'armée gouvernementale et la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo, la Mnusco, « essaient d'enrayer l'avancée du M23 vers Goma et Kibati ». Cette dernière localité est à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma et entre 60 000 et 80 000 personnes sont réfugiées dans un camp tout proche de la ville.
La réunion d’urgence du Conseil de sécurité a été convoquée après l’échec des hélicoptères de combat de l’ONU à empêcher la chute de Kibumba, explique notre correspondant à New York, Karim Lebhour. Les forces de la Monusco se sont maintenant positionnées à 20 kilomètres de Goma pour tenter de bloquer l’avancée des rebelles. Le Conseil a condamné cette percée du M23. L’ONU dit craindre qu’une chute de Goma ne jette sur les routes des centaines de milliers de réfugiés.
Le Conseil a également posé la question de l’approvisionnement en armes du mouvement rebelle. Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous affirme que le M23 dispose désormais de canons de 120 mm et de lunettes de vision nocturne qui ont permis aux rebelles de lancer leur offensive au milieu de la nuit.
Les diplomates du Conseil suspectent le Rwanda, mais disent ne pas avoir de preuves formelles de l’implication de Kigali. Le secrétaire général Ban Ki-moon a tout de même appelé le président rwandais Paul Kagamé pour lui demander d’user de son influence sur le M23 pour stopper cette offensive.
Gérard Araud: «La chute de Goma serait inévitablement une tragédie humanitaire... Il faut donc arrêter le M23» Ambassadeur de France aux Nations unies « La France a demandé cette réunion d'urgence du Conseil de sécurité. Il y a eu un très large consensus du conseil pour exprimer leur condamnation de l'offensive du M23 et des soutiens dont le M23 peut bénéficier. Il est évident qu'il y a des soutiens extérieurs. Ces armes sophistiquées viennent de quelque part... cela étant... nous n'avons pas de preuves pour accuser un pays ou un fournisseur... » RFI |
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