Au cours de l’année écoulée, c’est-à-dire en 2019, le Sénégal a enregistré 189 cas de lèpre. un chiffre certes non négligeable mais qui est tout de même en baisse comparée aux quelques 204 cas qui sont notés en 2018. une propension baissière qui fera dire au coordonnateur du Programme national d’Elimination de la Lèpre (Pnel) que « la tendance globale est encourageante ».
En effet, le pourcentage est de 0,11% contre 0,17% en 2012. Soit un cas pour 42 300 habitants, selon le Dr Louis Hyacinthe Zouby. Ce dernier de noter que, malgré les efforts consentis, et qui ont abouti à cette diminution encourageante de la maladie, il reste beaucoup à faire par rapport à la sensibilisation et à la communication. Déjà, « il n’y pas en- core de vaccin pour rompre avec la maladie », a-t-il dit tout en soulignant que, à ce jour, les régions de Dakar, Diourbel, Thiès et Kaolack dépassent les 20 cas, là où Fatick, Kolda, Matam, Sédhiou, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou et ziguinchor ont moins de 10 cas. Ce, même si la maladie a connu un recul important dans toutes les régions.
Déjà, en 2016, on était à 332 nouveaux cas de lèpres. Au Sénégal, la maladie est « sous contrôle ». Mais dans le monde, on compte encore près de trois millions de lépreux avec une infirmité ou des mutilations. Aujourd’hui, les 12 pays les plus touchés totalisent 90% des cas avec un taux de prévalence 4,5 fois plus élevé. il s’agit de l’Angola, du Brésil, de l’Ethiopie, de la Guinée, de l’inde, de l’Indonésie, du Madagascar, de la Mozambique, du Népal, du Niger et de la République démocratique du Congo.
Avec 260 000 nouveaux cas en 2018, Dr zouby précise que la lèpre est encore une maladie répandue et difficile à contrôler au niveau mondial. Encore que près de 20% d’enfants de moins de 15 ans et parmi lesquels 20% à 30% sont dépistés tardivement. Or, la maladie de la lèpre, quand elle est très tôt dépistée, peut être guérie sans séquelles. Ces séquelles constituent des paralysies sensitives et motrices des yeux, des mains, des pieds avec des conséquences invalidantes entraînées par « la destruction rapide des nerfs périphériques », d’après les professionnels de la santé qui expliquent que ces conséquences liées aux informités et mutilations peuvent être des sources d’exclusion.
Son traitement est fondé sur un protocole recommandé par l’organisation mondiale de la Santé (oms), et est connu sous le terme de Polychimiothérapie (Pct). Mais les médecins indiquent que «des réactions immunitaires violentes » peuvent survenir à n’importe quelle étape de la maladie.
Le Témoin
En effet, le pourcentage est de 0,11% contre 0,17% en 2012. Soit un cas pour 42 300 habitants, selon le Dr Louis Hyacinthe Zouby. Ce dernier de noter que, malgré les efforts consentis, et qui ont abouti à cette diminution encourageante de la maladie, il reste beaucoup à faire par rapport à la sensibilisation et à la communication. Déjà, « il n’y pas en- core de vaccin pour rompre avec la maladie », a-t-il dit tout en soulignant que, à ce jour, les régions de Dakar, Diourbel, Thiès et Kaolack dépassent les 20 cas, là où Fatick, Kolda, Matam, Sédhiou, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou et ziguinchor ont moins de 10 cas. Ce, même si la maladie a connu un recul important dans toutes les régions.
Déjà, en 2016, on était à 332 nouveaux cas de lèpres. Au Sénégal, la maladie est « sous contrôle ». Mais dans le monde, on compte encore près de trois millions de lépreux avec une infirmité ou des mutilations. Aujourd’hui, les 12 pays les plus touchés totalisent 90% des cas avec un taux de prévalence 4,5 fois plus élevé. il s’agit de l’Angola, du Brésil, de l’Ethiopie, de la Guinée, de l’inde, de l’Indonésie, du Madagascar, de la Mozambique, du Népal, du Niger et de la République démocratique du Congo.
Avec 260 000 nouveaux cas en 2018, Dr zouby précise que la lèpre est encore une maladie répandue et difficile à contrôler au niveau mondial. Encore que près de 20% d’enfants de moins de 15 ans et parmi lesquels 20% à 30% sont dépistés tardivement. Or, la maladie de la lèpre, quand elle est très tôt dépistée, peut être guérie sans séquelles. Ces séquelles constituent des paralysies sensitives et motrices des yeux, des mains, des pieds avec des conséquences invalidantes entraînées par « la destruction rapide des nerfs périphériques », d’après les professionnels de la santé qui expliquent que ces conséquences liées aux informités et mutilations peuvent être des sources d’exclusion.
Son traitement est fondé sur un protocole recommandé par l’organisation mondiale de la Santé (oms), et est connu sous le terme de Polychimiothérapie (Pct). Mais les médecins indiquent que «des réactions immunitaires violentes » peuvent survenir à n’importe quelle étape de la maladie.
Le Témoin
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