Des combattants de l’Armée syrienne libre, avec des bombes artisanales, à Deir al-Zor, le 8 mars 2013.
Laurent Fabius a annoncé sa décision, prise conjointement avec François Hollande, de « demander à l’Union européenne la levée de l’embargo sur les armes. » Une décision prise conjointement avec la Grande-Bretagne, qui constitue un véritable tournant dans la situation syrienne, à la veille des deux ans du début du soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad. Jusqu’ici, les pays occidentaux refusent de livrer des armes aux rebelles syriens. L’Union européenne, qui a instauré un embargo, craint d’aggraver le conflit. Il y a également la peur de voir ces armes tomber entre de mauvaises mains : celles de groupes jihadistes qui ont rejoint l’opposition syrienne.
Mais, Laurent Fabius juge que « l’on ne peut pas accepter le déséquilibre actuel, avec d’un côté l’Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar, et, de l’autre, les résistants qui ne peuvent pas se défendre. »
Pour le ministre français des Affaires étrangères, il faut donc agir. La France se dit prête, avec la Grande-Bretagne, à fournir des armes à l’opposition syrienne.
Source : Rfi.fr
Mais, Laurent Fabius juge que « l’on ne peut pas accepter le déséquilibre actuel, avec d’un côté l’Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar, et, de l’autre, les résistants qui ne peuvent pas se défendre. »
Pour le ministre français des Affaires étrangères, il faut donc agir. La France se dit prête, avec la Grande-Bretagne, à fournir des armes à l’opposition syrienne.
Source : Rfi.fr
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