Le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication (Synpics) ne digère toujours pas l'agression des journalistes à la Place de l'Indépendance par des forces de l'ordre, vendredi dernier lors de manifestations « Noo Lank ». Ce mardi 24 décembre, le Synpics a adressé une lettre de dénonciation au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
« C'est avec beaucoup de consternation et de peine que nous avons assisté vendredi 21 décembre 2019 à l'interpellation des journalistes couvrant la manifestation du mouvement "Noo Lank Noo Bagn" contre la hausse du prix de l'électricité. Consternation et peines que de pareils écarts se produisent au Sénégal, notre pays qui a fait d'énormes progrès dans le domaine de la liberté de presse au point d'avoir été classé à la 49ème place de Reporters Sans Frontières dans le rapport 2019 », lit-on dans le document parvenu à Pressafrik.
« Nous avons été ulcérés d'entendre un commandant de la Police Nationale du Sénégal donner l'ordre de "mater les journalistes" à la Place de L'indépendance. Il s'agit là d'une violence grave et sans précédent par un officier de police de la liberté d’informer», dénonce le Secrétaire général de Synpics.
Poursuivant son plaidoyer, Bamba Kassé fait savoir au ministre que « le seul tort de nos confrères a été de vouloir donner corps à un principe constitutionnel, celui du droit des citoyens à disposer d'une information plurielle».
Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal interpelle également l'autorité publique sur «cette violence gratuite que rien, même les contraintes liées au maintien de l'ordre, ne saurait justifier.»
En conséquence, le Synpics invite le ministre « de bien vouloir restituer au commandement des forces de maintien de l’ordre tout le sens de ce devoir régalien de l’Etat, qui ne doit en aucun cas empêcher un journaliste d’accomplir son devoir ».
« C'est avec beaucoup de consternation et de peine que nous avons assisté vendredi 21 décembre 2019 à l'interpellation des journalistes couvrant la manifestation du mouvement "Noo Lank Noo Bagn" contre la hausse du prix de l'électricité. Consternation et peines que de pareils écarts se produisent au Sénégal, notre pays qui a fait d'énormes progrès dans le domaine de la liberté de presse au point d'avoir été classé à la 49ème place de Reporters Sans Frontières dans le rapport 2019 », lit-on dans le document parvenu à Pressafrik.
« Nous avons été ulcérés d'entendre un commandant de la Police Nationale du Sénégal donner l'ordre de "mater les journalistes" à la Place de L'indépendance. Il s'agit là d'une violence grave et sans précédent par un officier de police de la liberté d’informer», dénonce le Secrétaire général de Synpics.
Poursuivant son plaidoyer, Bamba Kassé fait savoir au ministre que « le seul tort de nos confrères a été de vouloir donner corps à un principe constitutionnel, celui du droit des citoyens à disposer d'une information plurielle».
Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal interpelle également l'autorité publique sur «cette violence gratuite que rien, même les contraintes liées au maintien de l'ordre, ne saurait justifier.»
En conséquence, le Synpics invite le ministre « de bien vouloir restituer au commandement des forces de maintien de l’ordre tout le sens de ce devoir régalien de l’Etat, qui ne doit en aucun cas empêcher un journaliste d’accomplir son devoir ».
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