"Je voudrais en tant que président de tous les Ivoiriens exhorter à l'apaisement des cœurs" a invité M. Ouattara ajoutant "ce procès ne doit pas nous diviser davantage".
Le procès conjoint de l’ancien chef de l’Etat, incarcéré à La Haye depuis 2011 et l’un de ses proches Charles Blé Goudé, s’est ouvert il y a une semaine à la CPI.
Ils sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" commis lors des violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire et ont tous deux plaidé "non coupables" à l’ouverture du procès.
"Nous ferons également des procès en Côte d’Ivoire pour d’autres personnes qui ont participé à la crise postélectorale", a annoncé le président ivoirien précisant que "la Côte d’Ivoire s’est engagée à renforcer l’Etat de droit".
Egalement poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI, les autorités ivoiriennes ont refusé de transférer à La Haye l’ex-Première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison ferme pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
M. Ouattara a affirmé jeudi qu'il "n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que la Côte d’Ivoire avait désormais une "justice opérationnelle", à l'issue d'une rencontre à Paris avec le président François Hollande.
Source: Alerte Infos
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