Pape Alioune Badara Fall, l’auteur présumé du meurtre de Bineta Camara, âgé de 33 ans et voisin de la victime a avoué son forfait devant les enquêteurs. Celui-ci qui a reconnu avoir tué, la fille de Malal Camara, Dg de l’ADL, a fait le récit de son acte d’horreur. Le quotidien L’Observateur, dans sa parution de ce mercredi reconstitue le film du modus opérandi machiavélique raconté par le présumé meurtrier.
« J’ai joint au téléphone Bineta Camara le jour des faits, le samedi 18 mai, vers 19 heures. L’appel a duré 7 secondes. Après je me suis rendu à son domicile où elle se trouvait. Une fois devant le portail de la maison, j’ai hélé Bineta, lui demandant d’ouvrir la porte. Je précise que j’avais pris, auparavant, le soin de joindre le vigile, Malick Diop, alias Ako, histoire de le situer et de m’assurer qu’il n’était pas chez Bineta. Au bout du fil, il m’a dit qu’il se trouvait chez lui, sacrifiant à la coupure du jeûne. S’exécutant, Bineta s’est empressée d’ouvrir la porte et je me suis chargé de refermer à double tour. C’est alors que nous empruntions le couloir qui mène à l’appartement, que je l’ai interpellée, lui indiquant que son père ne se soucie pas de mon avenir. Que malgré toutes ces années passées à ses côtés, il n’a rien fait pour moi, contrairement à certains à qui il a trouvé des contrats de travail ».
« Dans la foulée, elle m’a répondu sèchement, en me crachant à la figure que la politique ne l’intéresse pas et que je n’avais qu’à exposer ma requête à son père. Irrité par cette réponse, j’ai arraché son foulard et me suis rué sur elle dans le but de l’étrangler. Elle a riposté et m’a asséné une gifle. Nous nous sommes battus dans la chambre de ses parents. Là, je lui ai asséné un violent coup à la tempe. Bineta s’est défendue de toutes ses forces. J’avoue que j’avais l’intention de coucher avec elle, mais elle m’a opposé une farouche résistance. C’est lorsqu’elle a lourdement chuté sur les carreaux et cassé l’écran plat du téléviseur que j’ai pris peur et lâché prise. Puis, j’ai réalisé qu’elle n’allait pas bien et que, visiblement, elle agonisait. »
« J’ai joint au téléphone Bineta Camara le jour des faits, le samedi 18 mai, vers 19 heures. L’appel a duré 7 secondes. Après je me suis rendu à son domicile où elle se trouvait. Une fois devant le portail de la maison, j’ai hélé Bineta, lui demandant d’ouvrir la porte. Je précise que j’avais pris, auparavant, le soin de joindre le vigile, Malick Diop, alias Ako, histoire de le situer et de m’assurer qu’il n’était pas chez Bineta. Au bout du fil, il m’a dit qu’il se trouvait chez lui, sacrifiant à la coupure du jeûne. S’exécutant, Bineta s’est empressée d’ouvrir la porte et je me suis chargé de refermer à double tour. C’est alors que nous empruntions le couloir qui mène à l’appartement, que je l’ai interpellée, lui indiquant que son père ne se soucie pas de mon avenir. Que malgré toutes ces années passées à ses côtés, il n’a rien fait pour moi, contrairement à certains à qui il a trouvé des contrats de travail ».
« Dans la foulée, elle m’a répondu sèchement, en me crachant à la figure que la politique ne l’intéresse pas et que je n’avais qu’à exposer ma requête à son père. Irrité par cette réponse, j’ai arraché son foulard et me suis rué sur elle dans le but de l’étrangler. Elle a riposté et m’a asséné une gifle. Nous nous sommes battus dans la chambre de ses parents. Là, je lui ai asséné un violent coup à la tempe. Bineta s’est défendue de toutes ses forces. J’avoue que j’avais l’intention de coucher avec elle, mais elle m’a opposé une farouche résistance. C’est lorsqu’elle a lourdement chuté sur les carreaux et cassé l’écran plat du téléviseur que j’ai pris peur et lâché prise. Puis, j’ai réalisé qu’elle n’allait pas bien et que, visiblement, elle agonisait. »
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