Le capitaine Sanogo (d.), interviewé notamment par le directeur du journal Le Républicain Boukary Daou (c.) Inculpé pour «publication de fausses nouvelles», ce dernier doit être jugé le 16 avril 2013.
Au Mali, on compte soixante-deux cas d'enlèvements, d'arrestations, d'agressions ou d'actes d'intimidation en seulement un an. Depuis le coup d'Etat, les conditions de travail des journalistes maliens ont gravement empiré. « De la place de 23e, nous nous sommes retrouvés à la 92e place, constate ainsi Aliou Jim le secrétaire général de l'Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel) en se référant au classement de Reporters Sans Frontières. Cela veut dire qu’il y a eu suffisamment d’actes posés contre cette profession qui expliquent que nous nous trouvions là ».
Les journalistes maliens « sont victimes de toute sorte d'actions, poursuit-il : de coups, de blessures, de menaces, de tout ce qui peut nous empêcher de faire correctement notre travail. » Pour les journalistes maliens, il s'agit non seulement de protester, mais aussi de faire passer le message, afin que leur combat ne soit pas celui d'un corps de métier, mais celui de toute la population malienne.
Diffusion en Bambara
« Aujourd’hui nous avons par exemple mené la conférence-débat en direct sur plusieurs radios nationales, explique Ramata Diaoré, directrice de la rédaction du journal 22 Septembre. Nous avons diffusé sur un réseau qui couvre toute l’étendue du territoire en utilisant au moins une langue nationale, le bambara parce qu'il est bon de faire savoir aussi aux gens ce qui se passe exactement. Nous avons également décidé de lancer une pétition. Il y en a déjà une qui existe et nous sommes en train de voir comment changer d’échelle et nous ouvrir à un plus large public. »
Dernière victime en date, le journaliste Boukary Daou, directeur de publication du quotidien Le Républicain. Après avoir été retenu illégalement pendant neuf jours par les services de renseignement maliens, il sera jugé le 16 avril prochain, pour avoir publié une lettre de soldats dénonçant les avantages financiers accordés au capitaine Sanogo, leader des putschistes du 22 mars dernier.
Source : Rfi.fr
Les journalistes maliens « sont victimes de toute sorte d'actions, poursuit-il : de coups, de blessures, de menaces, de tout ce qui peut nous empêcher de faire correctement notre travail. » Pour les journalistes maliens, il s'agit non seulement de protester, mais aussi de faire passer le message, afin que leur combat ne soit pas celui d'un corps de métier, mais celui de toute la population malienne.
Diffusion en Bambara
« Aujourd’hui nous avons par exemple mené la conférence-débat en direct sur plusieurs radios nationales, explique Ramata Diaoré, directrice de la rédaction du journal 22 Septembre. Nous avons diffusé sur un réseau qui couvre toute l’étendue du territoire en utilisant au moins une langue nationale, le bambara parce qu'il est bon de faire savoir aussi aux gens ce qui se passe exactement. Nous avons également décidé de lancer une pétition. Il y en a déjà une qui existe et nous sommes en train de voir comment changer d’échelle et nous ouvrir à un plus large public. »
Dernière victime en date, le journaliste Boukary Daou, directeur de publication du quotidien Le Républicain. Après avoir été retenu illégalement pendant neuf jours par les services de renseignement maliens, il sera jugé le 16 avril prochain, pour avoir publié une lettre de soldats dénonçant les avantages financiers accordés au capitaine Sanogo, leader des putschistes du 22 mars dernier.
Source : Rfi.fr
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