M. Le Président ces temps-ci, l'actualité politique sénégalaise est marquée par la question du choix d'un chef de l'opposition.
Certains analystes, journalistes et politiciens de tous acabits estiment que ce poste de Chef de l'opposition vous revient de droit, car arrivé en seconde position lors de l’élection présidentielle de février 2019. Et pendant ce temps, par presse interposée, les jeunes des différents partis se livrent à une bataille sans merci sur l’opportunité, la légitimité et la légalité pour vous d’accéder à ce poste.
M. Le Président, vous conviendrez avec nous que ces temps-ci, la diversion est gravissime.
L'extrapolation qui sévit autour de cette question révèle de la mauvaise foi de certains politiciens dont le but ultime est d'enterrer le soldat Idrissa Seck vivant et d’anéantir cet engouement populaire qui a voulu faire l’homme qui doit présider aux destinées de ce peuple. Mais nous pensons, à raison, que l’homme politique que vous êtes, ayant marqué l'histoire politique de ce pays, ne va point se laisser enrôler par un plan habilement ourdi par Macky Sall.
M. le Président, l’homme politique brillant que vous êtes, connait certainement cette phrase de Nelson Mandela: « aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès ». Aujourd’hui notre pays est à la croisée des chemins, et la personne qui le dirige n’est pas à la hauteur des enjeux. Nul besoin de vous dire que vous avez su incarner le point focal de l’opposition politique lors de l’élection présidentielle de février 2019.
Entre les discours dits de continuité pour certains et de rupture pour d’autres, nous avons adhéré et fait adhérer à votre discours que nous jugeons modéré et fédérateur. Nous avons trouvé en vous un homme capable de rassembler les filles et les fils de ce pays et d’apaiser les esprits. Nous vous connaissons libéral, partisan de la culture de l’excellence,
patriote et rigoureux vous avez été le choix d’une jeunesse responsable et consciente.
Cette jeunesse n’a pas hésité à braver froid et chaleur, océans et fleuves, moqueries et insultes etc. Pour faire triompher votre projet et idéaux à l’égard du peuple sénégalais.
M. Le Président sous nos cieux, en toute solidarité, l'opposition doit relever le noble défi de la sauvegarde de nos ressources naturelles, se battre pour la liberté du prisonnier politique Khalifa Sall, du prisonnier Adama Gaye et de tous ceux qui sont emprisonnés par la volonté et désire de Macky Sall.
Depuis 2012, l’année d’accession de Macky Sall au pouvoir, l'opposition se bat bec et ongle pour restaurer les valeurs démocratiques que nous perdons progressivement.
Le leader que vous êtes, conscient de la situation actuelle du Sénégal, ne saura jamais accepter de légitimer un poste de chef de l'opposition constituant une entorse à notre démocratie.
On dit souvent que «ce n’est pas à vieux
singe qu’on apprend à faire des grimaces », mais il est de notre devoir et au nom de notre
engagement à vos côtés en faveur de votre programme politique de février 2019, de vous faire part de notre opinion.
M. Le Président, au nom de la démocratie et du multipartisme, nous refusons le statut de chef de l’opposition et vous demandons de récuser ce poste au cas où il vous sera proposé. En effet, l’heure n’est pas à spéculer sur le leader qui doit être le chef de l’opposition.
Ce débat, suscité pour étouffer les nombreux scandales qui secouent Macky Sall et son clan, a pour objectif de diviser l’opposition qui est dans une dynamique de lutte pour la protection de nos ressources naturelles.
M. Le Président nous vous demandons de récuser ce poste car la politique ne serait être réduite à un partage de rente entre Pouvoir et opposition.
M. Le Président, comme vous le savez, en cette période hivernale nos concitoyens sont confrontés à d’énormes difficultés et un bon nombre parmi eux adhèrent peu aux discours politiques. Il est de notre devoir de remobiliser pour faire face à ces brigands au pouvoir.
M. Le Président, il est impératif d'obliger le gouvernement de Macky Sall à faire face aux citoyens pour s’expliquer sur l’affaire Petrotim qui reste toujours une nébuleuse et le plus gros scandale que notre pays ait connu. Pire, le bradage du fer de la Falémé, qui secoue la toile actuellement, est un autre scandale qui démontre que nous avons affaire à un État délinquant.
M. Le Président, au nom de l’injustice que Khalifa Sall est en train de subir, au nom de cette alliance entre libéraux, socialistes, responsabilistes et travaillistes, au nom de la confiscation des suffrages du peuple par Macky Sall, au nom de la mascarade électorale, au nom de l’élimination volontaire des
candidats par un Conseil Constitutionnel illégitime, au nom des mensonges d’État sur la gestion de nos ressources humaines, au nom des principes de bonne gouvernance, nous vous redisons que le statut de chef de l’opposition est une disposition inacceptable et nous vous renouvelons notre appel
à le récuser.
Recevez, M. Le Président, l’expression de notre considération distinguée.
■Signataires : Kemo Cisse Tekki - France
Elhadji Omar Massaly - PDS
Moustapha Sadio - ACT Paris
Mamadou Lamine Biaye - GP Sédhiou
Fanta Diaby - SUD Lyon
Mouhamed Sagna - Eternel Wadiste de Malicka
Elhadji Kaoussou Cisse – Asskaw Mbour
Khady Cisse – Citoyenne sénégalaise de Paris
Samba Leye – Tekki France
Adia Tida Diakhité -Citoyenne sénégalaise de
Mulhouse
Certains analystes, journalistes et politiciens de tous acabits estiment que ce poste de Chef de l'opposition vous revient de droit, car arrivé en seconde position lors de l’élection présidentielle de février 2019. Et pendant ce temps, par presse interposée, les jeunes des différents partis se livrent à une bataille sans merci sur l’opportunité, la légitimité et la légalité pour vous d’accéder à ce poste.
M. Le Président, vous conviendrez avec nous que ces temps-ci, la diversion est gravissime.
L'extrapolation qui sévit autour de cette question révèle de la mauvaise foi de certains politiciens dont le but ultime est d'enterrer le soldat Idrissa Seck vivant et d’anéantir cet engouement populaire qui a voulu faire l’homme qui doit présider aux destinées de ce peuple. Mais nous pensons, à raison, que l’homme politique que vous êtes, ayant marqué l'histoire politique de ce pays, ne va point se laisser enrôler par un plan habilement ourdi par Macky Sall.
M. le Président, l’homme politique brillant que vous êtes, connait certainement cette phrase de Nelson Mandela: « aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès ». Aujourd’hui notre pays est à la croisée des chemins, et la personne qui le dirige n’est pas à la hauteur des enjeux. Nul besoin de vous dire que vous avez su incarner le point focal de l’opposition politique lors de l’élection présidentielle de février 2019.
Entre les discours dits de continuité pour certains et de rupture pour d’autres, nous avons adhéré et fait adhérer à votre discours que nous jugeons modéré et fédérateur. Nous avons trouvé en vous un homme capable de rassembler les filles et les fils de ce pays et d’apaiser les esprits. Nous vous connaissons libéral, partisan de la culture de l’excellence,
patriote et rigoureux vous avez été le choix d’une jeunesse responsable et consciente.
Cette jeunesse n’a pas hésité à braver froid et chaleur, océans et fleuves, moqueries et insultes etc. Pour faire triompher votre projet et idéaux à l’égard du peuple sénégalais.
M. Le Président sous nos cieux, en toute solidarité, l'opposition doit relever le noble défi de la sauvegarde de nos ressources naturelles, se battre pour la liberté du prisonnier politique Khalifa Sall, du prisonnier Adama Gaye et de tous ceux qui sont emprisonnés par la volonté et désire de Macky Sall.
Depuis 2012, l’année d’accession de Macky Sall au pouvoir, l'opposition se bat bec et ongle pour restaurer les valeurs démocratiques que nous perdons progressivement.
Le leader que vous êtes, conscient de la situation actuelle du Sénégal, ne saura jamais accepter de légitimer un poste de chef de l'opposition constituant une entorse à notre démocratie.
On dit souvent que «ce n’est pas à vieux
singe qu’on apprend à faire des grimaces », mais il est de notre devoir et au nom de notre
engagement à vos côtés en faveur de votre programme politique de février 2019, de vous faire part de notre opinion.
M. Le Président, au nom de la démocratie et du multipartisme, nous refusons le statut de chef de l’opposition et vous demandons de récuser ce poste au cas où il vous sera proposé. En effet, l’heure n’est pas à spéculer sur le leader qui doit être le chef de l’opposition.
Ce débat, suscité pour étouffer les nombreux scandales qui secouent Macky Sall et son clan, a pour objectif de diviser l’opposition qui est dans une dynamique de lutte pour la protection de nos ressources naturelles.
M. Le Président nous vous demandons de récuser ce poste car la politique ne serait être réduite à un partage de rente entre Pouvoir et opposition.
M. Le Président, comme vous le savez, en cette période hivernale nos concitoyens sont confrontés à d’énormes difficultés et un bon nombre parmi eux adhèrent peu aux discours politiques. Il est de notre devoir de remobiliser pour faire face à ces brigands au pouvoir.
M. Le Président, il est impératif d'obliger le gouvernement de Macky Sall à faire face aux citoyens pour s’expliquer sur l’affaire Petrotim qui reste toujours une nébuleuse et le plus gros scandale que notre pays ait connu. Pire, le bradage du fer de la Falémé, qui secoue la toile actuellement, est un autre scandale qui démontre que nous avons affaire à un État délinquant.
M. Le Président, au nom de l’injustice que Khalifa Sall est en train de subir, au nom de cette alliance entre libéraux, socialistes, responsabilistes et travaillistes, au nom de la confiscation des suffrages du peuple par Macky Sall, au nom de la mascarade électorale, au nom de l’élimination volontaire des
candidats par un Conseil Constitutionnel illégitime, au nom des mensonges d’État sur la gestion de nos ressources humaines, au nom des principes de bonne gouvernance, nous vous redisons que le statut de chef de l’opposition est une disposition inacceptable et nous vous renouvelons notre appel
à le récuser.
Recevez, M. Le Président, l’expression de notre considération distinguée.
■Signataires : Kemo Cisse Tekki - France
Elhadji Omar Massaly - PDS
Moustapha Sadio - ACT Paris
Mamadou Lamine Biaye - GP Sédhiou
Fanta Diaby - SUD Lyon
Mouhamed Sagna - Eternel Wadiste de Malicka
Elhadji Kaoussou Cisse – Asskaw Mbour
Khady Cisse – Citoyenne sénégalaise de Paris
Samba Leye – Tekki France
Adia Tida Diakhité -Citoyenne sénégalaise de
Mulhouse
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