La région de Sédhiou est secouée par une vague de contestations menée par des élèves, qui dénoncent un déficit flagrant d’enseignants, aggravé par le départ de plusieurs professeurs vers le Lycée Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (Lynaqe). Ce centre d’excellence, récemment inauguré, a recruté des enseignants à la suite d’un appel à candidatures, suscitant une colère générale parmi les élèves des établissements concernés.
Hier, jeudi, les élèves de Faoune, dans l’arrondissement de Diaroumé (département de Bounkiling), ont organisé une marche de protestation pour dénoncer la perte de leurs professeurs de sciences (mathématiques, SVT) et d’histoire-géographie. Cette situation a également affecté des établissements comme le CEM Mamadou Mané et le Lycée Balla Moussa Daffé, situés dans la commune de Sédhiou.
« Cette situation aggrave un déséquilibre déjà présent dans la région », s’indigne un enseignant au micro du journal Le Quotidien. Il a ajouté : « Sédhiou fait partie des zones les plus touchées par les départs massifs d’enseignants à la fin de chaque année scolaire. »
La tension a atteint son paroxysme lorsque des élèves ont délogé leurs camarades d’autres établissements pour rejoindre leur mouvement. Aux alentours de 8 heures, les manifestants ont tenté de traverser la Route nationale 4 à hauteur de Faoune pour rallier une école élémentaire. Selon le journal, ce rassemblement a failli tourner au drame lorsqu’un bus en provenance de Ziguinchor, tentant d’éviter une moto Jakarta stationnée, a frôlé un accident.
Alertée, la gendarmerie de Bounkiling est intervenue en dispersant les manifestants à l’aide de grenades lacrymogènes. Plusieurs élèves, dont des mineurs, ont été arrêtés, suscitant l’indignation de certains enseignants et parents. Le principal du CEM de Faoune, venu négocier la libération des élèves, a également été interpellé.
Les autorités académiques défendent l’affectation des enseignants au Lynaqe, arguant qu’il s’agit d’un processus compétitif visant à renforcer l’excellence. Cependant, ce départ massif met en lumière les difficultés structurelles de la région, déjà marquée par un déficit chronique d’enseignants.
Les professeurs et observateurs locaux appellent à un rééquilibrage urgent pour éviter que l’éducation dans la région ne soit encore plus fragilisée. « Il est essentiel que les autorités trouvent des solutions pour combler ces vides, tout en garantissant une répartition équitable des enseignants », plaide un enseignant.
Hier, jeudi, les élèves de Faoune, dans l’arrondissement de Diaroumé (département de Bounkiling), ont organisé une marche de protestation pour dénoncer la perte de leurs professeurs de sciences (mathématiques, SVT) et d’histoire-géographie. Cette situation a également affecté des établissements comme le CEM Mamadou Mané et le Lycée Balla Moussa Daffé, situés dans la commune de Sédhiou.
« Cette situation aggrave un déséquilibre déjà présent dans la région », s’indigne un enseignant au micro du journal Le Quotidien. Il a ajouté : « Sédhiou fait partie des zones les plus touchées par les départs massifs d’enseignants à la fin de chaque année scolaire. »
La tension a atteint son paroxysme lorsque des élèves ont délogé leurs camarades d’autres établissements pour rejoindre leur mouvement. Aux alentours de 8 heures, les manifestants ont tenté de traverser la Route nationale 4 à hauteur de Faoune pour rallier une école élémentaire. Selon le journal, ce rassemblement a failli tourner au drame lorsqu’un bus en provenance de Ziguinchor, tentant d’éviter une moto Jakarta stationnée, a frôlé un accident.
Alertée, la gendarmerie de Bounkiling est intervenue en dispersant les manifestants à l’aide de grenades lacrymogènes. Plusieurs élèves, dont des mineurs, ont été arrêtés, suscitant l’indignation de certains enseignants et parents. Le principal du CEM de Faoune, venu négocier la libération des élèves, a également été interpellé.
Les autorités académiques défendent l’affectation des enseignants au Lynaqe, arguant qu’il s’agit d’un processus compétitif visant à renforcer l’excellence. Cependant, ce départ massif met en lumière les difficultés structurelles de la région, déjà marquée par un déficit chronique d’enseignants.
Les professeurs et observateurs locaux appellent à un rééquilibrage urgent pour éviter que l’éducation dans la région ne soit encore plus fragilisée. « Il est essentiel que les autorités trouvent des solutions pour combler ces vides, tout en garantissant une répartition équitable des enseignants », plaide un enseignant.
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