Le compagnonnage entre Rewmi et Benno Bokk Yaakaar (BBY) ne tenait qu’à un fil. La formation orange devient officiellement un parti d’opposition depuis mardi dernier. Même si le porte-parole du gouvernement minimise, ce départ d’Idrissa Seck de la coalition gouvernementale ne laisse pas indifférent le président de la République et ses affidés. Il y a un petit pincement au cœur, surtout avec le fait que la rupture est venue de Rewmi, mais il y a une psychose, une terreur de la capacité de nuisance d’Idrissa Seck taraude les esprits apéristes. La réaction de Macky Sall ne s’est pas faite attendre. Comme il a fait avec les ministres de Rewmi, il opte pour la stratégie de faire le vide autour d’Idrissa Seck.
En effet, en nommant l’ex-chargée de la communication et très influente de Rewmi au poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), il cherche à appâter les autres responsables de Rewmi. Nafissatou Diop Cissé a été au cœur de la montée fulgurante du parti du maire de Thiès. Mais elle a aussi été l’un des artisans de sa descente aux enfers en jouant un rôle de premier plan dans le protocole de Rebeuss. Le fameux protocole de Rebeuss avait pour but de sortir Idrissa Seck de prison. Il avait été accusé de “détournement de deniers publics” dans le cadre de l’affaire des chantiers de Thiès. Elle était le pont entre le président de la République de l’époque, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck.
Qu’elles soient donc dites ou tues, les hostilités entre APR et Rewmi sont bien déclenchées. APR avec à sa tête son président, compte passer à l’offensive à moins qu’Idrissa Seck ne dégaine. Dans cette offensive, il ne veut donner aucun prétexte à son principal adversaire pour l’attaquer. C’est pour cette raison qu’il a donné des injonctions au gouvernement pour s’assurer de l’opérationnalisation immédiate des nouveaux instruments de financements de l’économie, tels que la Banque Nationale de Développement Economique (BNDE), le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS).
Macky Sall a porté son choix pour le moins fortuit sur la juriste Nafissatou Diop CISSE pour faire partie des dirigeants du FONSIS, structure jugée très juteuse.
Par ailleurs, il convient de signaler que ce fonds confié à l’ancienne camarade d’Idrissa Seck est doté de cinq (5) milliards. Il fait partie des instruments d’émergence mis en place dans le cadre de la mise en application de son programme de campagne électorale «Yoonu Yokkute».
En effet, en nommant l’ex-chargée de la communication et très influente de Rewmi au poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), il cherche à appâter les autres responsables de Rewmi. Nafissatou Diop Cissé a été au cœur de la montée fulgurante du parti du maire de Thiès. Mais elle a aussi été l’un des artisans de sa descente aux enfers en jouant un rôle de premier plan dans le protocole de Rebeuss. Le fameux protocole de Rebeuss avait pour but de sortir Idrissa Seck de prison. Il avait été accusé de “détournement de deniers publics” dans le cadre de l’affaire des chantiers de Thiès. Elle était le pont entre le président de la République de l’époque, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck.
Qu’elles soient donc dites ou tues, les hostilités entre APR et Rewmi sont bien déclenchées. APR avec à sa tête son président, compte passer à l’offensive à moins qu’Idrissa Seck ne dégaine. Dans cette offensive, il ne veut donner aucun prétexte à son principal adversaire pour l’attaquer. C’est pour cette raison qu’il a donné des injonctions au gouvernement pour s’assurer de l’opérationnalisation immédiate des nouveaux instruments de financements de l’économie, tels que la Banque Nationale de Développement Economique (BNDE), le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS).
Macky Sall a porté son choix pour le moins fortuit sur la juriste Nafissatou Diop CISSE pour faire partie des dirigeants du FONSIS, structure jugée très juteuse.
Par ailleurs, il convient de signaler que ce fonds confié à l’ancienne camarade d’Idrissa Seck est doté de cinq (5) milliards. Il fait partie des instruments d’émergence mis en place dans le cadre de la mise en application de son programme de campagne électorale «Yoonu Yokkute».
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