Le Président Macky Sall continue d’ouvrir le palais présidentiel aux forces politiques de son camp. Vendredi dernier, le chef de l'Etat a reçu au Palais (et non à la permanence de l’APR !) Benno Bokk Yakkar de Rufisque conduit par les ministres Oumar Guèye, Ismaïla Madior Fall et l’ancien président du Conseil départemental Souleymane Ndoye.
Selon le quotidien Témoin qui fait échos de cette audience, les Rufisquois doivent avoir honte de leurs leaders politiques. La raison est que durant les heures qu’a duré cette rencontre, " les orateurs ont quasi pleuré devant Macky Sall pour dire que Rufisque département et commune a été oublié dans la distribution de postes au niveau des grandes directions et agences. Même au niveau des emplois offerts, le département a été laissé en rade. A part Souleymane Ndoye, aucun autre orateur n’a informé le président de la République des maux de Rufisque."
Une ville qui est pourtant plongée, dans un dénuement total en termes d’infrastructures sportives. Les terrains de basket et de hand-ball en pleine ville sont délabrés. Les cimetières de Rufisque et Bargny sont pleins. Sous peu, les deux villes auront des difficultés pour enterrer leurs morts. La réserve foncière destinée aux populations a été accaparée par la Sococim en complicité avec l’administration locale. Les populations victimes de l’avancée de la mer n’auront plus un espace de recasement. Les travaux de la route nationale trainent en longueur. Bref Rufisque vit un cauchemar et le nouveau maire, avec ses maigres moyens, se bat pour renverser la tendance.
Au lieu d’évoquer tous ces maux de leur ville, les dirigeants BBY de Rufisque sont plutôt obnubilés par des strapontins. Pas étonnant, dans ces conditions, qu’ils soient régulièrement battus par l’opposition.
A la fin de la cérémonie, ils ont reçu un « pass » (prix du transport) de 40 millions de francs venant de Macky Sall, renseignent les sources du journal. Le tong-tong fera que chacun va empocher la modique somme de 100.000 frs qui ne peut même pas coûter un mouton.
Selon le quotidien Témoin qui fait échos de cette audience, les Rufisquois doivent avoir honte de leurs leaders politiques. La raison est que durant les heures qu’a duré cette rencontre, " les orateurs ont quasi pleuré devant Macky Sall pour dire que Rufisque département et commune a été oublié dans la distribution de postes au niveau des grandes directions et agences. Même au niveau des emplois offerts, le département a été laissé en rade. A part Souleymane Ndoye, aucun autre orateur n’a informé le président de la République des maux de Rufisque."
Une ville qui est pourtant plongée, dans un dénuement total en termes d’infrastructures sportives. Les terrains de basket et de hand-ball en pleine ville sont délabrés. Les cimetières de Rufisque et Bargny sont pleins. Sous peu, les deux villes auront des difficultés pour enterrer leurs morts. La réserve foncière destinée aux populations a été accaparée par la Sococim en complicité avec l’administration locale. Les populations victimes de l’avancée de la mer n’auront plus un espace de recasement. Les travaux de la route nationale trainent en longueur. Bref Rufisque vit un cauchemar et le nouveau maire, avec ses maigres moyens, se bat pour renverser la tendance.
Au lieu d’évoquer tous ces maux de leur ville, les dirigeants BBY de Rufisque sont plutôt obnubilés par des strapontins. Pas étonnant, dans ces conditions, qu’ils soient régulièrement battus par l’opposition.
A la fin de la cérémonie, ils ont reçu un « pass » (prix du transport) de 40 millions de francs venant de Macky Sall, renseignent les sources du journal. Le tong-tong fera que chacun va empocher la modique somme de 100.000 frs qui ne peut même pas coûter un mouton.
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24