Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a une nouvelle cible : le Sénégal. Les services de renseignements ont intercepté des menaces précises d’attaques de cette organisation islamiste armée qui se réclame d’Al-Qaida contre le Sénégal.
Selon le journal « Le Quotidien », l’organisation terroriste qui opère dans le Maghreb et le Sahel, notamment l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger veut maintenant ajouter le Sénégal dans sa liste des pays à combattre.
En effet, elle considère maintenant le Sénégal comme son ennemi, au même titre que les autres pays dans lesquels elle intervient. Les membres de l’organisation fondent leur argument sur le fait que le pays de la teranga a décidé d’envoyer des troupes pour appuyer l’intervention militaire de la Cedeao au Mali, dénommée Mission de la Cedeao au Mali (Micema). Une décision à ne pas tolérer, selon les hommes d’Abdelmalek Droukdel, l’émir d’Aqmi.
Ceci dit, ils ne vont pas hésiter à s’en prendre aux intérêts du Sénégal.
Cette menace, qui a été confirmée par des sources de renseignements américains, est prise très au sérieux par les autorités sénégalaises.
D’ailleurs, au niveau des autorités militaires, on nous indique que cette menace n’altère en rien la volonté du Sénégal de participer à cette mission. Car, disent-elles, notre pays qui s’investit dans des missions de paix dans des zones très éloignées de ses frontières ne va pas hésiter à s’investir dans une mission qui vise à résoudre une crise qui frappe jusqu’à ses portes. Toutefois, selon certains, la menace de Aqmi peut être considérée comme une stratégie de simple guerre psychologique. Mais, cela n’empêche pas les autorités de veiller au grain.
Il faut préciser que le Sénégal constitue avec le Nigeria les deux pays qui vont pourvoir le plus d’hommes pour la Micema et cela se justifie par le fait qu’ils constituent les poumons de la Force en attente de la Cedeao (Fac). Ceci dit, la Micema compte 3 270 hommes et les modalités du déploiement militaire au Mali ont été arrêtées à Abidjan, samedi dernier, par les responsables de la Fac, à l’occasion d’une concertation d’urgence du Comité des chefs d’Etat major des Armées des pays membres de la Cedeao sur la situation au Mali. La Micema qui va bénéficier de l’appui de l’Onu aura pour mission principale de rétablir la paix et la sécurité à Bamako en assurant notamment la sécurité des autorités de la transition. En plus de cela, les troupes de la Micema vont se déployer aussi au Nord du Mali pour reconquérir cette zone prise par les mouvements rebelles comme le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), les islamistes d’Ansar Dine et Aqmi, lui même.
Une mission qui risque aussi d’être difficile d’autant plus que ces mouvements islamistes ont déjà pris leurs marques en essayant d’instaurer dans cette partie du Mali un Etat islamique qui sera régi par la charia.
Lequotidien.sn
Selon le journal « Le Quotidien », l’organisation terroriste qui opère dans le Maghreb et le Sahel, notamment l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger veut maintenant ajouter le Sénégal dans sa liste des pays à combattre.
En effet, elle considère maintenant le Sénégal comme son ennemi, au même titre que les autres pays dans lesquels elle intervient. Les membres de l’organisation fondent leur argument sur le fait que le pays de la teranga a décidé d’envoyer des troupes pour appuyer l’intervention militaire de la Cedeao au Mali, dénommée Mission de la Cedeao au Mali (Micema). Une décision à ne pas tolérer, selon les hommes d’Abdelmalek Droukdel, l’émir d’Aqmi.
Ceci dit, ils ne vont pas hésiter à s’en prendre aux intérêts du Sénégal.
Cette menace, qui a été confirmée par des sources de renseignements américains, est prise très au sérieux par les autorités sénégalaises.
D’ailleurs, au niveau des autorités militaires, on nous indique que cette menace n’altère en rien la volonté du Sénégal de participer à cette mission. Car, disent-elles, notre pays qui s’investit dans des missions de paix dans des zones très éloignées de ses frontières ne va pas hésiter à s’investir dans une mission qui vise à résoudre une crise qui frappe jusqu’à ses portes. Toutefois, selon certains, la menace de Aqmi peut être considérée comme une stratégie de simple guerre psychologique. Mais, cela n’empêche pas les autorités de veiller au grain.
Il faut préciser que le Sénégal constitue avec le Nigeria les deux pays qui vont pourvoir le plus d’hommes pour la Micema et cela se justifie par le fait qu’ils constituent les poumons de la Force en attente de la Cedeao (Fac). Ceci dit, la Micema compte 3 270 hommes et les modalités du déploiement militaire au Mali ont été arrêtées à Abidjan, samedi dernier, par les responsables de la Fac, à l’occasion d’une concertation d’urgence du Comité des chefs d’Etat major des Armées des pays membres de la Cedeao sur la situation au Mali. La Micema qui va bénéficier de l’appui de l’Onu aura pour mission principale de rétablir la paix et la sécurité à Bamako en assurant notamment la sécurité des autorités de la transition. En plus de cela, les troupes de la Micema vont se déployer aussi au Nord du Mali pour reconquérir cette zone prise par les mouvements rebelles comme le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), les islamistes d’Ansar Dine et Aqmi, lui même.
Une mission qui risque aussi d’être difficile d’autant plus que ces mouvements islamistes ont déjà pris leurs marques en essayant d’instaurer dans cette partie du Mali un Etat islamique qui sera régi par la charia.
Lequotidien.sn
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