Ce 28 mai 2024 marque le début des assises de la justice. Un appel auquel sont venus répondre des techniciens et des praticiens du droit mais aussi des anciens ministres qui ont présidé aux destinées de la justice sénégalaise. Sur ce, il faut noter la présence remarquable de Aissata Tall Sall qui fut garde des Sceaux et ministre de la justice sous le règne de Macky Sall. En répondant à cette invitation, l'avocate n'a pas manqué d'apporter sa pierre au nouvel édifice de la justice. Le fondement même de ces assises reste la réforme de la justice sénégalaise. Il faut le souligner tout de même. En sa qualité d'ancienne ministre de la justice, madame Sall a fait remarquer son désaccord sur le format de cette rencontre. Pour l'avocate, "un meilleur format de discussions et de débats approfondis autour de notre système judiciaire aurait mieux convenu à la gravité et à la densité du sujet".
Le chef de l'Etat invitant aux acteurs à un dialogue approfondi, il suggère des réflexion sur le statut des magistrats et la dématérialisation des services de la justice, des conditions de détention et réinsertion des détenus, l'accès à la justice pour les plus faibles. Dans la même veine, il a demandé de dégager une vision d'avenir qui dépasse le passé. Avec ces assises nationales de la justice, deux éléments de langage se confondent car l'on parle de la réforme et de la modernisation de la justice.
Sur la réforme et la modernisation de la justice, le professeur Ogo, Seck, enseignant à l'université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) trouve qu'il y a un souci d'élucidation conceptuel entre les deux termes. "Réformer, c'est réformer, moderniser c'est moderniser", s'est empressé de souligner l'enseignant en droit. De l'avis du professeur ce sont deux termes qui prêtent à équivoque. " Quand on veut réformer, il faut d'abord faire table rase de ce qui existe tandis que moderniser ça veut dire partir de l'existant et essayer d'aller de l'avant" , a souligné l'enseignant à l'UGB. Sur la relation de confiance entre le peuple et la justice monsieur Seck de revenir sur une étude qui dit que 53% des Sénégalais faisaient confiance à la justice. "N'eut été les dossiers politiques qui ne font même pas 1% , la justice fonctionne correctement", fait-il remarquer.
Amadou Aly Kane, avocat au barreau de Dakar, trouve pour sa part cette idée de modernisation et de réforme de la justice très pertinente. De son point de vue, c'est le format qui pose problème. "Est-ce que le format choisi, c'est le bon format? Est-ce que les thématiques qui ont été identifiées ce sont les bons thématiques?", s'est interrogé maître Kane. Pour ce dernier, il est tôt de tirer des conclusion car les jours à venir seront édifiants. Cependant, l'avocat parle d'une perte de confiance de la part de l'opinion envers la justice. Et que cela a été exacerbée par des procès à des relents politiques.
Pour l'heure, suggèrent et pensent les spécialistes du droit. Ce qu'il faut c'est de réconcilier le peuple avec la justice. De leur avis, il urge d'encaustiquer l'image de la justice afin que la confiance soit rétablie entre elle et les justiciables. C'est en ce sens que "nous pensons que ces assises sont importantes", a conclu maître Kane.
Le chef de l'Etat invitant aux acteurs à un dialogue approfondi, il suggère des réflexion sur le statut des magistrats et la dématérialisation des services de la justice, des conditions de détention et réinsertion des détenus, l'accès à la justice pour les plus faibles. Dans la même veine, il a demandé de dégager une vision d'avenir qui dépasse le passé. Avec ces assises nationales de la justice, deux éléments de langage se confondent car l'on parle de la réforme et de la modernisation de la justice.
Sur la réforme et la modernisation de la justice, le professeur Ogo, Seck, enseignant à l'université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) trouve qu'il y a un souci d'élucidation conceptuel entre les deux termes. "Réformer, c'est réformer, moderniser c'est moderniser", s'est empressé de souligner l'enseignant en droit. De l'avis du professeur ce sont deux termes qui prêtent à équivoque. " Quand on veut réformer, il faut d'abord faire table rase de ce qui existe tandis que moderniser ça veut dire partir de l'existant et essayer d'aller de l'avant" , a souligné l'enseignant à l'UGB. Sur la relation de confiance entre le peuple et la justice monsieur Seck de revenir sur une étude qui dit que 53% des Sénégalais faisaient confiance à la justice. "N'eut été les dossiers politiques qui ne font même pas 1% , la justice fonctionne correctement", fait-il remarquer.
Amadou Aly Kane, avocat au barreau de Dakar, trouve pour sa part cette idée de modernisation et de réforme de la justice très pertinente. De son point de vue, c'est le format qui pose problème. "Est-ce que le format choisi, c'est le bon format? Est-ce que les thématiques qui ont été identifiées ce sont les bons thématiques?", s'est interrogé maître Kane. Pour ce dernier, il est tôt de tirer des conclusion car les jours à venir seront édifiants. Cependant, l'avocat parle d'une perte de confiance de la part de l'opinion envers la justice. Et que cela a été exacerbée par des procès à des relents politiques.
Pour l'heure, suggèrent et pensent les spécialistes du droit. Ce qu'il faut c'est de réconcilier le peuple avec la justice. De leur avis, il urge d'encaustiquer l'image de la justice afin que la confiance soit rétablie entre elle et les justiciables. C'est en ce sens que "nous pensons que ces assises sont importantes", a conclu maître Kane.
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