Face à la presse, Me Abdoulaye Mboup greffier charger de communication de l’union nationale des travailleurs de la justice parle de trahison et invite les syndicats et les travailleurs de la justice à cesser toute activité à l’instant même.
« Aujourd’hui (jeudi 22 février), c’est, un jour, triste pour le greffe et pour la justice de façon générale. Nous vivons, une journée noire dans nos rangs de greffiers, une journée aussi noir que nos robes. Par ce qu’ aujourd’hui, un pan important de la justice qui est le greffe, s’effondre parce que tout simplement un Juge téméraire a voulu amplifier autrement », a déploré Me Mboup.
Le chargé de communication des greffiers a, par la même occasion, fait savoir que cette fois-ci, ce n’est pas le procureur qui a requis le mandat contre leur collègue, mais plus tôt le juge, ce qu’il estime comme étant un précédent dangereux.
« Je rappelle que le mandat de dépôt n’a pas été requis par le procureur dans son réquisitoire introductif. Donc si aujourd’hui, Me Ngagne Demba Touré est placé sous mandat de dépôt, c’est tout simplement au bon vouloir du juge Mamadou Seck et je pense que c’est un précèdent dangereux dans le secteur public de la justice».
Parce que nous greffiers, poursuit-il, nous « avons toujours montré notre loyauté envers la justice de façon générale, mais en particulier aux juge et magistrats, puisque nous travaillons dans des conditions extrêmement difficiles. Nous supportons une charge de travail qui dépasse largement nos compétences, mais nous le faisons par loyauté aux magistrats. Nous le faisons par loyauté à la nation sénégalaise qui nous a formé et pour qui nous travaillons, nous le faisons aussi par loyauté à la justice sénégalaise. Mais aujourd’hui on s’est senti trahi. Et on est mal en notre chaire profonde », a -t-il lancé.
Pour Me Mboup, la procédure enclenchée contre Me Ngagne Demba Touré en commençant par le mandat d’arrêt international est tout sauf du droit. « Lorsque j’ai lu le mandat d’arrêt international, qu’il (juge Mamadou Seck) a lancé à l’encontre de Me Ngagne Demba Touré, on voit tout sauf du droit. Moi, j’ai fait 13 dans le secteur, j’ai passé 5 ans dans de grands cabinets d’instructions, mais je n’ai jamais vu un mandat d’arrêt aussi hors-sol que celui-ci. Dans lequel, il décrit des comportements qui ne relèvent rien du droit », a indiqué le greffier.
Me Mboup qui estime que "trop, c’est trop", promet une réplique. « Il juge que le militantisme de Ngagne Demba est débridé, il juge la notoriété de Me Ngagne Demba Touré comme fictive. Ça ce n’est pas son rôle. Ce qu’on attend d’un juge, c’est de donner des éléments caractéristiques des infractions et de viser les articles. Mais aujourd’hui, on sait qu’il est investi d’un pouvoir. Nous à partir d’aujourd’hui, on va lui répondre de la manière qui suit : Nous sonnons l’alerte auprès des travailleurs de cesser toute activité jusqu’à nouvel ordre. De fermer à partir de maintenant leurs bureaux et aussi dans le futur, prendre des dispositions qui vont dans le sens de rompre cette collaboration parce que trop, c’est trop », a fustigé le greffier.
« Aujourd’hui (jeudi 22 février), c’est, un jour, triste pour le greffe et pour la justice de façon générale. Nous vivons, une journée noire dans nos rangs de greffiers, une journée aussi noir que nos robes. Par ce qu’ aujourd’hui, un pan important de la justice qui est le greffe, s’effondre parce que tout simplement un Juge téméraire a voulu amplifier autrement », a déploré Me Mboup.
Le chargé de communication des greffiers a, par la même occasion, fait savoir que cette fois-ci, ce n’est pas le procureur qui a requis le mandat contre leur collègue, mais plus tôt le juge, ce qu’il estime comme étant un précédent dangereux.
« Je rappelle que le mandat de dépôt n’a pas été requis par le procureur dans son réquisitoire introductif. Donc si aujourd’hui, Me Ngagne Demba Touré est placé sous mandat de dépôt, c’est tout simplement au bon vouloir du juge Mamadou Seck et je pense que c’est un précèdent dangereux dans le secteur public de la justice».
Parce que nous greffiers, poursuit-il, nous « avons toujours montré notre loyauté envers la justice de façon générale, mais en particulier aux juge et magistrats, puisque nous travaillons dans des conditions extrêmement difficiles. Nous supportons une charge de travail qui dépasse largement nos compétences, mais nous le faisons par loyauté aux magistrats. Nous le faisons par loyauté à la nation sénégalaise qui nous a formé et pour qui nous travaillons, nous le faisons aussi par loyauté à la justice sénégalaise. Mais aujourd’hui on s’est senti trahi. Et on est mal en notre chaire profonde », a -t-il lancé.
Pour Me Mboup, la procédure enclenchée contre Me Ngagne Demba Touré en commençant par le mandat d’arrêt international est tout sauf du droit. « Lorsque j’ai lu le mandat d’arrêt international, qu’il (juge Mamadou Seck) a lancé à l’encontre de Me Ngagne Demba Touré, on voit tout sauf du droit. Moi, j’ai fait 13 dans le secteur, j’ai passé 5 ans dans de grands cabinets d’instructions, mais je n’ai jamais vu un mandat d’arrêt aussi hors-sol que celui-ci. Dans lequel, il décrit des comportements qui ne relèvent rien du droit », a indiqué le greffier.
Me Mboup qui estime que "trop, c’est trop", promet une réplique. « Il juge que le militantisme de Ngagne Demba est débridé, il juge la notoriété de Me Ngagne Demba Touré comme fictive. Ça ce n’est pas son rôle. Ce qu’on attend d’un juge, c’est de donner des éléments caractéristiques des infractions et de viser les articles. Mais aujourd’hui, on sait qu’il est investi d’un pouvoir. Nous à partir d’aujourd’hui, on va lui répondre de la manière qui suit : Nous sonnons l’alerte auprès des travailleurs de cesser toute activité jusqu’à nouvel ordre. De fermer à partir de maintenant leurs bureaux et aussi dans le futur, prendre des dispositions qui vont dans le sens de rompre cette collaboration parce que trop, c’est trop », a fustigé le greffier.
Pour rappel, de retour au Sénégal après 8 mois d’exil au Mali suite à une convocation par la Division des Investigations Criminelles, Ngagne Demba Touré a été cueilli chez lui, ce mercredi avant d'être déféré. Après son audition de ce jeudi il a été envoyé en prison par le juge Mamadou Seck.
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