L’agent de police qui a arrêté le producteur de "Dinama Nekh" parle. Daha Ndiaye se dit vexé et énervé: « Quand je l’ai arrêté, il a insisté pour qu’on règle l’affaire à l’amiable, ce que j’ai refusé. Je lui ai remis l’attestation en lui sommant de se présenter, le lendemain, au commissariat. Il est partie avant de revenir quelques minutes plus tard. Il m'a tendu l’attestation en y glissant la somme de deux mille (2000) F CFA. J’étais vexé et énervé par l’acte de Metzo. Cet acte m’a fait mal. C’est la raison pour laquelle je l’ai conduit à la police de Dieupeul avant de porter plainte contre lui », explique-t-il.
ce, face au regret qu'affiche Metzo Diatta. L’artiste polygame et père de quatre (4) enfants jugé hier au Tribunal des flagrants délits, regrette son acte. « Je suis profondément désolé pour ce qui s’est passé. Je regrette d’avoir porté atteinte à sa personne. Je lui ai remis de l’argent à des fins amicales. Je voulais qu’il m’arrange, qu’il me rende mais pièces. Je respecte la police c’est une erreur qui ne se reproduira jamais », s’excuse-t-il.
Ce qui est loin de dédouaner aux yeux du juge qui le tance. « Vous n’avez aucun respect pour la police nationale. Vous pensez que les policiers sont de vulgaires gens qui sont là comme ça. Ils sont d’honnêtes citoyens qui travaillent difficilement pour assurer la sécurité des personnes. Ils méritent respect et considération. A cause de cet acte, vous avez perdu aujourd’hui votre liberté. Vous avez perdu aussi quelque chose qui vous cher : vos rastas ». Prenant la balle au rebond, l’un des assesseurs, Alla Kane d’enfoncer le clou : « vous êtes poursuivi pour des faits que vous dénoncez tous les jours. Je ne pensais pas qu’un donneur de leçon comme vous puisses descendre aussi bas. Ceux qui prétendent être les meilleurs démontrent toujours le contraire ».
Et Metzo Diatta de répondre par la négation à la question de savoir si c’est la première fois qu’il tente de corrompre un agent de la police. "Ce n'est pas la première fois que je donne de l'argent à un policier", reconnaît le poursuivi. Pour le Procureur, à travers ce procès, il s'agit de lancer un signal fort non seulement "aux conducteurs qui tentent de corrompre les policiers" mais aussi "aux agents de la circulation qui acceptent d’être corrompus". Une leçon bien comprise par l'artiste qui n'a pas pu retenir ses larmes. Allant même jusqu'à se cacher le visage pour ne pas être vu. Il risque deux (2) ans ferme. L’affaire est mise en délibéré au 13 mars prochain.
ce, face au regret qu'affiche Metzo Diatta. L’artiste polygame et père de quatre (4) enfants jugé hier au Tribunal des flagrants délits, regrette son acte. « Je suis profondément désolé pour ce qui s’est passé. Je regrette d’avoir porté atteinte à sa personne. Je lui ai remis de l’argent à des fins amicales. Je voulais qu’il m’arrange, qu’il me rende mais pièces. Je respecte la police c’est une erreur qui ne se reproduira jamais », s’excuse-t-il.
Ce qui est loin de dédouaner aux yeux du juge qui le tance. « Vous n’avez aucun respect pour la police nationale. Vous pensez que les policiers sont de vulgaires gens qui sont là comme ça. Ils sont d’honnêtes citoyens qui travaillent difficilement pour assurer la sécurité des personnes. Ils méritent respect et considération. A cause de cet acte, vous avez perdu aujourd’hui votre liberté. Vous avez perdu aussi quelque chose qui vous cher : vos rastas ». Prenant la balle au rebond, l’un des assesseurs, Alla Kane d’enfoncer le clou : « vous êtes poursuivi pour des faits que vous dénoncez tous les jours. Je ne pensais pas qu’un donneur de leçon comme vous puisses descendre aussi bas. Ceux qui prétendent être les meilleurs démontrent toujours le contraire ».
Et Metzo Diatta de répondre par la négation à la question de savoir si c’est la première fois qu’il tente de corrompre un agent de la police. "Ce n'est pas la première fois que je donne de l'argent à un policier", reconnaît le poursuivi. Pour le Procureur, à travers ce procès, il s'agit de lancer un signal fort non seulement "aux conducteurs qui tentent de corrompre les policiers" mais aussi "aux agents de la circulation qui acceptent d’être corrompus". Une leçon bien comprise par l'artiste qui n'a pas pu retenir ses larmes. Allant même jusqu'à se cacher le visage pour ne pas être vu. Il risque deux (2) ans ferme. L’affaire est mise en délibéré au 13 mars prochain.
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