À la veille de l’annonce du scrutin, les Frères musulmans et le Conseil suprême des forces armées se sont livrés à de grandes manœuvres politiques.
Mohamed Morsi a eu une réunion avec des représentants de formations laïques. Il leur a garanti que l’Etat restera civil. Une manière d’éviter le mot laïc qui horripile les islamistes. Morsi qui est convaincu d’avoir remporté les élections a aussi promis de nommer des chrétiens et des femmes vice-présidents ou dans l’équipe présidentielle.
Le Conseil de l’armée s’est lui aussi réuni avec des partis laïcs préoccupés par une main mise islamiste sur le pouvoir et l’instauration progressive d’un Etat religieux. Les militaires ont aussi reçu à deux reprises Khayrat el-Chater, numéro deux et éminence grise de la Confrérie des Frères musulmans.
On ignore les résultats de ce qui ressemble à des négociations. Les militaires ont enfin reçu Mohamed el-Baradei considéré comme un des pères spirituels de la révolution. On parle d’une éventuelle médiation avec les mouvements révolutionnaires.
Dans les rues du Caire, les habitants recherchent l’ombre, en raison de la chaleur. Certains attendent sereinement les résultats du scrutin présidentiel. Sami veut croire en la transparence du processus électoral, malgré les fraudes annoncées.
« Moi j’ai confiance parce que les juges étaient présents dans les bureaux de vote et chaque candidat avait un représentant, un pour Chafik et un pour Morsi, explique-t-il. Les opérations de vote se sont déroulées sous leurs yeux. Et le décompte des voix s’est fait sous leur surveillance ».
D’autres sont inquiets. Les deux candidats ont revendiqué la victoire. Dans le camp du perdant on pourrait mal réagir. C’est du moins ce que pense Ahmed, un employé de banque.
« Il y a beaucoup de rumeurs. Certaines disent qu’il y aura des violences, que l’armée va intervenir et qu’il y aura un conflit. Les ambassades auraient commencé à envoyer des messages d’avertissement à leurs ressortissants pour faire attention, à causes d’eventuelles violences. Mais j’espère que Dieu nous en gardera ».
Ces dernières heures, les messages d’apaisement se sont multipliés de la part des responsables politiques, mais ils n’ont pas réussi à rassurer complètement les Egyptiens.
Mohamed Morsi a eu une réunion avec des représentants de formations laïques. Il leur a garanti que l’Etat restera civil. Une manière d’éviter le mot laïc qui horripile les islamistes. Morsi qui est convaincu d’avoir remporté les élections a aussi promis de nommer des chrétiens et des femmes vice-présidents ou dans l’équipe présidentielle.
Le Conseil de l’armée s’est lui aussi réuni avec des partis laïcs préoccupés par une main mise islamiste sur le pouvoir et l’instauration progressive d’un Etat religieux. Les militaires ont aussi reçu à deux reprises Khayrat el-Chater, numéro deux et éminence grise de la Confrérie des Frères musulmans.
On ignore les résultats de ce qui ressemble à des négociations. Les militaires ont enfin reçu Mohamed el-Baradei considéré comme un des pères spirituels de la révolution. On parle d’une éventuelle médiation avec les mouvements révolutionnaires.
Dans les rues du Caire, les habitants recherchent l’ombre, en raison de la chaleur. Certains attendent sereinement les résultats du scrutin présidentiel. Sami veut croire en la transparence du processus électoral, malgré les fraudes annoncées.
« Moi j’ai confiance parce que les juges étaient présents dans les bureaux de vote et chaque candidat avait un représentant, un pour Chafik et un pour Morsi, explique-t-il. Les opérations de vote se sont déroulées sous leurs yeux. Et le décompte des voix s’est fait sous leur surveillance ».
D’autres sont inquiets. Les deux candidats ont revendiqué la victoire. Dans le camp du perdant on pourrait mal réagir. C’est du moins ce que pense Ahmed, un employé de banque.
« Il y a beaucoup de rumeurs. Certaines disent qu’il y aura des violences, que l’armée va intervenir et qu’il y aura un conflit. Les ambassades auraient commencé à envoyer des messages d’avertissement à leurs ressortissants pour faire attention, à causes d’eventuelles violences. Mais j’espère que Dieu nous en gardera ».
Ces dernières heures, les messages d’apaisement se sont multipliés de la part des responsables politiques, mais ils n’ont pas réussi à rassurer complètement les Egyptiens.
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