Nadejda Tolokonnikova, en avril 2013, lors d'une comparution devant la cour de Zubova Polyana en Mordovie. AFP/Maksim Blinov
Pour l’administration pénitentiaire russe, Nadejda Tolokonnikova n’a pas à se plaindre de son sort. Elle travaille, comme les autres prisonnières, dans un atelier de couture de 8 h à 16 h ou de 16h à minuit. Une affirmation justement contestée par la jeune femme, qui dénonce des journées de travail sans fin, pour pouvoir réaliser des objectifs de production toujours plus importants.
En mai dernier, son avocat s’était déjà plaint des conditions de vie de sa cliente, des brimades, des pressions sur les détenues avec lesquelles elle avait de bonnes relations. Nadejda a alors été transférée dans un endroit «sécurisé» dit l’administration, «une cellule de 7 mètres carrés avec un lit, un réfrigérateur et un wc».
Le directeur adjoint du camp, Iouri Kouprionov, dément l’avoir menacée de mort, lorsqu’elle s’est plainte des conditions d’hygiène, des cadences de travail, des brimades et des coups reçus par ses codétenues. La menace était indirecte il est vrai… On lui aurait fait comprendre qu’à cause de ses plaintes, le régime allait se durcir pour l’ensemble des détenues, qui chercheraient alors à se venger sur elle.
Que deviennent ses autres compagnes des Pussy Riot ?
Rappelons que l’une des trois Pussy Riot, Ekaterina Samoutsevitch, a été libérée après avoir exprimé des remords. La troisième, Maria Aliokhina, également condamnée à deux ans de prison, a déposé une requête pour purger sa peine en résidence surveillée. Le tribunal de Berezniki, en Sibérie, doit se prononcer jeudi 26 septembre.
Source : Rfi.fr
En mai dernier, son avocat s’était déjà plaint des conditions de vie de sa cliente, des brimades, des pressions sur les détenues avec lesquelles elle avait de bonnes relations. Nadejda a alors été transférée dans un endroit «sécurisé» dit l’administration, «une cellule de 7 mètres carrés avec un lit, un réfrigérateur et un wc».
Le directeur adjoint du camp, Iouri Kouprionov, dément l’avoir menacée de mort, lorsqu’elle s’est plainte des conditions d’hygiène, des cadences de travail, des brimades et des coups reçus par ses codétenues. La menace était indirecte il est vrai… On lui aurait fait comprendre qu’à cause de ses plaintes, le régime allait se durcir pour l’ensemble des détenues, qui chercheraient alors à se venger sur elle.
Que deviennent ses autres compagnes des Pussy Riot ?
Rappelons que l’une des trois Pussy Riot, Ekaterina Samoutsevitch, a été libérée après avoir exprimé des remords. La troisième, Maria Aliokhina, également condamnée à deux ans de prison, a déposé une requête pour purger sa peine en résidence surveillée. Le tribunal de Berezniki, en Sibérie, doit se prononcer jeudi 26 septembre.
Source : Rfi.fr
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