Il a, dès sa nomination, été vilipendé. Immédiatement critiqué par la droite républicaine, le camp nationaliste, et une partie de la majorité - y compris à l'Élysée -, le nouveau ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, a reçu jeudi le soutien appuyé d'Emmanuel Macron. Le successeur de Jean-Michel Blanquer, qui accompagnait le président de la République pour un déplacement consacré à l'école à Marseille, a été décrit comme «un homme (...) qui incarne (...) un destin d'excellence». «Il a montré par ses études, son parcours académique, son souci de l'égalité des chances», à laquelle le chef de l'État est attaché, et dont l'historien serait un pur produit selon lui.
Idem pour certaines ses prises de position passées, qui lui valent aujourd'hui d'être taxé de «racialisme», et accusé de promouvoir certaines thèses universitaires américaines en contradiction avec le modèle français. Et en rupture totale avec les valeurs portées par son prédécesseur durant les cinq années - un record - qu'il a passées rue de Grenelle. Loin d'y souscrire, Emmanuel Macron loue à l'inverse son «attachement» à «notre République», et au fait que celle-ci doive «toujours se regarder elle-même, être capable de bâtir son unité dans le respect des diversités». «C'est le discours universaliste auquel je crois», a assuré le président de la République, estimant que «l'un des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, c'est de savoir parfois dépasser les fractures (selon) lesquelles» on serait «toujours sommé d'habiter un camp».
Idem pour certaines ses prises de position passées, qui lui valent aujourd'hui d'être taxé de «racialisme», et accusé de promouvoir certaines thèses universitaires américaines en contradiction avec le modèle français. Et en rupture totale avec les valeurs portées par son prédécesseur durant les cinq années - un record - qu'il a passées rue de Grenelle. Loin d'y souscrire, Emmanuel Macron loue à l'inverse son «attachement» à «notre République», et au fait que celle-ci doive «toujours se regarder elle-même, être capable de bâtir son unité dans le respect des diversités». «C'est le discours universaliste auquel je crois», a assuré le président de la République, estimant que «l'un des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, c'est de savoir parfois dépasser les fractures (selon) lesquelles» on serait «toujours sommé d'habiter un camp».
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