
« L’Europe doit jouer un rôle d’intermédiaire car le président ukrainien n’est pas réellement prêt au dialogue. » C’est ce qu’a expliqué l'une des Ukrainiennes reçues au Parlement européen, ce 11 décembre ; celle-ci de trouve à la tête d’une organisation de la société civile en Ukraine.
Et d'expliquer : « Le même jour, quand Viktor Ianoukovitch a invité l’opposition pour une table ronde, les militaires attaquaient le peuple dans les rues. Ce n’est pas possible de commencer les négociations avec une personne qui agit comme cela. »
Sanctions
La délégation d’opposants ukrainiens demande aussi des sanctions à l’encontre des auteurs des violences policières et la libération des prisonniers politiques. Un membre de l’opposition au Parlement ukrainien explique : « Les personnes qui ont été arrêtées arbitrairement le 30 novembre dernier risquent cinq à huit ans de prison, juste parce qu'elles étaient sur la place de l’Indépendance ».
Par ailleurs, continue cette personne, « Nous nous inquiétons également pour les six personnes qui ont disparu cette nuit-là. Nous pensons qu’elles se trouvent dans un hôpital mais personne ne peut y entrer, pas même les députés du Parlement. Nous pensons que le gouvernement les garde en otage, en quelque sorte, et qu’il décidera de leur sort en fonction de l’évolution de la situation. »
Côté européen, on s’inquiète de l’essoufflement du mouvement. Il faut très vite donner à la population, mobilisée dans la rue, des débouchés politiques, expliquent les eurodéputés.
Source : Rfi.fr
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