Le report de l’élection par le Président Macky Sall a fini par installer un climat de mal être chez la population Sénégalaise. Une situation qui suscite préoccupations chez les organisations et plateformes œuvrant pour le respect du droit et de la démocratie.
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, l'Alliance Panafricaine pour la Transparence et la Primauté du Droit (Patrol-Africa) exprime sa « profonde préoccupation face à la situation qui prévaut au Sénégal à la suite du report de l'élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024, selon un décret daté du 29 novembre 2023 ».
Pour Patrol-Africa, « cette interruption, à la veille de l'élection présidentielle par un décret du 3 février 2024, abrogeant celui du 29 novembre, est d'autant plus préoccupant que le Sénégal a une tradition et une réputation bien établies de havre de paix, de démocratie et de stabilité sur le continent ».
L’alliance panafricaine estime que rien ne peut justifier la décision de Macky Sall de reporter le scrutin. « Quelles que soient les raisons invoquées par l'Exécutif, rien ne peut justifier la décision d'interrompre le processus électoral. A la suite de cette décision, l'Assemblée nationale sénégalaise a élaboré et adopté le 5 février une loi constitutionnelle reportant l'élection présidentielle au 15 décembre 2024, prolongeant ainsi le mandat présidentiel qui devait s'achever le 2 avril 2024 et qui ne peut être prolongé sans violer la Constitution », lit-on sur le communiqué.
Le document indique que « Patrol-Africa est également très préoccupée par les violences observées depuis le report de l'élection. Elle appelle les autorités gouvernementales, la classe politique et toutes les parties prenantes à s'abstenir de toute nouvelle violence. Elle exhorte le gouvernement à éviter toute action susceptible de porter atteinte à la concorde nationale, à la paix et à la stabilité. Elle appelle également les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue, à respecter le droit des citoyens à vaquer paisiblement à leurs occupations et à manifester pacifiquement ».
L’alliance panafricaine demande la classe politique à taire les tensions et à rétablir la normalité. « En ce qui concerne le report, Patrol-Africa demande qu'une élection libre, équitable et transparente soit organisée dès que possible, conformément aux dispositions de la Constitution. En outre, afin d'apaiser les tensions politiques et de rétablir la normalité Patrol-Africa appelle les dirigeants et la classe politique à respecter la tradition démocratique du pays et à résoudre leurs différends par le dialogue, la participation populaire à la prise de décision et l'adhésion stricte aux principes démocratiques, conformément aux dispositions du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la gouvernance et de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Au regard de ce qui précède, Patrol-Africa, qui œuvre pour la bonne gouvernance, le respect de l'Etat de droit et donc pour la paix, appelle les autorités et les institutions de la République du Sénégal à rétablir la légalité constitutionnelle, afin que la nation puisse à nouveau démontrer la vivacité de sa démocratie, et rester un exemple pour son peuple et pour l'Afrique », note le document.
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, l'Alliance Panafricaine pour la Transparence et la Primauté du Droit (Patrol-Africa) exprime sa « profonde préoccupation face à la situation qui prévaut au Sénégal à la suite du report de l'élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024, selon un décret daté du 29 novembre 2023 ».
Pour Patrol-Africa, « cette interruption, à la veille de l'élection présidentielle par un décret du 3 février 2024, abrogeant celui du 29 novembre, est d'autant plus préoccupant que le Sénégal a une tradition et une réputation bien établies de havre de paix, de démocratie et de stabilité sur le continent ».
L’alliance panafricaine estime que rien ne peut justifier la décision de Macky Sall de reporter le scrutin. « Quelles que soient les raisons invoquées par l'Exécutif, rien ne peut justifier la décision d'interrompre le processus électoral. A la suite de cette décision, l'Assemblée nationale sénégalaise a élaboré et adopté le 5 février une loi constitutionnelle reportant l'élection présidentielle au 15 décembre 2024, prolongeant ainsi le mandat présidentiel qui devait s'achever le 2 avril 2024 et qui ne peut être prolongé sans violer la Constitution », lit-on sur le communiqué.
Le document indique que « Patrol-Africa est également très préoccupée par les violences observées depuis le report de l'élection. Elle appelle les autorités gouvernementales, la classe politique et toutes les parties prenantes à s'abstenir de toute nouvelle violence. Elle exhorte le gouvernement à éviter toute action susceptible de porter atteinte à la concorde nationale, à la paix et à la stabilité. Elle appelle également les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue, à respecter le droit des citoyens à vaquer paisiblement à leurs occupations et à manifester pacifiquement ».
L’alliance panafricaine demande la classe politique à taire les tensions et à rétablir la normalité. « En ce qui concerne le report, Patrol-Africa demande qu'une élection libre, équitable et transparente soit organisée dès que possible, conformément aux dispositions de la Constitution. En outre, afin d'apaiser les tensions politiques et de rétablir la normalité Patrol-Africa appelle les dirigeants et la classe politique à respecter la tradition démocratique du pays et à résoudre leurs différends par le dialogue, la participation populaire à la prise de décision et l'adhésion stricte aux principes démocratiques, conformément aux dispositions du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la gouvernance et de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Au regard de ce qui précède, Patrol-Africa, qui œuvre pour la bonne gouvernance, le respect de l'Etat de droit et donc pour la paix, appelle les autorités et les institutions de la République du Sénégal à rétablir la légalité constitutionnelle, afin que la nation puisse à nouveau démontrer la vivacité de sa démocratie, et rester un exemple pour son peuple et pour l'Afrique », note le document.
Autres articles
-
Immigration irrégulière : les évêques inquiets du phénomène
-
Conférence épiscopale : 2025 sera célébrée comme année sainte (communiqué)
-
Enseignement supérieur : le SAES dénonce la situation universitaire
-
Incidents malheureux à l’UASZ : Alassane Seck demande l’ouverture d’une enquête
-
Combat Modou Lo Vs Siteu ce dimanche : suivez l'ambiance chez les deux lutteurs