Un combat sur plusieurs fronts avec différents adversaires, c’est ce que mènent actuellement les travailleurs en disgrâce de Pcci. Outre le centre d’appels, ils sont en bras de fer avec la Sonatel, qui a été condamnée à leur payer plus de 400 millions de francs. L’entreprise de téléphonie mobile, qui voit un de ses comptes bloqué, avait saisi le juge des référés. Hier-lundi, le juge a débouté la Sonatel avant d’ordonner la continuation des poursuites. Sonatel est condamnée donc à payer plus de 400 millions francs, rapporte « Les Echos » dans sa livraison de ce mardi.
Très déterminés, les 145 travailleurs du centre d’appels Pcci mènent leur combat pour rentrer dans leurs fonds. Ils réclament plus que jamais leurs 14 mois de salaires, même si les dirigeants de Pcci démentent cela. Le bras de fer ne se traduit pas seulement par une manifestation devant les locaux de la Sonatel, mais par des procédures aussi bien devant le Tribunal du travail que devant le juge du Tribunal du commerce. Et désormais, le combat n’est plus seulement contre Pcci, mais aussi contre la Sonatel.
Comment la Sonatel est entrée dans la danse ? En réalité, les travailleurs sans salaires, ayant appris que l’entreprise a été vendue, ont cherché à rentrer dans leurs fonds, mais ils n’ont trouvé nulle trace de l’argent. Ils ont alors compris que leur entreprise travaillait avec les opérateurs de téléphonie mobile, notamment Tigo et la Sonatel. Via leurs conseils, ils ont enclenché une saisie-attribution pour les différents partenaires de Pcci et ont ainsi appris que la Sonatel, partenaire principal, avait 160 millions de francs pour le compte de Pcci.
Mais, la Sonatel refuse de payer, au motif qu’il y a une convention tripartite entre elle, Pcci et Ecobank et que donc, Pcci devant environ 2 milliards de francs à l’institution bancaire, elle ne peut payer qu’à Ecobank qui avait fait un nantissement sur l’argent.
Très déterminés, les 145 travailleurs du centre d’appels Pcci mènent leur combat pour rentrer dans leurs fonds. Ils réclament plus que jamais leurs 14 mois de salaires, même si les dirigeants de Pcci démentent cela. Le bras de fer ne se traduit pas seulement par une manifestation devant les locaux de la Sonatel, mais par des procédures aussi bien devant le Tribunal du travail que devant le juge du Tribunal du commerce. Et désormais, le combat n’est plus seulement contre Pcci, mais aussi contre la Sonatel.
Comment la Sonatel est entrée dans la danse ? En réalité, les travailleurs sans salaires, ayant appris que l’entreprise a été vendue, ont cherché à rentrer dans leurs fonds, mais ils n’ont trouvé nulle trace de l’argent. Ils ont alors compris que leur entreprise travaillait avec les opérateurs de téléphonie mobile, notamment Tigo et la Sonatel. Via leurs conseils, ils ont enclenché une saisie-attribution pour les différents partenaires de Pcci et ont ainsi appris que la Sonatel, partenaire principal, avait 160 millions de francs pour le compte de Pcci.
Mais, la Sonatel refuse de payer, au motif qu’il y a une convention tripartite entre elle, Pcci et Ecobank et que donc, Pcci devant environ 2 milliards de francs à l’institution bancaire, elle ne peut payer qu’à Ecobank qui avait fait un nantissement sur l’argent.
Autres articles
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"
-
Kaolack : un violent incendie ravage le marché Guédj