Le journaliste sénégalais Pape Alé Niang a procédé, ce samedi à Dakar à la cérémonie de dédicace de son livre, basé intégralement sur le rapport de contrôle de l'Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (l'Ofnac). Intitulé, « scandale au cœur de la République : le dossier du Coud », Pape Alé Niang a rappelé au chef de l'Etat Macky Sall son "attachement indéfectible à la bonne gouvernance".
A l'occasion de son premier discours à la nation, prononcé le 3 avril 2012, le président de la République Macky Sall déclara solennellement, je cite "s'agissant de la gouvernance économique, je serai guidé par le souci de la transparence et de responsabilité dans la gestion vertueuse des deniers publics. Je m'en charge l'obligation de dresser des comptes de la nation et d'éclairer l'opinion de l'état des lieux. Je compte restaurer les organes de contrôle de l'État, la plénitude de leurs attributions... D'un ton ferme le président de la République prévenait sans évoque ses membres et collaborateurs du régime..Je ne protégerai personne".
Déçu de ces promesses, Pape Alé Niang renseigne que pourtant "ce discours avait bien suscité à l'époque des espoirs. D'ailleurs les Sénégalais s'interrogent même sur l'utilité de cette pléthore d'organes de contrôle et se demandent à quoi ils servent finalement. La création de l'Ofnac avait suscité beaucoup d'espoir; mais il existait toujours une interrogation légitime.
L'Ofnac allait-il pouvoir contourner pour être efficace et efficient dans l'exercice de sa mission, les contraintes et obstacles érigés en permanence par le pouvoir politique sur le chemin des organes de contrôle? Malheureusement l'Office n'a pas échappé au sort qui était réservé aux d'autres organes de contrôle. Le dossier établit contre l'ancien directeur du Centre des oeuvres universitaires, (Coud), Cheikh Oumar Hann dort dans les tiroirs de Dame de justice. Mieux, plus d'une vingtaine de dossier sont sur la table du procureur. Rien n'a été fait jusqu'à présent", s'indigne le journaliste, tout en indiquant son intérêt a traité particuliérement de ce dossier."
"Juste rappeler que l'Ofnac n'a pas été le premier organe de contrôle à avoir décrié et épinglé la gestion du Coud. Et la polémique soulevée sur la gestion de ce dernier, nous a poussés en savoir davantage. Ce qui a donné naissance à ce livre. Un livre qui s'est basé intégralement sur le rapport de l'Ofnac. On a attendu le procureur et le président de la République se prononcer dessus", indique l'auteur.
Cependant, l'objectif recherché, selon le journaliste est de permettre à chaque Sénégalais à travers cet ouvrage de pouvoir lire intégralement ce qui a été écrit dans ce rapport. "Je permets ainsi à chaque Sénégalais de son fonder sa propre conviction." Il ajoute: "Le livre est dans les mains de l'opinion et c'est à eux de juger ou non de la pertinence. Maintenant; il ne faut pas craindre de critiques. Parce qu'on est appelé à faire face", conclut l'auteur.
A l'occasion de son premier discours à la nation, prononcé le 3 avril 2012, le président de la République Macky Sall déclara solennellement, je cite "s'agissant de la gouvernance économique, je serai guidé par le souci de la transparence et de responsabilité dans la gestion vertueuse des deniers publics. Je m'en charge l'obligation de dresser des comptes de la nation et d'éclairer l'opinion de l'état des lieux. Je compte restaurer les organes de contrôle de l'État, la plénitude de leurs attributions... D'un ton ferme le président de la République prévenait sans évoque ses membres et collaborateurs du régime..Je ne protégerai personne".
Déçu de ces promesses, Pape Alé Niang renseigne que pourtant "ce discours avait bien suscité à l'époque des espoirs. D'ailleurs les Sénégalais s'interrogent même sur l'utilité de cette pléthore d'organes de contrôle et se demandent à quoi ils servent finalement. La création de l'Ofnac avait suscité beaucoup d'espoir; mais il existait toujours une interrogation légitime.
L'Ofnac allait-il pouvoir contourner pour être efficace et efficient dans l'exercice de sa mission, les contraintes et obstacles érigés en permanence par le pouvoir politique sur le chemin des organes de contrôle? Malheureusement l'Office n'a pas échappé au sort qui était réservé aux d'autres organes de contrôle. Le dossier établit contre l'ancien directeur du Centre des oeuvres universitaires, (Coud), Cheikh Oumar Hann dort dans les tiroirs de Dame de justice. Mieux, plus d'une vingtaine de dossier sont sur la table du procureur. Rien n'a été fait jusqu'à présent", s'indigne le journaliste, tout en indiquant son intérêt a traité particuliérement de ce dossier."
"Juste rappeler que l'Ofnac n'a pas été le premier organe de contrôle à avoir décrié et épinglé la gestion du Coud. Et la polémique soulevée sur la gestion de ce dernier, nous a poussés en savoir davantage. Ce qui a donné naissance à ce livre. Un livre qui s'est basé intégralement sur le rapport de l'Ofnac. On a attendu le procureur et le président de la République se prononcer dessus", indique l'auteur.
Cependant, l'objectif recherché, selon le journaliste est de permettre à chaque Sénégalais à travers cet ouvrage de pouvoir lire intégralement ce qui a été écrit dans ce rapport. "Je permets ainsi à chaque Sénégalais de son fonder sa propre conviction." Il ajoute: "Le livre est dans les mains de l'opinion et c'est à eux de juger ou non de la pertinence. Maintenant; il ne faut pas craindre de critiques. Parce qu'on est appelé à faire face", conclut l'auteur.
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