Le maître coranique, Boubacar Dianko est appelé à la barre tu tribunal de Dakar, ce mercredi pour répondre des faits d’accusation pour lesquels il a été poursuivi et arrêté en février 2013. Présenté comme un terroriste, il a été inculpé pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat et acte de terrorisme par le juge d’instruction du 4éme cabinet .
En effet, selon le juge, ce sont les Renseignements généraux du Mali qui ont informé ceux du Sénégal que Boubacar Dianko, cet habitant de Thiaroye Guinaw Rail, communiquait avec des terroristes.
Il avait fait l’objet de filature, pendant plusieurs jours, de la part des éléments de la Division de la Surveillance du Territoire (DST). C’est ainsi qu’il a été arrêté à Kédougou où il était en transit.
Prenant la parole, Madame la Procureure a requis des travaux forcés à perpétuité. Elle soutient que « tout est parti d’un numéro de téléphone de l’accusé, qui communiquait régulièrement avec des gens taxés de terroristes à savoir, Ahmad Al Ould Haïri, et Mouhamed Ould Béna, reconnus comme recruteurs. Il a été entendu pendant quatre interrogatoires. À l’enquête préliminaire, il a tenté de contester les faits en disant qu'il revenait de Burkina Faso, alors qu’il a été interpellé en premier temps, il a soutenu que ce dernier était son maître. Il a soutenu en 2006 à Pikine qu'il a eu à héberger dans sa maison Ahmad Al Ould Haïri », a dit Madame le procureur.
Poursuivant sa réaction, elle précise au juge : « On a l’impression que depuis 2003, ils sont en contact. Ils ont quitté la Mauritanie parce qu'ils ont été découverts. Ils sont venus au Sénégal. Ahmad Al Ould Haïri, son arrivée au Sénégal n’est pas fortuite. Il est venu au Sénégal où il a été hébergé par Dianko. Ils étaient toujours en contact. Il a donc emprunté tous ces chemins pour se retrouver au Mali. Il a parcouru cette zone. Il est constant qu'il est affilié à ces individus. Il a reçu des sommes pour financer son voyage vers ces gens. Il ne peut pas se rendre à cet endroit, chez ces gens, assister à leur entraînement, les filmer et en suite les montrer à un enfant, son neveu ».
Pour elle, « les faits pour les quelle Boubacar Dianko compare devant le tribunal sont réels ». Ainsi, elle requiert des travaux forcés à perpétuité pour l’accusé.
Délibéré le 10 avril prochain
Le Tribunal a décidé à la suite du procès, de fixer Boubacar Dianko sur sont sort le 10 avril prochain. Ses avocats réfutent les accusations et plaident l’absence de faits imputables. Car pour eux, il n’y a pas d’acte terroriste.
Pour rappel, le maître coranique, Boubacar Dianko est poursuivis pour « association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat et acte de terrorisme ».
En effet, selon le juge, ce sont les Renseignements généraux du Mali qui ont informé ceux du Sénégal que Boubacar Dianko, cet habitant de Thiaroye Guinaw Rail, communiquait avec des terroristes.
Il avait fait l’objet de filature, pendant plusieurs jours, de la part des éléments de la Division de la Surveillance du Territoire (DST). C’est ainsi qu’il a été arrêté à Kédougou où il était en transit.
Prenant la parole, Madame la Procureure a requis des travaux forcés à perpétuité. Elle soutient que « tout est parti d’un numéro de téléphone de l’accusé, qui communiquait régulièrement avec des gens taxés de terroristes à savoir, Ahmad Al Ould Haïri, et Mouhamed Ould Béna, reconnus comme recruteurs. Il a été entendu pendant quatre interrogatoires. À l’enquête préliminaire, il a tenté de contester les faits en disant qu'il revenait de Burkina Faso, alors qu’il a été interpellé en premier temps, il a soutenu que ce dernier était son maître. Il a soutenu en 2006 à Pikine qu'il a eu à héberger dans sa maison Ahmad Al Ould Haïri », a dit Madame le procureur.
Poursuivant sa réaction, elle précise au juge : « On a l’impression que depuis 2003, ils sont en contact. Ils ont quitté la Mauritanie parce qu'ils ont été découverts. Ils sont venus au Sénégal. Ahmad Al Ould Haïri, son arrivée au Sénégal n’est pas fortuite. Il est venu au Sénégal où il a été hébergé par Dianko. Ils étaient toujours en contact. Il a donc emprunté tous ces chemins pour se retrouver au Mali. Il a parcouru cette zone. Il est constant qu'il est affilié à ces individus. Il a reçu des sommes pour financer son voyage vers ces gens. Il ne peut pas se rendre à cet endroit, chez ces gens, assister à leur entraînement, les filmer et en suite les montrer à un enfant, son neveu ».
Pour elle, « les faits pour les quelle Boubacar Dianko compare devant le tribunal sont réels ». Ainsi, elle requiert des travaux forcés à perpétuité pour l’accusé.
Délibéré le 10 avril prochain
Le Tribunal a décidé à la suite du procès, de fixer Boubacar Dianko sur sont sort le 10 avril prochain. Ses avocats réfutent les accusations et plaident l’absence de faits imputables. Car pour eux, il n’y a pas d’acte terroriste.
Pour rappel, le maître coranique, Boubacar Dianko est poursuivis pour « association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat et acte de terrorisme ».
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