Pour monsieur Sané, la situation actuelle est inquiétante : « Je suis toujours préoccupé quand le ministère prend de telles mesures. Le journalisme, pour moi, c’est l’ouverture, la diversité des opinions, et la liberté d’expression. Cependant, je constate souvent que nous, journalistes, nous focalisons davantage sur la forme des informations, en oubliant parfois le fond », a -t-il expliqué.
L'ancien directeur de la radio nationale a déploré également l’attitude de certains journalistes qui, selon lui, ne respectent pas les principes fondamentaux du journalisme malgré leurs diplômes. « Il y a des gens qui se disent professionnels des médias simplement parce qu’ils détiennent un diplôme. Mais sur le terrain, ils adoptent des postures et des attitudes qui ne sont pas conformes aux standards professionnels du journalisme », a-t-il souligné.
L'ancien patron de radio Sénégal est revenu également sur le processus législatif relatif au code de la presse. En tant qu’ancien député, il avait conseillé à ses confrères journalistes de ne pas concevoir un code exclusivement centré sur la personne du journaliste, mais plutôt un code qui se concentrerait sur les pratiques professionnelles. « Il faut un code des médias, pas un code des journalistes. Il est important de réguler les pratiques pour garantir la qualité de l’information, plutôt que de se focaliser uniquement sur les individus », a précisé monsieur Sané.
L'ancien directeur a critiqué sévèrement la position actuelle du gouvernement vis-à-vis des médias. Selon lui, l'État n’a pas à juger de la conformité des journaux en termes de légalité ou d’impôts, mais plutôt à garantir un environnement de liberté d'expression. « La loi autorise toute personne à créer un journal. Il suffit simplement de le déclarer. Quand on parle de non-conformité, cela peut être lié à des raisons administratives, mais ce n’est pas une raison suffisante pour limiter la liberté d’expression », a-t-il expliqué, exprimant son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une dérive répressive.
L'ancien de radio Sénégal a dénoncé également le terme « assainir » utilisé par les autorités pour qualifier leurs actions vis-à-vis des médias. Selon lui, ce mot a une connotation répressive qui va à l’encontre de l’essence même du journalisme. « Parler d’assainir les médias dans ce contexte est une erreur. Ce n’est pas ainsi qu’on fait évoluer les choses. Il faut réguler et s’assurer que les principes éthiques sont respectés, mais dans un cadre ouvert et respectueux des droits des journalistes », a-t-il insisté.
Ibrahima Sané a rappelé que la charte de Munich (signée le 24 novembre 1971) et la Commission africaine des droits de l’homme, instituée en 1988, prévoient déjà des règles claires sur l’exercice du journalisme. Pour lui, il suffit de les appliquer correctement pour garantir des contenus respectueux de l’éthique. « La liberté d’expression ne doit être limitée que dans des cas de nécessité, comme le prévoit la Convention africaine des droits de l’homme. Tout le reste peut être régulé sans qu’on ait besoin de recourir à des mesures répressives », a-t-il souligné.
Enfin, il a appelé le gouvernement à un plus grand dialogue avec les acteurs des médias, un échange permanent qui permettrait de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les journalistes. « Le nouveau gouvernement doit être plus ouvert, échanger et dialoguer régulièrement avec les médias. C’est essentiel pour garantir une presse libre, indépendante et responsable », a-t-il conclu.
L'ancien directeur de la radio nationale a déploré également l’attitude de certains journalistes qui, selon lui, ne respectent pas les principes fondamentaux du journalisme malgré leurs diplômes. « Il y a des gens qui se disent professionnels des médias simplement parce qu’ils détiennent un diplôme. Mais sur le terrain, ils adoptent des postures et des attitudes qui ne sont pas conformes aux standards professionnels du journalisme », a-t-il souligné.
L'ancien patron de radio Sénégal est revenu également sur le processus législatif relatif au code de la presse. En tant qu’ancien député, il avait conseillé à ses confrères journalistes de ne pas concevoir un code exclusivement centré sur la personne du journaliste, mais plutôt un code qui se concentrerait sur les pratiques professionnelles. « Il faut un code des médias, pas un code des journalistes. Il est important de réguler les pratiques pour garantir la qualité de l’information, plutôt que de se focaliser uniquement sur les individus », a précisé monsieur Sané.
L'ancien directeur a critiqué sévèrement la position actuelle du gouvernement vis-à-vis des médias. Selon lui, l'État n’a pas à juger de la conformité des journaux en termes de légalité ou d’impôts, mais plutôt à garantir un environnement de liberté d'expression. « La loi autorise toute personne à créer un journal. Il suffit simplement de le déclarer. Quand on parle de non-conformité, cela peut être lié à des raisons administratives, mais ce n’est pas une raison suffisante pour limiter la liberté d’expression », a-t-il expliqué, exprimant son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une dérive répressive.
L'ancien de radio Sénégal a dénoncé également le terme « assainir » utilisé par les autorités pour qualifier leurs actions vis-à-vis des médias. Selon lui, ce mot a une connotation répressive qui va à l’encontre de l’essence même du journalisme. « Parler d’assainir les médias dans ce contexte est une erreur. Ce n’est pas ainsi qu’on fait évoluer les choses. Il faut réguler et s’assurer que les principes éthiques sont respectés, mais dans un cadre ouvert et respectueux des droits des journalistes », a-t-il insisté.
Ibrahima Sané a rappelé que la charte de Munich (signée le 24 novembre 1971) et la Commission africaine des droits de l’homme, instituée en 1988, prévoient déjà des règles claires sur l’exercice du journalisme. Pour lui, il suffit de les appliquer correctement pour garantir des contenus respectueux de l’éthique. « La liberté d’expression ne doit être limitée que dans des cas de nécessité, comme le prévoit la Convention africaine des droits de l’homme. Tout le reste peut être régulé sans qu’on ait besoin de recourir à des mesures répressives », a-t-il souligné.
Enfin, il a appelé le gouvernement à un plus grand dialogue avec les acteurs des médias, un échange permanent qui permettrait de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les journalistes. « Le nouveau gouvernement doit être plus ouvert, échanger et dialoguer régulièrement avec les médias. C’est essentiel pour garantir une presse libre, indépendante et responsable », a-t-il conclu.
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24