L’avis favorable du procureur laissant penser que le voyage de l’ex-ministre de l’Intérieur ne présente pas d’obstacle majeur à la manifestation de la vérité, ni une entrave à l’exercice de la Justice, ne dédouane pas pourtant Me Ousmane Ngom des soupçons qui pèsent sur lui dans la cadre de la traque des biens supposés mal acquis. Selon des indiscrétions, c’est le ministre de la Justice lui-même qui aurait donné des instructions fermes au procureur de la République de le laisser effectuer le voyage, sur demande des bâtonniers du barreau de Paris.
Ce, eu égard aux solides liens de coopérations qui lient les deux pays. Pourtant, sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire sénégalais par le procureur spécial de la CREI, l’ancien ministre aurait réitéré son engagement de rester à la disposition de la justice de son pays. Un élément clé qui a aussi pesé sur l’avis favorable du procureur. Néanmoins, depuis son arrivée en France, des sources policières soutiennent que les redoutables services de renseignement de ce pays, appuyés par Interpol, suivent le moindre geste de Me Ousmane Ngom. Car, selon certaines indiscrétions, des fonctionnaires du Ministère de la Justice et des autorités policières n’étaient pas favorables à cette autorisation faite à l’ancien ministre de l’Intérieur.
«Comme du lait sur le feu»
Mais, ces derniers ont été convaincus par les arguments des autorités compétentes. Selon une source policière, «il n’y a pas de soucis à se faire, car les autorités judiciaires sénégalaises sont informées en permanence par la France, du moindre déplacement de l’ancien ministre sur le territoire français. Une vigilance qui sera accentuée ce week-end, date à laquelle expirera le séjour de Me Ngom dans l’Hexagone. Mieux, informe-t-on, des services compétents sénégalais et français et même Interpol sont mis à contribution. «Du départ de son lieu d’hébergement à l’aéroport de Paris, jusqu’à son arrivée au bercail, Me Ousmane Ngom sera surveillé comme de l’huile sur le feu par Interpol, avant que les services de renseignements du Sénégal ne prennent le relais», révèlent les mêmes sources. A noter que c’est le 12 novembre dernier que les deux Bâtonniers du Barreau de Paris, Mme Christiane Féral-Schull et Pierre-Olivier Sur, lui avaient envoyé une invitation officielle pour assister à la rentrée solennelle du Barreau de Paris et de la Conférence, qui se déroule ce 6 décembre au Théâtre du Chatelet. C’est un évènement important auquel il est convié et ce n’est pas le seul pour lequel il reçoit des invitations. Il a été également invité par le Parlement européen pour délivrer dans cet hémicycle, une communication sur les rapports entre les Etats-Unis et l’Iran dit Rewmi.com
Ce, eu égard aux solides liens de coopérations qui lient les deux pays. Pourtant, sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire sénégalais par le procureur spécial de la CREI, l’ancien ministre aurait réitéré son engagement de rester à la disposition de la justice de son pays. Un élément clé qui a aussi pesé sur l’avis favorable du procureur. Néanmoins, depuis son arrivée en France, des sources policières soutiennent que les redoutables services de renseignement de ce pays, appuyés par Interpol, suivent le moindre geste de Me Ousmane Ngom. Car, selon certaines indiscrétions, des fonctionnaires du Ministère de la Justice et des autorités policières n’étaient pas favorables à cette autorisation faite à l’ancien ministre de l’Intérieur.
«Comme du lait sur le feu»
Mais, ces derniers ont été convaincus par les arguments des autorités compétentes. Selon une source policière, «il n’y a pas de soucis à se faire, car les autorités judiciaires sénégalaises sont informées en permanence par la France, du moindre déplacement de l’ancien ministre sur le territoire français. Une vigilance qui sera accentuée ce week-end, date à laquelle expirera le séjour de Me Ngom dans l’Hexagone. Mieux, informe-t-on, des services compétents sénégalais et français et même Interpol sont mis à contribution. «Du départ de son lieu d’hébergement à l’aéroport de Paris, jusqu’à son arrivée au bercail, Me Ousmane Ngom sera surveillé comme de l’huile sur le feu par Interpol, avant que les services de renseignements du Sénégal ne prennent le relais», révèlent les mêmes sources. A noter que c’est le 12 novembre dernier que les deux Bâtonniers du Barreau de Paris, Mme Christiane Féral-Schull et Pierre-Olivier Sur, lui avaient envoyé une invitation officielle pour assister à la rentrée solennelle du Barreau de Paris et de la Conférence, qui se déroule ce 6 décembre au Théâtre du Chatelet. C’est un évènement important auquel il est convié et ce n’est pas le seul pour lequel il reçoit des invitations. Il a été également invité par le Parlement européen pour délivrer dans cet hémicycle, une communication sur les rapports entre les Etats-Unis et l’Iran dit Rewmi.com
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