Parlons français au nom des valeurs universelles de LIBERTE, DEMOCRATIE, PAIX, incarnées par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Valeurs pour lesquelles, en premier lieu, la France puis le Sénégal et d’autre pays ont fait preuve d’une solidarité agissante envers l’Etat malien en se mobilisant avec une rare promptitude contre l’agression des « Djihadistes ».
Incontestablement, cette forme de mobilisation de la communauté internationale, gage de sécurité et de paix dans ce pays frères et les Etats voisins, devrait être encouragée. Tandis que des organismes tels que l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), dont nous avons eu le privilège et l’honneur d’accueillir, par deux fois, le sommet, n’a pu apporter une réponse appropriée face à « l’extrémisme » pourtant né de ses flancs. En vérité, elle n’a même pas été en mesure de contenir ces menaces qui continuent de déstabiliser nombre d’Etats en Afrique et dans le monde.
Somme toute, notre adhésion à l’OCI et à l’OIF reste conforme à notre détermination, affirmée dans le préambule de loi fondamentale de la République Sénégal, à « lutter pour la paix et la fraternité avec tous les peuples du monde ».
Parlons donc cette langue officielle, instituée par la Constitution, et qui est aussi la langue d’enseignement, par laquelle nous nous exprimons, nous dénonçons les injustices subies et communiquons avec l’Afrique et le reste monde.
De plus, en avoir la maîtrise parfaite fait bien partie des conditions d’éligibilité de tout candidat à la magistrature suprême. Cela était tout aussi valable jusqu’à une période récente pour nos Maires.
Pourquoi vouloir rejeter subitement cette langue que nous parlons depuis plusieurs décennies, que nous maîtrisons parfaitement au point d’avoir accédé à l’auguste Académie par le biais premier Président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, l’un des deux pères fondateurs de la francophonie, fidèle à sa théorie de la civilisation de l’universelle devenue plus qu’actuelle.
Le français n’est pas seulement une langue officielle, par elle nous parvenons utilement à nous faire comprendre par nos concitoyens Diolas, Malinkés, Pulars, Sérères, Sonikés, Wolof et autres dont nous ne parlons pas la langue maternelle. Et nous aurions voulu que ces communautés exerçassent une influence considérable sur la marche du monde eu égard à la richesse de leur legs.
Il est judicieux de faire la promotion des langues nationales, battons-nous pour qu’elles deviennent des langues d’enseignement en vertu de la performance qu’elles suscitent dans les processus d’apprentissage. D’ailleurs, c’est cela qui est prôné par l’UNESCO, contenu dans la déclaration de l’atelier du groupe de réflexion dénommé « Refondation nationale » sur la politique linguistique, et systématisé par les Assises de l’Education et la Formation en attendant la mise en œuvre.
A mon avis, et comme je me suis lassé de le dire, le plus juste et salutaire combat c’est autour d’une véritable refondation de la République. Sous ce rapport, il peut sembler absurde de refuser d’aller au front pour se focaliser sur des combats de rue !
Usons de notre éloquence révolutionnaire afin que soit pris en compte dans sa globalité la totalité des composantes de la Refondation : la renaissance de nos valeurs et vertus, des institutions conformes à nos réalités sociales, la réhabilitation de la République, la restauration de l'éthique de bonne gouvernance pour un Sénégal Émergent.
En attendant, continuons à parler cette langue par laquelle nos belles œuvres sont écrites, nos diplômes sont acquis, nos lois et décrets sont édictés, nos naissances sont actées, nos mariages célébrés ou constatés.
Parlons français comme l’on a pris l’habitude de le faire pendant tous les sommets France-Afrique.
Au fait, quelle langue avons-nous parlée au premier sommet USA-Afrique. Et demain, qu’elle langue sera-t-il parlée lors de la probable tenue d’un sommet Chine-Afrique…
Peut-être qu’à force d’être souvent en route vers les sommets, nous atteindrons le sommet.
Parlons français le temps d’un sommet, faisons-le en des termes courtois, diplomatiques, mais fermes comme l’auraient encore fait P. Lumumba ou le Capitaine T. SANKARA.
Plaidons éloquemment, en tant que ETAT SOUVERAIN, la coopération entre les pays de l’espace francophone sur la base des principes d’EGALITE et de RESPECT DE MUTUEL.
Plaidons, à la faveur de l’idéal démocratique, le respect par tous les Etats des normes constitutionnelles et la mise en place de règles consensuelles capables de garantir des élections régulières, transparentes et apaisées.
Parlons français par égard à nos chers compatriotes qui, pour quelque raison que ce soit, ont aussi acquis la nationalité française.
Toutefois, apprenons par notre langue maternelle pour mieux puiser dans notre patrimoine immatériel commun et s’ouvrir aux autres valeurs de civilisation, c’est éprouver la route de la mondialisation qui mène vers le sommet.
Parler français le temps d’un sommet ne peut faire de nous des français comme au reste personne, depuis plusieurs siècles, n’a su transformer nos peuples en Arabes malgré le fait que de grands érudits aient eu une maîtrise parfaite de cette langue au point de rédiger les plus belles pages de littérature et de poésie et véhiculer l’enseignement du vrai visage de l’islam : paix et solidarité.
Parlons français pour rendre hommage à nos illustres compatriotes, les Présidents L. S. SENHOR, le premier académicien noir et A. WADE, l’opposant démocrate. Et par déférence aux hommes d’Etat A. DIOUF, le Président en exercice de la Francophonie et son Excellence M. SALL qui à l’honneur d’accueillir le XVe sommet de la francophonie.
Pour l’heure, parlons tous français, pour réussir le sommet !
Valeurs pour lesquelles, en premier lieu, la France puis le Sénégal et d’autre pays ont fait preuve d’une solidarité agissante envers l’Etat malien en se mobilisant avec une rare promptitude contre l’agression des « Djihadistes ».
Incontestablement, cette forme de mobilisation de la communauté internationale, gage de sécurité et de paix dans ce pays frères et les Etats voisins, devrait être encouragée. Tandis que des organismes tels que l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), dont nous avons eu le privilège et l’honneur d’accueillir, par deux fois, le sommet, n’a pu apporter une réponse appropriée face à « l’extrémisme » pourtant né de ses flancs. En vérité, elle n’a même pas été en mesure de contenir ces menaces qui continuent de déstabiliser nombre d’Etats en Afrique et dans le monde.
Somme toute, notre adhésion à l’OCI et à l’OIF reste conforme à notre détermination, affirmée dans le préambule de loi fondamentale de la République Sénégal, à « lutter pour la paix et la fraternité avec tous les peuples du monde ».
Parlons donc cette langue officielle, instituée par la Constitution, et qui est aussi la langue d’enseignement, par laquelle nous nous exprimons, nous dénonçons les injustices subies et communiquons avec l’Afrique et le reste monde.
De plus, en avoir la maîtrise parfaite fait bien partie des conditions d’éligibilité de tout candidat à la magistrature suprême. Cela était tout aussi valable jusqu’à une période récente pour nos Maires.
Pourquoi vouloir rejeter subitement cette langue que nous parlons depuis plusieurs décennies, que nous maîtrisons parfaitement au point d’avoir accédé à l’auguste Académie par le biais premier Président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, l’un des deux pères fondateurs de la francophonie, fidèle à sa théorie de la civilisation de l’universelle devenue plus qu’actuelle.
Le français n’est pas seulement une langue officielle, par elle nous parvenons utilement à nous faire comprendre par nos concitoyens Diolas, Malinkés, Pulars, Sérères, Sonikés, Wolof et autres dont nous ne parlons pas la langue maternelle. Et nous aurions voulu que ces communautés exerçassent une influence considérable sur la marche du monde eu égard à la richesse de leur legs.
Il est judicieux de faire la promotion des langues nationales, battons-nous pour qu’elles deviennent des langues d’enseignement en vertu de la performance qu’elles suscitent dans les processus d’apprentissage. D’ailleurs, c’est cela qui est prôné par l’UNESCO, contenu dans la déclaration de l’atelier du groupe de réflexion dénommé « Refondation nationale » sur la politique linguistique, et systématisé par les Assises de l’Education et la Formation en attendant la mise en œuvre.
A mon avis, et comme je me suis lassé de le dire, le plus juste et salutaire combat c’est autour d’une véritable refondation de la République. Sous ce rapport, il peut sembler absurde de refuser d’aller au front pour se focaliser sur des combats de rue !
Usons de notre éloquence révolutionnaire afin que soit pris en compte dans sa globalité la totalité des composantes de la Refondation : la renaissance de nos valeurs et vertus, des institutions conformes à nos réalités sociales, la réhabilitation de la République, la restauration de l'éthique de bonne gouvernance pour un Sénégal Émergent.
En attendant, continuons à parler cette langue par laquelle nos belles œuvres sont écrites, nos diplômes sont acquis, nos lois et décrets sont édictés, nos naissances sont actées, nos mariages célébrés ou constatés.
Parlons français comme l’on a pris l’habitude de le faire pendant tous les sommets France-Afrique.
Au fait, quelle langue avons-nous parlée au premier sommet USA-Afrique. Et demain, qu’elle langue sera-t-il parlée lors de la probable tenue d’un sommet Chine-Afrique…
Peut-être qu’à force d’être souvent en route vers les sommets, nous atteindrons le sommet.
Parlons français le temps d’un sommet, faisons-le en des termes courtois, diplomatiques, mais fermes comme l’auraient encore fait P. Lumumba ou le Capitaine T. SANKARA.
Plaidons éloquemment, en tant que ETAT SOUVERAIN, la coopération entre les pays de l’espace francophone sur la base des principes d’EGALITE et de RESPECT DE MUTUEL.
Plaidons, à la faveur de l’idéal démocratique, le respect par tous les Etats des normes constitutionnelles et la mise en place de règles consensuelles capables de garantir des élections régulières, transparentes et apaisées.
Parlons français par égard à nos chers compatriotes qui, pour quelque raison que ce soit, ont aussi acquis la nationalité française.
Toutefois, apprenons par notre langue maternelle pour mieux puiser dans notre patrimoine immatériel commun et s’ouvrir aux autres valeurs de civilisation, c’est éprouver la route de la mondialisation qui mène vers le sommet.
Parler français le temps d’un sommet ne peut faire de nous des français comme au reste personne, depuis plusieurs siècles, n’a su transformer nos peuples en Arabes malgré le fait que de grands érudits aient eu une maîtrise parfaite de cette langue au point de rédiger les plus belles pages de littérature et de poésie et véhiculer l’enseignement du vrai visage de l’islam : paix et solidarité.
Parlons français pour rendre hommage à nos illustres compatriotes, les Présidents L. S. SENHOR, le premier académicien noir et A. WADE, l’opposant démocrate. Et par déférence aux hommes d’Etat A. DIOUF, le Président en exercice de la Francophonie et son Excellence M. SALL qui à l’honneur d’accueillir le XVe sommet de la francophonie.
Pour l’heure, parlons tous français, pour réussir le sommet !
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