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Sonko et le voile (Par Simon Pierre Dièdhiou)

La déclaration du PM Sonko sur le port du voile dans les établissements scolaires a fini par créer une vive polémique et risque même d’entacher à la paisible cohésion sociale qui règne dans ce pays.



En citoyen averti, Simon Pierre Dièdhiou du Mouvement Vision Citoyenne dans une lettre adressée à Ousmane Sonko, lui rappelle que l’urgence est ailleurs. Pour marquer la sensibilité du sujet abordé sans penser aux conséquences par le PM, Simon lui pose la question de savoir « Seriez-vous prêt à ouvrir la première école française à Touba ? »

« Erreur de communication ou pas, en tout cas, dites à Monsieur Ousmane SONKO que les urgences se trouvent ailleurs et non sur le port du voile. Nous savons tous que vous faites allusion aux écoles privées catholiques, qui ne demandent jamais à aucun parent de venir y inscrire son enfant.
Est-ce un lapsus ou une figure de style ? Cela risquerait de heurter la sensibilité de l'Église qui, lorsqu'il a fallu dire non (quand la parole est exigée, se taire devient une trahison.), l'a fait au moment où tous ont choisi de se taire pour plaire à un régime en pleine démagogie », a rappelé l’activiste.

Ajoutant : « Y a-t-il des chrétiens à l'école Mariama Niass où le port du voile est une obligation ? Y a-t-il une école française à Touba ? Seriez-vous prêt à ouvrir la première école française à Touba ? Y a-t-il une école franco-arabe qui reçoit des chrétiens ? »

Simon Pierre Diedhiou invite ainsi au PM de plutôt chercher à mettre en place une politique qui aiderait l’école publique à retrouvé sa marque d'antan. « Damané, dites à Monsieur Ousmane Sonko que ni kène forcewoule kène di yobou sa dôme si écoles privées catholiques yi. Il ferait mieux de mettre en place une politique qui permettrait à l'école publique de retrouver définitivement ses premières marques », a-t-il indiqué, avant de poursuivre :
« N'a-t-il pas un conseiller en affaires religieuses chrétiennes ? Pourtant, dans le même sillage, il y a des cités religieuses où l'enseignement de l'occident y est strictement interdit. Dans certains établissements, la charia y est presque imposée et personne n'en parle. Toute une frange de la population est obligée d'aller voir ailleurs et cela n'émeut personne ».

« ...qui pour éclairer la lanterne des Sénégalais ?
PS : Personne n'a jamais été obligé ou contraint de fréquenter l'école privée catholique. Alors, kou wéddi latèle S.E.M Bassirou D D FAYE, actuel président de la République du Sénégal », a conclu Simon Pierre Diedhiou de vision Citoyen.


Vendredi 2 Août 2024 - 20:23


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