Dans quatre jours exactement, Dakar sera le point de ralliement d’une cinquantaine de chefs d’Etats et de Gouvernement partageant la langue française. Un honneur pour le pays du feu Président poète Léopold Sedar Senghor, l’un des pères fondateurs de la Francophonie, mais aussi une occasion de rendre hommage à son successeur, Abdou Diouf, aux commandes de l’Organisation Internationale depuis 2002.
Qu’en pense cependant la population ? Que représente la francophonie pour elle ? Quel apport aura cette rencontre pour le pays ? Quel message les sénégalais ont-ils à passer au président Abdou Diouf en fin de mandat ? Comment, ont-ils accueilli la publication des Mémoires du l’ancien Gouverneur de Louga ? Autant de questions auxquelles Pressafrik a tenté d’apporter des réponses en donnant la parole aux Dakaroises et Dakarois.
Fatou Cissé, diplômée à la recherche d’un emploi : «Une occasion de nouer des relations bilatérales comme multilatérales»
« C’est une bonne chose, un grand honneur pour le Sénégal. C’est d’ailleurs l’occasion de recevoir les autres pays francophones à Dakar, au Sénégal, pays de la Téranga. Peut-être qu’aussi ça va nous permettre de nouer d’autres relations bilatérales comme multilatérales avec les pays qui ont en commun la langue française. C’est aussi l’occasion de rendre hommage à notre 2e président, Abdou Diouf
Ses 12 ans à la tête de l’OIF ont été bénéfiques d’une part car on a constaté beaucoup d’avancées. A mon avis, il a fait beaucoup de choses et de façon sobre surtout parce qu’il est resté égal à lui-même, donc finir là où tout a commencé pour lui, c’est à dire dans son pays, c’est une occasion pour le peuple sénégalais de lui rendre hommage
Vous savez le peuple sénégalais n’a pas l’habitude des mémoires, mais dans d’autres pays ça n’aurait pas créé un tel tollé. On a besoin que des présidents publient leurs mémoires car ce ne sont pas n’importe qui.
A mon avis il a senti le besoin de dénoncer les coups bas qui existe en politique et il l’a fait »
Medoune Diaw, retraité : « Ce sommet va attirer les projecteurs sur le Sénégal»
« C’est positif parce que notre langue de travail c’est le français. En plus c’est un ancien président du Sénégal qui a dirigé l’Organisation pendant plus de dix ans et s’apprête à passer la main. Je m’en félicite.
Ca a forcément un apport car je pense que ca va attirer les projecteurs sur le Sénégal et les bailleurs de fonds seront au rendez-vous. Ca va faire de la publicité pour le Sénégal. Prions pour que ça se passe de la meilleure des manières et que notre pays en sorte grandi.
Je félicite le président Diouf et lui souhaite longue vie car il a beaucoup fait pour la Francophonie. Il a tiré vers le haut cette organisation avec le système de gérance qu’il a prôné durant son magistère. Le monde francophone ne peut que le remercier et prier pour lui. Nous sénégalais devons nous en glorifier rien de plus ».
Lamine Sagna, élève au Lycée Blaise Diagne : « Faire la promotion du Français c'est bien mais…il faut en profiter pour s’entraider économiquement»
« Les pays qui ont en commun le français doivent à mon avis se réunir pour défendre cette langue qu’on a en commun mais aussi ça va leur permettre de s’entraider sur le plan économique.
Abdou Diouf a beaucoup fait pour le Sénégal. Il a été gouverneur, premier ministre avant d’être président de la république. La présidence de l’OIF a été la cerise sur la gâteau. C’est un homme à la dimension exceptionnelle. Je lui souhaite beaucoup de réussite dans ses futurs projets.
Je crois que les mémoires d’Abdou Diouf sont une bonne chose. Je partage son avis. Je pense qu’il dit la vérité. Des témoins sont mêmes soties dans la presse pour corroborer ses propos. Il a d’ailleurs dit qu’il aurait pu en révéler plus et il ne l’a pas fait, c’est pour vous dire que c’est un homme de vertu qui a de la retenu »
Qu’en pense cependant la population ? Que représente la francophonie pour elle ? Quel apport aura cette rencontre pour le pays ? Quel message les sénégalais ont-ils à passer au président Abdou Diouf en fin de mandat ? Comment, ont-ils accueilli la publication des Mémoires du l’ancien Gouverneur de Louga ? Autant de questions auxquelles Pressafrik a tenté d’apporter des réponses en donnant la parole aux Dakaroises et Dakarois.
Fatou Cissé, diplômée à la recherche d’un emploi : «Une occasion de nouer des relations bilatérales comme multilatérales»
« C’est une bonne chose, un grand honneur pour le Sénégal. C’est d’ailleurs l’occasion de recevoir les autres pays francophones à Dakar, au Sénégal, pays de la Téranga. Peut-être qu’aussi ça va nous permettre de nouer d’autres relations bilatérales comme multilatérales avec les pays qui ont en commun la langue française. C’est aussi l’occasion de rendre hommage à notre 2e président, Abdou Diouf
Ses 12 ans à la tête de l’OIF ont été bénéfiques d’une part car on a constaté beaucoup d’avancées. A mon avis, il a fait beaucoup de choses et de façon sobre surtout parce qu’il est resté égal à lui-même, donc finir là où tout a commencé pour lui, c’est à dire dans son pays, c’est une occasion pour le peuple sénégalais de lui rendre hommage
Vous savez le peuple sénégalais n’a pas l’habitude des mémoires, mais dans d’autres pays ça n’aurait pas créé un tel tollé. On a besoin que des présidents publient leurs mémoires car ce ne sont pas n’importe qui.
A mon avis il a senti le besoin de dénoncer les coups bas qui existe en politique et il l’a fait »
Medoune Diaw, retraité : « Ce sommet va attirer les projecteurs sur le Sénégal»
« C’est positif parce que notre langue de travail c’est le français. En plus c’est un ancien président du Sénégal qui a dirigé l’Organisation pendant plus de dix ans et s’apprête à passer la main. Je m’en félicite.
Ca a forcément un apport car je pense que ca va attirer les projecteurs sur le Sénégal et les bailleurs de fonds seront au rendez-vous. Ca va faire de la publicité pour le Sénégal. Prions pour que ça se passe de la meilleure des manières et que notre pays en sorte grandi.
Je félicite le président Diouf et lui souhaite longue vie car il a beaucoup fait pour la Francophonie. Il a tiré vers le haut cette organisation avec le système de gérance qu’il a prôné durant son magistère. Le monde francophone ne peut que le remercier et prier pour lui. Nous sénégalais devons nous en glorifier rien de plus ».
Lamine Sagna, élève au Lycée Blaise Diagne : « Faire la promotion du Français c'est bien mais…il faut en profiter pour s’entraider économiquement»
« Les pays qui ont en commun le français doivent à mon avis se réunir pour défendre cette langue qu’on a en commun mais aussi ça va leur permettre de s’entraider sur le plan économique.
Abdou Diouf a beaucoup fait pour le Sénégal. Il a été gouverneur, premier ministre avant d’être président de la république. La présidence de l’OIF a été la cerise sur la gâteau. C’est un homme à la dimension exceptionnelle. Je lui souhaite beaucoup de réussite dans ses futurs projets.
Je crois que les mémoires d’Abdou Diouf sont une bonne chose. Je partage son avis. Je pense qu’il dit la vérité. Des témoins sont mêmes soties dans la presse pour corroborer ses propos. Il a d’ailleurs dit qu’il aurait pu en révéler plus et il ne l’a pas fait, c’est pour vous dire que c’est un homme de vertu qui a de la retenu »
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