Selon le rapport de la Banque mondiale « de meilleurs marchés pour tous grâce à la politique de la concurrence », les performances du secteur des télécommunications au Sénégal ne sont pas encore à l’image de son infrastructure de télécommunications de base relativement bien développée. En effet, informe la note, le Sénégal se situe au-dessus de la moyenne africaine (mais en dessous de la moyenne mondiale) en ce qui concerne : les abonnements actifs au haut débit mobile (26,1 pour 100 habitants contre 22,9 en Afrique, et une moyenne mondiale de 52,2); les abonnements au haut débit fixe (0,6 pour 100 habitants contre 0,4 en Afrique, et une moyenne mondiale de 12,4); et le pourcentage de particuliers utilisant Internet (25,7 pour cent contre 19,9 pour cent en Afrique, et une moyenne mondiale de 45,9 pour cent).
La pénétration d’Internet reste relative- ment faible, l’accès à Internet au Sénégal étant inférieur à celui du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Kenya (Figure 57 et Figure 60) et le haut débit fixe très limité (0,6 abonnement pour 100 habitants). Les vitesses de téléchargement sont faibles et la bande passante Internet internationale par internaute est inférieure au dixième de la moyenne pour l’Afrique, 194 ce qui affecte la connectivité Selon la Stratégie Sénégal Numérique 2025,195 publiée en octobre 2016, même si le secteur des télécommunications a contribué à la croissance du PIB à hauteur de 1,5 point de pourcentage en 2006, sa contribution n’était que de 0,2 point de pourcentage en 2014.
Malgré des améliorations considérables enregistrées au cours des dernières années, le Sénégal affiche une note de 2,66 sur 10 pour l’Indice de développement des TIC de l’UIT 2017, ce qui est inférieur aux notes de ses pairs régionaux - le pays se classe 142e sur 176 économies. Il se classe également au 107e rang sur 139 économies selon le Net- work Readiness Index. Les récentes réductions de prix des services de télécommunication au Sénégal peuvent contribuer à une plus grande pénétration des TIC dans le pays. En 2017, le Sénégal était classé 130e sur 138 pays en ce qui concerne l’abordabilité des services de télécommunications. Cependant, les prix du haut débit au Sénégal sont maintenant proches de la médiane après les récentes réductions de prix, même s’ils sont encore plus élevés que ceux de la Gambie et de la Côte d’Ivoire.
Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les prix de la large bande mobile au Sénégal (terminal prépayé, 500 Mo) pour 2016 étaient supérieurs à 8 pour cent du revenu national brut (RNB) par habitant (contre 9,3 pour cent en moyenne en Afrique) ; le sous-panier mobile-cellulaire représentait 17,3 pour cent du RNB par habitant, soit plus que la moyenne de 14,2 pour cent dans le reste de l’Afrique ; et le sous-panier large bande fixe représentait 20 pour cent 194 4,977 octets/seconde au Sénégal contre 51,000 octets/seconde en Afrique.
Ce qui a entravé le secteur
La concentration des marchés et l’absence d’une réglementation favorable à la concurrence peuvent entraver les avantages du marché dans le secteur des télé- communications, affectant ainsi les prix et la pénétration du haut débit estiment les experts de la Banque mondiale. Ces derniers estiment que « tous les segments de marché sont fortement concentrés et do- minés par la Sonatel, copropriété d’Orange et de l’État sénégalais. Les Indices Herfin- dahl-Hirschman (HHI) pour le marché mobile sénégalais sont également élevés par rapport aux pays pairs28.
S’il n’est pas rare que certains segments du marché des télécoms soient concentrés, certains segments au Sénégal se sont effectivement bien plus concentrés avec le temps. Par exemple, à la fin des années 1990, il y avait plus de 15 fournisseurs d’accès Internet (FAI).
Aujourd’hui, il y en quatre (pour un résumé des goulots d’étranglement le long de la chaîne de valeur des télécommunications ». « L’ouverture des marchés des appels mobiles et internationaux à plus de concurrence peut avoir un impact important sur l’accès, l’utilisation et les prix et aider le Sénégal à atteindre les objectifs du Plan Sénégal Émergent (PSE). Selon un échantillon de 40 pays africains, l’arrivée d’un opérateur supplémentaire a entraîné une augmentation de 57 pour cent des abonnements mobiles (Gebreab, 2002), tandis que l’ouverture des services d’appels internationaux a entraîné une augmentation des volumes d’appels jusqu’à 104 pour cent et une réduction des prix jusqu’à 90 pour cent » notent les experts.
Le Témoin
La pénétration d’Internet reste relative- ment faible, l’accès à Internet au Sénégal étant inférieur à celui du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Kenya (Figure 57 et Figure 60) et le haut débit fixe très limité (0,6 abonnement pour 100 habitants). Les vitesses de téléchargement sont faibles et la bande passante Internet internationale par internaute est inférieure au dixième de la moyenne pour l’Afrique, 194 ce qui affecte la connectivité Selon la Stratégie Sénégal Numérique 2025,195 publiée en octobre 2016, même si le secteur des télécommunications a contribué à la croissance du PIB à hauteur de 1,5 point de pourcentage en 2006, sa contribution n’était que de 0,2 point de pourcentage en 2014.
Malgré des améliorations considérables enregistrées au cours des dernières années, le Sénégal affiche une note de 2,66 sur 10 pour l’Indice de développement des TIC de l’UIT 2017, ce qui est inférieur aux notes de ses pairs régionaux - le pays se classe 142e sur 176 économies. Il se classe également au 107e rang sur 139 économies selon le Net- work Readiness Index. Les récentes réductions de prix des services de télécommunication au Sénégal peuvent contribuer à une plus grande pénétration des TIC dans le pays. En 2017, le Sénégal était classé 130e sur 138 pays en ce qui concerne l’abordabilité des services de télécommunications. Cependant, les prix du haut débit au Sénégal sont maintenant proches de la médiane après les récentes réductions de prix, même s’ils sont encore plus élevés que ceux de la Gambie et de la Côte d’Ivoire.
Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les prix de la large bande mobile au Sénégal (terminal prépayé, 500 Mo) pour 2016 étaient supérieurs à 8 pour cent du revenu national brut (RNB) par habitant (contre 9,3 pour cent en moyenne en Afrique) ; le sous-panier mobile-cellulaire représentait 17,3 pour cent du RNB par habitant, soit plus que la moyenne de 14,2 pour cent dans le reste de l’Afrique ; et le sous-panier large bande fixe représentait 20 pour cent 194 4,977 octets/seconde au Sénégal contre 51,000 octets/seconde en Afrique.
Ce qui a entravé le secteur
La concentration des marchés et l’absence d’une réglementation favorable à la concurrence peuvent entraver les avantages du marché dans le secteur des télé- communications, affectant ainsi les prix et la pénétration du haut débit estiment les experts de la Banque mondiale. Ces derniers estiment que « tous les segments de marché sont fortement concentrés et do- minés par la Sonatel, copropriété d’Orange et de l’État sénégalais. Les Indices Herfin- dahl-Hirschman (HHI) pour le marché mobile sénégalais sont également élevés par rapport aux pays pairs28.
S’il n’est pas rare que certains segments du marché des télécoms soient concentrés, certains segments au Sénégal se sont effectivement bien plus concentrés avec le temps. Par exemple, à la fin des années 1990, il y avait plus de 15 fournisseurs d’accès Internet (FAI).
Aujourd’hui, il y en quatre (pour un résumé des goulots d’étranglement le long de la chaîne de valeur des télécommunications ». « L’ouverture des marchés des appels mobiles et internationaux à plus de concurrence peut avoir un impact important sur l’accès, l’utilisation et les prix et aider le Sénégal à atteindre les objectifs du Plan Sénégal Émergent (PSE). Selon un échantillon de 40 pays africains, l’arrivée d’un opérateur supplémentaire a entraîné une augmentation de 57 pour cent des abonnements mobiles (Gebreab, 2002), tandis que l’ouverture des services d’appels internationaux a entraîné une augmentation des volumes d’appels jusqu’à 104 pour cent et une réduction des prix jusqu’à 90 pour cent » notent les experts.
Le Témoin
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