La Commission de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a fait part de sa vive inquiétude suite aux tensions qui ont secoué les relations entre la République du Mali et la République Algérienne Démocratique et Populaire. Dans un communiqué publié ce mercredi, la CEDEAO a exprimé sa préoccupation concernant les récents développements qui ont affecté les relations bilatérales des deux pays, tel que rapporté dans les déclarations officielles des deux gouvernements.
La Commission de la CEDEAO, qui représente les intérêts de ses États membres, dit avoir pris note "avec inquiétude des événements qui ont conduit à un sérieux refroidissement des relations entre Bamako et Alger". L'organisation a souligné que la situation actuelle, qui a été largement médiatisée à travers les communiqués émis par les deux pays ces derniers jours, mérite une attention particulière. La CEDEAO a, en conséquence, exprimé sa profonde préoccupation quant à l'impact de cette tension sur la stabilité de la région ouest-africaine et au-delà.
Dans sa déclaration, la Commission a lancé un appel ferme aux autorités maliennes et algériennes, les incitant à prendre des mesures immédiates pour désamorcer la situation. "La CEDEAO appelle les deux pays à favoriser le dialogue, à privilégier les mécanismes régionaux et continentaux pour la résolution pacifique de leurs différends et à prendre des mesures concrètes pour rétablir la confiance mutuelle", a-t-elle indiqué.
Les tensions entre le Mali et l'Algérie ont été exacerbées par un incident militaire récent, où Bamako accuse Alger d'avoir abattu un drone malien près de la ville frontalière de Tinzaouatene, située dans le sud du pays. Ce geste a été perçu par le Mali comme une provocation, d'où la décision de rappeler son ambassadeur en Algérie en guise de protestation.
En solidarité avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, deux pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés du Mali ont également décidé de rappeler leurs ambassadeurs en Algérie pour consultations.
La Commission de la CEDEAO, qui représente les intérêts de ses États membres, dit avoir pris note "avec inquiétude des événements qui ont conduit à un sérieux refroidissement des relations entre Bamako et Alger". L'organisation a souligné que la situation actuelle, qui a été largement médiatisée à travers les communiqués émis par les deux pays ces derniers jours, mérite une attention particulière. La CEDEAO a, en conséquence, exprimé sa profonde préoccupation quant à l'impact de cette tension sur la stabilité de la région ouest-africaine et au-delà.
Dans sa déclaration, la Commission a lancé un appel ferme aux autorités maliennes et algériennes, les incitant à prendre des mesures immédiates pour désamorcer la situation. "La CEDEAO appelle les deux pays à favoriser le dialogue, à privilégier les mécanismes régionaux et continentaux pour la résolution pacifique de leurs différends et à prendre des mesures concrètes pour rétablir la confiance mutuelle", a-t-elle indiqué.
Les tensions entre le Mali et l'Algérie ont été exacerbées par un incident militaire récent, où Bamako accuse Alger d'avoir abattu un drone malien près de la ville frontalière de Tinzaouatene, située dans le sud du pays. Ce geste a été perçu par le Mali comme une provocation, d'où la décision de rappeler son ambassadeur en Algérie en guise de protestation.
En solidarité avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, deux pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés du Mali ont également décidé de rappeler leurs ambassadeurs en Algérie pour consultations.
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