C’est une apparition surprise que le président Obama a faite ce vendredi 19 juillet dans la salle de presse de la Maison Blanche. S’exprimant sans notes ni téléprompteur, il a parlé avec son cœur d’un sujet qu’en tant qu’homme noir il connaît bien. « Trayvon Martin, a-t-il déclaré, ça aurait pu être moi, il y a 35 ans ».
Barack Obama a ensuite expliqué aux Blancs pourquoi les Afro-américains avaient réagi avec souvent plus de tristesse que de colère à l’acquittement de George Zimmerman. Cela ne faisait que trop leur rappeler un passé qui ne disparait pas.
Changement d'attitude
« Il y a très peu d’hommes afro-américains qui n’ont pas vécu l’expérience d’être suivi dans un grand magasin où ils faisaient leur course. Cela a été mon cas. Il y a très peu d’hommes afro-américain qui n’ont pas vécu l’expérience de traverser la rue et d’entendre les gens dans leur voiture verrouiller leurs portières. Ça m’est arrivé une fois avant d’être sénateur », a raconté le président.
Barack Obama s’est refusé à condamner le verdict, plaidant pour l’abolition de lois qui comme en Floride permettent à un individu d’utiliser une arme mortelle s’il se juge en danger. Mais il a invité ses compatriotes à entamer une conversation sur le problème racial et s’est réjoui de voir à travers ses deux filles un changement d’attitude dans les nouvelles générations. Un discours apaisant qui a mis un peu de baume au cœur des Afro-américains sans offenser les autres communautés.
Source : Rfi.fr
-
Liban: 226 agents de santé ont été tués depuis le 7-Octobre
-
Japon: le gouvernement approuve un plan de relance économique de 136 milliards d'euros
-
Climat: la présidence de la COP29 propose 250 milliards de dollars pour la contribution des pays développés
-
L'Ukraine a utilisé des missiles britanniques longue portée Storm Shadow en Russie, selon des médias
-
Haïti : au moins 150 morts en une semaine, l'ONU dénonce la "violence des gangs"