La rétention d’une part, depuis 11 mois du délibéré des recours introduits par les leaders étudiants contre les décisions d’exclusions prises à leur encontre lors des conseils de discipline jurés arbitraires, du fait d’avoir été sanctionnés par des exclusions non motivées de preuves accablant contre les mis en cause. Des étudiants qui semblent dans le fond, n’être que des victimes d’un délit de faciès, pour avoir osé protester contre les mauvaises conditions d’études sur le campus. D’autre part, la persistance dans l’organisation de ces conseils de discipline ne reposant visiblement sur aucune base légale, et dont la principale motivation semblerait de s’offrit par tous les moyens la tête des empêcheurs de tourner en rond, allusion aux têtes de proue de la contestation estudiantine, justifieraient les mobiles de la perturbation des examens de rattrapages du premier semestre au département de droit et de sciences économiques, avant que les choses ne finissent à l’affrontement d’une violence inouïe entre étudiants et force de l’ordre.
La fronde a débuté par des affrontements à mains nues entre les parties, allant des coups de point aux coups de pieds entre gendarmes et étudiants, devant le décanat de droits et de sciences économiques, avant que la rixe ne se déploie tel une poudre jetée dans toute l’université. C’est alors que la gendarmerie décide de faire usage de gros moyens, mettant en branle, bombes lacrymogènes, bombes assourdissantes et balles à blanc, face à des étudiants non armés et moralement dopés à blanc, pour faire tomber, visiblement vifs ou morts, les murs de l’arbitraires qui consisteraient à donner caution à ces exclusions controversées.
Le sang a abondamment coulé lors des affrontements, tant côté étudiants que côté gendarmes. Mais le hoc le plus horrible a été celui infligé à un gendarme, tombé dans un guet-apens. Tout ou presque y est passé, gifles, taloches, coups de point et coups de pied. C’est un homme habillé au visage déchiqueté, baignant dans une marre de sang, qui a été ensuite récupéré dans un caniveau de l’institution par ses frères d’armes, après avoir pleurniché et multiplié en vain des supplications, en direction de ses bourreaux qui ne se sont pas fait prier pour le prendre en sandwich.
Les deux premiers étudiants tombés dans les mailles de la gendarmerie ont également essuyé des lynchages populaires des gendarmes, tant dans l’enceinte de l’Université qu’au camp militaire de Gros Bouquet où ils ont été transférés, avant de devoir leur salut à un rapt soigneusement planifié du Doyen de la faculté de droit et de sciences économiques, Jean Claude James, qui a été libéré en contre partie du retour sur le front des étudiants interpellés, qui ont donc été libérés du camp militaire de Gros Bouquet, puis ramenés sur le campus sous escorte militaire.
Le dernier étudiant capturé sur le front, se voit aujourd’hui porter le chapeau d’avoir détenu au moment de son interpellation, un sac contenant des pierres et une barre de fer. Des accusations bien fournies pour justifient le dessein d’une plainte en bonne et due forme. Pour mémoire, se sont des gendarmes infiltrés en civils dans les rangs des étudiants contestataires, qui sont parvenu à mettre un balayage du pied à leur victime – le dernier étudiant capturé-, qui a été aussitôt menotté et conduit en lieu sur, vraisemblablement pour payer au prix fort le lynchage infligé contre le gendarme, dont l’état actuel de santé reste très très préoccupant, au regard de son état physique amoché de la tête aux pieds.
A toutes ces préoccupation de conseils de discipline biaisés, arbitraires et dont la légalité est remise en cause, s’ajoute la situation des mille nouveaux bacheliers, jusqu’à présent privés de bourses d’études. Une situation qui contraste avec un récent décret du Chef de l’Etat, décidant de l’octroie automatique de la bourse d’études à tout bachelier, sans autre forme de procès.
mazleck
La fronde a débuté par des affrontements à mains nues entre les parties, allant des coups de point aux coups de pieds entre gendarmes et étudiants, devant le décanat de droits et de sciences économiques, avant que la rixe ne se déploie tel une poudre jetée dans toute l’université. C’est alors que la gendarmerie décide de faire usage de gros moyens, mettant en branle, bombes lacrymogènes, bombes assourdissantes et balles à blanc, face à des étudiants non armés et moralement dopés à blanc, pour faire tomber, visiblement vifs ou morts, les murs de l’arbitraires qui consisteraient à donner caution à ces exclusions controversées.
Le sang a abondamment coulé lors des affrontements, tant côté étudiants que côté gendarmes. Mais le hoc le plus horrible a été celui infligé à un gendarme, tombé dans un guet-apens. Tout ou presque y est passé, gifles, taloches, coups de point et coups de pied. C’est un homme habillé au visage déchiqueté, baignant dans une marre de sang, qui a été ensuite récupéré dans un caniveau de l’institution par ses frères d’armes, après avoir pleurniché et multiplié en vain des supplications, en direction de ses bourreaux qui ne se sont pas fait prier pour le prendre en sandwich.
Les deux premiers étudiants tombés dans les mailles de la gendarmerie ont également essuyé des lynchages populaires des gendarmes, tant dans l’enceinte de l’Université qu’au camp militaire de Gros Bouquet où ils ont été transférés, avant de devoir leur salut à un rapt soigneusement planifié du Doyen de la faculté de droit et de sciences économiques, Jean Claude James, qui a été libéré en contre partie du retour sur le front des étudiants interpellés, qui ont donc été libérés du camp militaire de Gros Bouquet, puis ramenés sur le campus sous escorte militaire.
Le dernier étudiant capturé sur le front, se voit aujourd’hui porter le chapeau d’avoir détenu au moment de son interpellation, un sac contenant des pierres et une barre de fer. Des accusations bien fournies pour justifient le dessein d’une plainte en bonne et due forme. Pour mémoire, se sont des gendarmes infiltrés en civils dans les rangs des étudiants contestataires, qui sont parvenu à mettre un balayage du pied à leur victime – le dernier étudiant capturé-, qui a été aussitôt menotté et conduit en lieu sur, vraisemblablement pour payer au prix fort le lynchage infligé contre le gendarme, dont l’état actuel de santé reste très très préoccupant, au regard de son état physique amoché de la tête aux pieds.
A toutes ces préoccupation de conseils de discipline biaisés, arbitraires et dont la légalité est remise en cause, s’ajoute la situation des mille nouveaux bacheliers, jusqu’à présent privés de bourses d’études. Une situation qui contraste avec un récent décret du Chef de l’Etat, décidant de l’octroie automatique de la bourse d’études à tout bachelier, sans autre forme de procès.
mazleck
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