Lorsqu'Ould Meydou arrive à son domicile bamakois, deux hommes l’attendent. Ils sont à moto. L’un a la peau noire, l’autre la peau plutôt claire, et il porte un turban. Très rapidement, à l’aide de pistolets automatiques, ils ouvrent le feu. Plusieurs coups de feu sont entendus. Ould Meydou est touché, notamment à la jambe, et à l’épaule. Le général vient d’échapper à un assassinat, il est conduit à l'hôpital. Les deux auteurs de la tentative disparaissent, toujours à moto.
Mohamed Abderrahmane Ould Meydou est un officier malien de la communauté des Arabes du nord du Mali. Lorsque la crise éclate en janvier 2012 dans le septentrion malien, on le retrouve à la tête de l’armée nationale pour combattre les groupes armés. C’est après ces événements qu’il a été promu au grade de général de brigade.
La tentative d’assassinat n’a pas encore été revendiquée, mais à Bamako, plusieurs personnes s’interrogent : comment cela a pu arriver au cœur de la capitale malienne ?
-
Est de la RDC : les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»
-
Guerre au Soudan: l'ONU veut organiser des rencontres à Genève avec les belligérants
-
Tanzanie : 2000 personnes tuées lors des récentes violences, selon l'opposition
-
Madagascar: lancement «symbolique» de la concertation nationale, la société civile déçue
-
Mauritanie: six anciens responsables gouvernementaux inculpés pour détournements présumés de fonds publics





Est de la RDC : les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»


