Une manifestation devant la prison de Gabode, ce 30 août 2013. L'image a été diffusée par l'USN, un parti de l'opposition à Djibouti. DR / USN (Union pour le Salut National)
Me Zakaria Abdillahi, président de la ligue djiboutienne des droits de l'homme, dénonce « l'arbitraire » qui règne à Djibouti où « un citoyen qui n'a commis aucun délit peut se retrouver derrière les barreaux et y laisser sa vie ».
Mohamed Elmi Rayaleh a été arrêté le 2 août, à la sorite de la mosquée. « C’était la prière du vendredi. Il a été arrêté par les gendarmes, placé en garde à vue sans pouvoir bénéficier, comme les autres codétenus de l’assistance d’un avocat », rapporte Me Zakaria Abdillahi, interrogé par RFI. « Le 3 août, il a été présenté devant le procureur de la République, ensuite il a été déféré au tribunal des flagrants délits à Djibouti », précise le président de la ligue djiboutienne des droits de l’homme.
L’affaire a été renvoyée une première fois et, le 20 août, Mohamed Elmi Rayaleh a été condamné à deux mois d’emprisonnement ferme « pour une prétendue participation à une manifestation illicite », expose Me Abdillahi.
Demande d'enquête indépendante
Agé de 37 ans, ce professeur de français dans un lycée des faubourgs de Djibouti n’avait « pas d’antécédent de maladie », affirme Me Abdallih. Pourtant, il est mort dans une cellule où se trouvaient « aux alentours de 53 personnes ». Si une autopsie a bien été pratiquée, elle « n’a pas été concluante pour le moment », affirme Zakaria Abdallahi.
Dans un communiqué, la Ligue djiboutienne des droits de l’homme a demandé une « enquête indépendante pour déterminer les causes exactes du décès de Mahamoud Elmi Rayaleh » et « condamne les arrestations et les détentions arbitraires des militants de l’opposition et des journalistes indépendants. »
Source : Rfi.fr
Mohamed Elmi Rayaleh a été arrêté le 2 août, à la sorite de la mosquée. « C’était la prière du vendredi. Il a été arrêté par les gendarmes, placé en garde à vue sans pouvoir bénéficier, comme les autres codétenus de l’assistance d’un avocat », rapporte Me Zakaria Abdillahi, interrogé par RFI. « Le 3 août, il a été présenté devant le procureur de la République, ensuite il a été déféré au tribunal des flagrants délits à Djibouti », précise le président de la ligue djiboutienne des droits de l’homme.
L’affaire a été renvoyée une première fois et, le 20 août, Mohamed Elmi Rayaleh a été condamné à deux mois d’emprisonnement ferme « pour une prétendue participation à une manifestation illicite », expose Me Abdillahi.
Demande d'enquête indépendante
Agé de 37 ans, ce professeur de français dans un lycée des faubourgs de Djibouti n’avait « pas d’antécédent de maladie », affirme Me Abdallih. Pourtant, il est mort dans une cellule où se trouvaient « aux alentours de 53 personnes ». Si une autopsie a bien été pratiquée, elle « n’a pas été concluante pour le moment », affirme Zakaria Abdallahi.
Dans un communiqué, la Ligue djiboutienne des droits de l’homme a demandé une « enquête indépendante pour déterminer les causes exactes du décès de Mahamoud Elmi Rayaleh » et « condamne les arrestations et les détentions arbitraires des militants de l’opposition et des journalistes indépendants. »
Source : Rfi.fr
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