près votre réunion, hier jeudi, avec la coordination nationale des inspecteurs d’académie du Sénégal, pour quelles raisons concrètes vous avez décidé de poursuivre votre troisième plan d’action ?
Les inspecteurs nous ont fait part de leurs préoccupations par rapport au blocage du premier semestre de l’année en cours. Ils nous ont donc demandé de revoir nos modalités de lutte pour qu’en même que les préoccupations des enseignants sont prises en charge, l’institution scolaire puisse continuer à fonctionner. Ce sont des demandes qui ont été formulées et que nous allons enregistrer. Notre but n’est pas de bloquer le système éducatif, le fondement de ce mouvement part de nos préoccupations posées sur la table du Gouvernement sénégalais depuis 2012 (Gouvernement d’Abdoulaye Wade, Ndlr), et les nouvelles autorités nous avaient assuré qu’elles prendraient en charge ces préoccupations. Alors, on ne peut pas comprendre que pendant tout ce temps-là cela n’a pas été fait. Nous avons donc rappelé aux inspecteurs d’académie, qu’aujourd’hui la balle est dans le camp du Gouvernement qui doit nous apporter une réponse précise par rapport à nos préoccupations qui ont attendu longtemps. Ce n’est qu’en ce moment-là, que nous allons reprendre le travail. Entre temps, on continuera notre troisième plan d’action qui va se poursuivre jusqu’au 18 mars.
En début de semaine, vous rencontriez déjà le Front syndical autonome (FSA) qui a promis de vous soutenir dans votre action. Y a–t-il, justement des actions prévues dans les prochains jours ?
Dans le cadre notre stratégie, il y avait des rencontres avec des centrales syndicales parce que ces dernières sont constituées de syndicats de branches, au nombre desquels des syndicats d’enseignants. Si aujourd’hui ces syndicats d’enseignants sont en mouvement, il n’y a pas de raison que les centrales restent en observatrices. L’appui des centrales syndicales nous permettra d’abréger la crise dans le système scolaire. Avec le FSA, nous sommes en train de travailler pour aller vers une journée d’action. Nous allons définir les modalités de la journée d’action, si ça ne tient pas, il est sûr que lors du 4e plan d’action qui sera défini lors de la journée d’évaluation du jeudi 19 mars, évidemment au-delà de l’école, d’autres secteurs seront affectés par ce mouvement-là pour amener les autorités à répondre à nos préoccupations.
Quelles mesures d’actions comptez-vous mettre en place pour ce 4e plan d’action à venir ?
Une réunion plénière va définir les modalités de ce 4e plan d’action donc je ne peux pas me prononcer exactement là-dessus pour le moment
Une partie de l'opinion publique vous reproche parfois de ‘‘paralyser le système scolaire’’. Comment accueillez-vous ces reproches ?
Nous ne sommes que des mouvements syndicaux donc nous n’avons que les revendications des enseignants à porter. On ne peut pas s’imaginer qu’un mouvement syndical soit mis dans le cadre de la politique. Si nous voulions faire de la politique, nous serons dans des partis politiques. Donc, en ce qui nous concerne, nous faisons du syndicalisme, et maintenant, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, c’est leur droit, mais cela ne nous dérange pas.
Entre la marche du Grand cadre, la semaine dernière, et vos différentes sorties médiatiques cette semaine, avez-vous été entendus par le Gouvernement et invités, à nouveau à la table des négociations ?
Le Gouvernement nous a conviés à une rencontre aujourd’hui même. Je crois qu’ils étaient venus simplement pour demander aux enseignants de suspendre le mouvement de grève, sans rien nous apporter en retour. Nos préoccupations restent entières, nous continuerons à dérouler nos plans d’actions.
Les inspecteurs nous ont fait part de leurs préoccupations par rapport au blocage du premier semestre de l’année en cours. Ils nous ont donc demandé de revoir nos modalités de lutte pour qu’en même que les préoccupations des enseignants sont prises en charge, l’institution scolaire puisse continuer à fonctionner. Ce sont des demandes qui ont été formulées et que nous allons enregistrer. Notre but n’est pas de bloquer le système éducatif, le fondement de ce mouvement part de nos préoccupations posées sur la table du Gouvernement sénégalais depuis 2012 (Gouvernement d’Abdoulaye Wade, Ndlr), et les nouvelles autorités nous avaient assuré qu’elles prendraient en charge ces préoccupations. Alors, on ne peut pas comprendre que pendant tout ce temps-là cela n’a pas été fait. Nous avons donc rappelé aux inspecteurs d’académie, qu’aujourd’hui la balle est dans le camp du Gouvernement qui doit nous apporter une réponse précise par rapport à nos préoccupations qui ont attendu longtemps. Ce n’est qu’en ce moment-là, que nous allons reprendre le travail. Entre temps, on continuera notre troisième plan d’action qui va se poursuivre jusqu’au 18 mars.
En début de semaine, vous rencontriez déjà le Front syndical autonome (FSA) qui a promis de vous soutenir dans votre action. Y a–t-il, justement des actions prévues dans les prochains jours ?
Dans le cadre notre stratégie, il y avait des rencontres avec des centrales syndicales parce que ces dernières sont constituées de syndicats de branches, au nombre desquels des syndicats d’enseignants. Si aujourd’hui ces syndicats d’enseignants sont en mouvement, il n’y a pas de raison que les centrales restent en observatrices. L’appui des centrales syndicales nous permettra d’abréger la crise dans le système scolaire. Avec le FSA, nous sommes en train de travailler pour aller vers une journée d’action. Nous allons définir les modalités de la journée d’action, si ça ne tient pas, il est sûr que lors du 4e plan d’action qui sera défini lors de la journée d’évaluation du jeudi 19 mars, évidemment au-delà de l’école, d’autres secteurs seront affectés par ce mouvement-là pour amener les autorités à répondre à nos préoccupations.
Quelles mesures d’actions comptez-vous mettre en place pour ce 4e plan d’action à venir ?
Une réunion plénière va définir les modalités de ce 4e plan d’action donc je ne peux pas me prononcer exactement là-dessus pour le moment
Une partie de l'opinion publique vous reproche parfois de ‘‘paralyser le système scolaire’’. Comment accueillez-vous ces reproches ?
Nous ne sommes que des mouvements syndicaux donc nous n’avons que les revendications des enseignants à porter. On ne peut pas s’imaginer qu’un mouvement syndical soit mis dans le cadre de la politique. Si nous voulions faire de la politique, nous serons dans des partis politiques. Donc, en ce qui nous concerne, nous faisons du syndicalisme, et maintenant, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, c’est leur droit, mais cela ne nous dérange pas.
Entre la marche du Grand cadre, la semaine dernière, et vos différentes sorties médiatiques cette semaine, avez-vous été entendus par le Gouvernement et invités, à nouveau à la table des négociations ?
Le Gouvernement nous a conviés à une rencontre aujourd’hui même. Je crois qu’ils étaient venus simplement pour demander aux enseignants de suspendre le mouvement de grève, sans rien nous apporter en retour. Nos préoccupations restent entières, nous continuerons à dérouler nos plans d’actions.
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