Les assaillants qui circulaient en voiture, ont réussi à prendre la fuite.
Selon les témoins, une heure après l'assassinat de l'opposant, la police ne s'était pas présentée sur les lieux du crime.
L'UPD est un petit parti d'opposition, qui a connu de division à un moment donné, une faction s'étant rapprochée du parti au pouvoir, le CNDD-FDD de Pierre Nkurunziza.
Mais le parti avait récemment regagné les rangs de l'opposition, renouant avec un dissident du CNDD-FDD, Hussein Radjabu.
Bujumbura, la capitale burundaise était pourtant restée relativement calme samedi, les manifestants affirment donner la chance aux discussions en cours entre Saïd Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon et les autorités burundaises.
Vendredi soir, trois personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées dans une attaque à la grenade à Bujumbura.
Les auteurs de cette attaque restent également introuvables.
Mais la police burundaise pointe du doigt les manifestants qui s'opposent à une troisième candidature de Pierre Nkurunziza.
Ces incidents en moins de 48 heures font craindre un climat de tension et d'insécurité.
Cependant, le président Nkurunziza a tenu samedi un meeting de campagne dans la province de Bubanza dans le nord du pays devant des milliers de ses partisans.
Sous la pression de la communauté internationale, des élections législatives et communales, reportées de 10 jours, sont prévues le 5 juin et seront suivies par la présidentielle le 26 juin.
Beaucoup craignent des débordements et appellent au retrait pur et simple de la candidature de Pierre Nkurunziza.
Mais le président Nkurunziza tient coûte que coûte à briguer un troisième mandat présidentiel.
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