Interpellé par la Division des investigations criminelles ce lundi, très tôt le matin, le journaliste Adama Gaye fait actuellement face aux enquêteurs. Que lui reproche-t-on vraiment ? Selon son avocat, Me Koureyssi Ba, contacté par PressAfrik, les auditions se poursuivent depuis 10h55. Il est reproché à son client d'avoir diffusé des informations "contraires aux bonnes moeurs".
Nombreux sont ceux qui sont tombées sous le coup de cette célèbre disposition du code pénale. L’ « offense au chef de l’État » est souvent brandie pour mettre aux arrêts des personnes ayant tenu des propos jugés déplacés envers le président de la République. Un des délits les plus controversés et critiqués dans les Etats démocratiques modernes africains en construction et plus particulièrement au Sénégal, depuis l’élection de Macky Sall à la magistrature suprême.
De ce fait , si tel est le cas, le motif n'en manque pas chez Gaye. Pour preuve, hier-dimanche, le journaliste, comme à ses habitudes a encore publié sur sa page Facebook un message très épicé à l'égard de Macky Sall, qu'il traite de "voleur" et "d'enrichissement malhonnête" sur les ressources naturelles du Sénégal. Ce, en complicité avec son petit frère Aliou Sall. Et Cette publication a été postée juste avant qu'il n'annonce son arrestation lui même sur sa page Facebook, alertant en ces termes : « Je vais à la DIC. En bonne sante. Le monde est averti".
Des publications contraire aux bonnes moeurs ?Sur sa page Facebook, le sieur Gaye avait révélé le 15 juillet 2019 une relation extra-conjugale entre le président de la République Macky Sall avec une autre que sa femme à la villa Cotonou lors d'un sommet de l'UEMOA. Allant même jusqu’à décliner l'identité de la femme. Suite à cette publication très osée, traitant le chef de l'Etat de "plus pu... que ce type tu meurs live à Pigalle..", le parquet a ouvert une enquête, ordonnant ainsi son arrestation. Mais, le journaliste se trouvait hors du territoire sénégalais.
Nombreux sont ceux qui sont tombées sous le coup de cette célèbre disposition du code pénale. L’ « offense au chef de l’État » est souvent brandie pour mettre aux arrêts des personnes ayant tenu des propos jugés déplacés envers le président de la République. Un des délits les plus controversés et critiqués dans les Etats démocratiques modernes africains en construction et plus particulièrement au Sénégal, depuis l’élection de Macky Sall à la magistrature suprême.
De ce fait , si tel est le cas, le motif n'en manque pas chez Gaye. Pour preuve, hier-dimanche, le journaliste, comme à ses habitudes a encore publié sur sa page Facebook un message très épicé à l'égard de Macky Sall, qu'il traite de "voleur" et "d'enrichissement malhonnête" sur les ressources naturelles du Sénégal. Ce, en complicité avec son petit frère Aliou Sall. Et Cette publication a été postée juste avant qu'il n'annonce son arrestation lui même sur sa page Facebook, alertant en ces termes : « Je vais à la DIC. En bonne sante. Le monde est averti".
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