A Bambari, le chef de l'ONU en Centrafrique a montré les muscles. A peine arrivé sur le tarmac de l'aéroport, il a pris à partie les casques bleus positionnés dans la ville. L'impunité, la complaisance, c'est terminé, a martelé Parfait Onanga Anyanga.
« Nous allons traquer jusqu'au dernier, ceux qui salissent la réputation des Nations unies », a-t-il dit avant de poursuivre : « Il n'y aura plus aucune tolérance, plus de complaisance vis-à-vis des soldats accusés de viols ».
Des casques bleus congolais cantonnés
Parfait Onanga Anyanga a annoncé que 120 casques bleus de la République du Congo, qui étaient déployés à Bambari au moment des faits, vont rester cantonnés dans leur caserne, jusqu'à la fin de l'enquête de l'ONU, avant d'être probablement rapatriés au Congo. « S'il était avéré qu'il y ait dans nos rangs des soldats qui seraient impliqués dans les cas d'abus sexuels, nous les dénoncerons chaque jour. Notre combat, c'est de les sortir de nos rangs », assure-t-il.
L'ONG Human Rights Watch, dans un rapport paru jeudi, révèle que ces soldats seraient impliqués dans au moins six nouveaux cas d'abus sexuels commis entre septembre et décembre 2015. C'est la deuxième fois en quelques semaines que des soldats onusiens sont renvoyés après des accusations similaires.
Réaction immédiate de l'ONU
Human Rights Watch indique que les Nations unies ont réagi très rapidement. « Elles ont pris très aux sérieux nos accusations et ils ont lancé leur propre enquête très rapidement », précise Lewis Mudge, un des auteurs du rapport, qui souligne que depuis les précédents cas, il y a clairement « une nouvelle mentalité » dans la gestion des accusations.
L'ONU qui a également décidé, et c'est une nouveauté, de rendre public à chaque fois le nom des pays d'où proviennent les soldats accusés d'abus sexuels.
Sanctions financières
A l'heure actuelle, il n'y a que les pays d'où proviennent les soldats qui peuvent poursuivre et juger ces militaires. Beaucoup rechignent a enquêter sur les allégations d'abus sexuels. C'est le cas de la
République démocratique Congo qui a finalement été exclue il y a quelques semaines de la mission de l'ONU en Centrafrique.
Quant aux soldats du Congo-Brazzaville n'en sont pas à leurs premières bavures en RCA, selon Lewis Mudge de Human Rights Watch, qui regrette que Brazaville n'ait jamais par le passé, ouvert de procés contre de tels casques bleus accusés de viols.
Source: Rfi.fr
« Nous allons traquer jusqu'au dernier, ceux qui salissent la réputation des Nations unies », a-t-il dit avant de poursuivre : « Il n'y aura plus aucune tolérance, plus de complaisance vis-à-vis des soldats accusés de viols ».
Des casques bleus congolais cantonnés
Parfait Onanga Anyanga a annoncé que 120 casques bleus de la République du Congo, qui étaient déployés à Bambari au moment des faits, vont rester cantonnés dans leur caserne, jusqu'à la fin de l'enquête de l'ONU, avant d'être probablement rapatriés au Congo. « S'il était avéré qu'il y ait dans nos rangs des soldats qui seraient impliqués dans les cas d'abus sexuels, nous les dénoncerons chaque jour. Notre combat, c'est de les sortir de nos rangs », assure-t-il.
L'ONG Human Rights Watch, dans un rapport paru jeudi, révèle que ces soldats seraient impliqués dans au moins six nouveaux cas d'abus sexuels commis entre septembre et décembre 2015. C'est la deuxième fois en quelques semaines que des soldats onusiens sont renvoyés après des accusations similaires.
Réaction immédiate de l'ONU
Human Rights Watch indique que les Nations unies ont réagi très rapidement. « Elles ont pris très aux sérieux nos accusations et ils ont lancé leur propre enquête très rapidement », précise Lewis Mudge, un des auteurs du rapport, qui souligne que depuis les précédents cas, il y a clairement « une nouvelle mentalité » dans la gestion des accusations.
L'ONU qui a également décidé, et c'est une nouveauté, de rendre public à chaque fois le nom des pays d'où proviennent les soldats accusés d'abus sexuels.
Sanctions financières
A l'heure actuelle, il n'y a que les pays d'où proviennent les soldats qui peuvent poursuivre et juger ces militaires. Beaucoup rechignent a enquêter sur les allégations d'abus sexuels. C'est le cas de la
République démocratique Congo qui a finalement été exclue il y a quelques semaines de la mission de l'ONU en Centrafrique.
Quant aux soldats du Congo-Brazzaville n'en sont pas à leurs premières bavures en RCA, selon Lewis Mudge de Human Rights Watch, qui regrette que Brazaville n'ait jamais par le passé, ouvert de procés contre de tels casques bleus accusés de viols.
Source: Rfi.fr
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